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11/05/2012

Deutschland, Deutschland über alles

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


A méditer... 


 

Les secrets de la réussite du travailleur allemand :  ces petits plaisirs qui nous sont défendus

Par Olivier Hirsch from CAUSEUR

On a disséqué les raisons de la compétitivité de l’économie allemande de long en large : tissu dense de PME, savoir-faire professionnel et culture technique, ou travail placé culturellement au dessus de tout. Tout cela est bien connu. 

Ces analyses négligent pourtant certains aspects essentiels de la condition du travailleur allemand, qui frappent le frontalier lorsqu’il pénètre en territoire allemand. Vue de l’autre côté du Rhin, la France apparaît réellement comme la grande nurserie que décrivait le regretté Philippe Muray. Car enfin, voici un pays qui donne des leçons à l’Europe entière, et qui dans le même temps célèbre la bière à l’occasion d’une fête mondialement connue1, où fumer un joint entre amis n’entraîne aucun risque de poursuite pénale, où les clopes sont vendues dans la rue par des automates, et se trouvent dans des versions low cost au Lidl du coin, où l’hygiénisme alimentaire n’a pas encore condamnné la si délicieuse Bratwurst à 1,50€. Outre-Rhin, il est aussi très facile de dîner de plats simples, mais robustes pour 5 ou 6 euros dans de nombreux restaurants. Comment ne pas y voir un lien de cause à effet sur le bien-être général ?

Mais il y a bien plus. En Allemagne, la frustration sexuelle, cause de tant de “dépressions” n’existe quasiment pas. Pour le prix de deux coupes de cheveux, le travailleur célibataire ou mal marié peut se soulager auprès de ces agents rationnels à l’avantage compétitif certain que sont les jeunes prostituées de l’Est. Celles-ci se relaient dans les “Häuser” qui ont fleuri jusque dans la moindre petite ville de tous les Länder2. La prostitution y relève quasiment de la pension de famille, bon enfant, loin de la clandestinité sordide où l’a poussée la législation sarkozyste en France. Dans des conditions de sécurité et de salubrité qui n’ont strictement rien à voir avec la précarité des professionnelles officiant sous nos cieux.

Enfin, comment ne pas évoquer les Autobahn ? Un pays dont la police roule en Porsche 911, au pire en break Audi, semble avoir bien compris que le plaisir de conduire vite est un acquis de l’homme libre à l’ère du pétrole. Certes les panneaux “conseillent” une vitesse de 130 km/h, au risque de complications assurantielles pour les fauteurs d’accidents. Mais cette responsabilité n’est-elle pas la condition même de la liberté ?

Lorsque le travailleur allemand n’est pas au turbin, il peut donc boire, fumer, bouffer, baiser et se taper une pointe – pas nécessairement dans cet ordre – dans des conditions qui n’ont strictement rien à voir avec celles que connaît son malheureux voisin français. Parce qu’on le considère comme un adulte.

Et si c’était ça, le secret de la productivité allemande ?

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08/05/2012

Le Rire Féroce

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


Discussions sur Face Book entre quelques gars pas vraiment de "Gôche"... sympas, et tout, mais pas hypnotisés, en tout cas, par l'Empire du Bien... du tout...

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JPT : Le premier qui parle de politique se prend mon genou dans les burnes.

GTdm : Tu "stigmatize" les femmes qui n'en sont pas doté !

JPT : ça se respecte parait-il !

JPT : Je suis pas encore arrivé au stade terminal de la misogynie.

Nebo : Merde ! Les socialistes sont au pouvoir !

JPT : Ouais Nebo... et bientôt les talibans vont t'enfiler avec une kalachnikov !

Allez soyons pleins d'entrain et de légèreté foutrerance !

AV : Ok j'en parle pas. Parlons d'autre chose. T'as aimé le dernier album de Yannick Noah ? ah ah ah!

JPT : Ah ah ah ah ah ah ! Je suis un vrai fêlé de ce type talentueux et chaleureux !

AV : Je me félicite du grand retour de Balasko. Une atrice de haut vol ! Et Cali, putain, qu'est-ce que c'est bien !

JPT : Mais j'en suis ravi ! Et quel port altier ! Et Cali, superbe de courage : comment il avait mis au pas Zemmour et Naulleau (j'avais la vraie télouze à l'époque)...

AV : Et avec Clémentine Célarier, on va pouvoir recommencer à rouler des pelles à des pédés sidaïques ! 



JPT : La fête te dis-je ! Sans entraves ! 



AV : J'ai mis du Zebda en boucle dans ma Toyota Hybride !

JPT : Mieux que Manu Chao

AV : Et Mamadou et marimiriam et Francis Cantat

JPT : Zebda orchestre majeur

AV : Le retour des soirées Louise Attaque

JPT : Trop de bonheur ! faut que j'aille chier

AV : J'ai ressorti mes sous-pulls acryliques rouges

Nebo : Les gars... vous me faites pisser de rire depuis tout à l'heure !

AV : Hue ! 


Nebo : Robert est encore de ce monde ?

AV : Ouais, il fait ses courses aux 4 Fontaines près d'chez moi

JPT : Un monde sans Robert n'a pas de sens

AV : Putain, tout ça, ça m'donne envie de faire un tour de France en Velib !

JPT : Tu peux tu fumes plus ! vazi Andy !

AV : Ouah, et le meilleur des meilleurs: BRUEL !

JPT : Oui il est séduisant, juif mais séduisant !

Nebo : Patriiiiiiiiiick !
Moi j'aime beaucoup les juifs... mais je n'aime pas Bruel... ni BHL...

AV : Moi j'aime bien les humanistes qui boivent du champagne en écoutant du Barbara

JPT : J'aime tout le monde jourd'hui -- hrmpf BHL faut voir !

AV : J'me suis mis un badge "Touche pas à mon Pote" pour aller à la Fête de l'Huma', hummppfff !

JPT : La fête de l'Huma c'est pas politique, c une fiesta de copains dont certains font de la musique !

AV : Ouais et t'as toujours un concert de Manu Chao et de Cali, et ça, c'est cool !

JPT : Et pis d'ailleurs l'URSS était pas communiste juste Soviétique !

Donc tout va comme sur des roulettes !

AV : je suis content d'un truc : on va de nouveau entendre du Djembé partout avec des jeunes cool avec des dreads qui veulent un monde meilleur j'veux dire !

Nebo : Vos gueules ! Z'avez pas vécu dans un pays communiste comme moi !

AV : Je pense qu'on va revoir "Nulle Part Ailleurs" avec Didier l'Embrouille aussi... L'esprit canal + va triompher !

JPT : La Yougoslavie c'était un pays titiste, pas un pays communiste !

Nebo : Encore du temps de Didier l'Embrouille ils étaient rigolos... ils prenaient de la Coke et baisaient en coulisses ! Aujourd'hui ils mettent en avant la Vertu à l'abris derrière leurs gros salaires ! 


JPT : Denisot, ce babouinosse putrescent, a droit à tout mon respect !


Le grand retour de l'Altérité : joie !

Nebo : Oui... TITISTE fut la Yougoslavie... où l'on vous envoyait en rééducation politique au milieu de l'Adriatique sur des îles entourées de vagues bleues... ça aussi c'était cool !

Joie plein l'anus ! Dégoulinante joie !

AV : Y va y avoir encore plus de marchés bios !

Nebo : Et des cours de yoga...

JPT : Ce que je préfère c'est les bus arc-en-ciel !

AV : Plus de métissage aussi...

JPT : Enfin bref, le soleil brille intensément

Nebo : Et de couples gays mixtes (black/blanc) adoptant un bébé asiatique, prenant des cours de yoga et mangeant bio durant la fête de leur mariage ! Life is sweet !

AV : Une France juste, Une France reggae man !

Nebo : Cette Civilisation naissante s'annonce magnifique ! Faites tourner le spliff !

AV : Avec des pique-niques où on s'aime les uns les autres !

Nebo : Ouais... des pique-niques citoyens !

AV : Un monde sans productivité, sans course à la rentabilité ! Un monde gratuit, un monde sans pollution, un monde avec des éoliennes dans le jardin !

Nebo : Et des piscines sans chlore et sans chauffage !

AV : Un monde où on part en vacances équitables, où on achète son sucre au rayon bio des supermarchés Leclerc.
Un monde où on écoute Laurent Souchon et Alain Voulzy !

Nebo : N'oubliez pas l'alcoolique Véronique Sanson...

AV : ...et la lesb' Cratrine La Rat !

Que va devenir Yann Moix ?


JPT : Ah ah ah ah ah ! Je le verrais bien explorer une zone grise, ou peintre figuratif au nord Mali ! 


La littérature, gros, c'est risquant !

AV : Je me réjouis du retour des Jolivet aussi Ahhhh hueee !

JPT : Tous mes voeux de succès, de bonheur et de dysenterie les escortent ! 



AV : Et Bruno Mazure au 20 heures à la place de l'aut'...
"A la saint roupettes, on n'sort pas eud 'd'ssous de la couette" !

JPT : Décontracté, cool kwa !

AV : Une p'tite touche de décontracte après les guerres dans l'monde !

Ca me fait tellement de bien que les crises, les famines et les guerres s'arrêtent enfin !
Et que les racissss y soient mis aux zoubliettes !

JPT : Hum trop féroces, les racistes... on les foutra sur des voiliers 'vec des équipages de nègres conviviaux !

AV : Et le triomphe, surtout, de la musique de bonne qualité : Zaz 

JPT : Y a pas de blèmes juste des soluces !
Bertrand Grantas réécrira Sophocle !

AV : Et retour de Mc Solaar, eul'noir qu'est pas con pask'il a eu son bac
J'adore la Mano, c'est trop bien la Mano Negra... Manu, c'est un rebelle, y veut un aut'monde, c'est pour ça, y chante à Solidays !

JPT: Solidays everyday !!!

AV : Elkabbach, y va encore se faire virer !

Il a pas pu cotiser tous ses trimestres avé toutes ces périodes de chomedu le Elkabbach !

JPT : En revanche DSK va écrire "Toute ma vérité" (best seller) !
Et un roman-fleuve : "Le Complot" ("Kakfa hante ce livre admirable" déclarera Pascale Clark) !
Anne-Sophie Lapixe directrice des médias !

AV : Guillon, directeur des programmes de France Inter !

JPT : Ce n'est que justice (les Français ont grande soif de justice)

Nebo : Quel bonheur ça va être de vivre en France !

RV : T'as pas voté au moins ?

JPT : hein ?
Tiens, je vais aller voir les voisins ça va être le plus mauvais jour de leur vie !

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07/05/2012

Les lendemains de fête risquent d’être rudes

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Petit aperçu des événements d'hier soir, de la foule festive et bariolée parisienne, à l'occasion de la victoire de Flamby Fromage François Hommande, par notre envoyé Spécial, Nico de Montreuil.


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Bastille, ce soir. Sur le quai du métro, déjà des cris. Nous croisons un groupe d’africains qui monte en vitesse dans la rame en criant « Sarko en prison ! » La progression dans le couloir est très difficile, l’ambiance électrique. Les agents de la RAPT sont sur le côté, nerveux. Un beur les nargue, « M’sieur, m’sieur, mon pote, il a pas de tickets ! Vous faites rien ? » Sourires crispés. C'est le genre de fête qu'on craint de ne plus parvenir à maîtriser. Un homme en bonnet phrygien s’adresse aux CRS en prononçant le nom de Sarkozy. Le CRS n’a pas compris, lui demande de répéter, pour s’assurer qu’il ne vient pas de se foutre de sa gueule. Il vient de le faire certainement, mais que faire dans ce chaos ?

Nous sortons enfin. La foule est très diverse. Je réalise alors que je n’ai aucune chance d’approcher la colonne de la Bastille. J'espérais prendre de belles photos des drapeaux algériens et autres que vous avez tous vu à la télé.
Au sujet des drapeaux, la grande majorité sont partisans : drapeaux rouges du front de gauche PCF, drapeaux verts, PS. Ensuite ce sont les drapeaux communautaires : pays d’origine des immigrés, drapeaux multicolores et l’UE.
Enfin, il y a les drapeaux français tenus par des blancs, mais aussi par des « issus de ».


Femmes en Niqab sur les Champs-Elysées

Surprise, j’entends une marseillaise assez véhémente. Je m’approche. Un groupe de jeunes gens pas vraiment vêtus comme des gauchistes. Ils crient « vive la France ! » de toute leurs forces. Ce sont des FN ou des UMP, venu prendre une revanche symbolique, en se faisant passer pour des socialos. J’en croiserais d’autres dans la foule, aisément reconnaissable, car ils observent attentivement ce qui se passe autour d'eux. Je m’approche un peu de la scène. La chanteuse Anaïs. On n’entend rien, pas une note. La sono est insuffisante. Je déteste cet endroit, cette foule, le bordel qui règne partout dans une ambiance Barbès. Et surtout cette haine qui partout s’étale, victorieuse, indécente ; on ne compte plus les slogans anti-Sarko, particulièrement venant des black beur, « Casse toi pov’con », « Naboléon. »

Mais soudain une clameur. Martine Aubry apparaît à l’écran. De l’endroit où je me trouve, on n’entend toujours rien. Les blagues désobligeantes sur son physique fusent.

Je me souviens, cinq ans auparavant, place de la Concorde. La foule joyeuse, calme, qui commence tranquillement à huer les socialistes, et Sarkozy qui les arrête au nom du respect dû aux électeurs, et la foule qui se tait, aussitôt. Je me souviens de la foule fervente et tranquille du Front National, l’autre jour.

Quel contraste avec le déchaînement de haine de ce soir ! Je n’avais pas besoin qu’on me le démontre, mais c’est toujours impressionnant de le constater : la gauche, si convaincue d’incarner le bien, n’aime rien tant que crier sa haine contre le Mal.

J’en ai ma claque de cet endroit. Et je ne parviens pas à prendre de bonnes photos, trop de mouvement partout. Il me faudra encore une demi-heure pour sortir de la foule. Je suis au-delà de l’écoeurement. Nous sommes en France, le jour de la plus grande élection, et personne autour de moi n’a l’air étonné de voir des drapeaux étrangers. On a honte pour les leaders du PS qui s’expriment et dont je vois les visages sur l’écran qui disparaît derrière moi. Oui, il y avait Chirac en 2002, mais ils pouvaient dire alors qu’il y avait un « contexte » particulier.
Maintenant, c’est simplement une habitude.

Je quitte la place sur le son des tams-tams. Un groupe devant moi scande « On va s’ma-rier ! » sur l’air de « on a ga-gné ! ». Et puis, plus tard, « Sarko, t’es foutu, les pédés sont dans la rue ! ». Les passants sourient.

Dans un café, des arabes d’âge mûr assis écoutent, l’air sombre. Visiblement, ils n’aiment pas ce genre de provocations. On dirait qu’ils pensent « Quant nous serons majoritaires, il faudra remettre de l’ordre ici. »

Les lendemains de fête risquent d’être rudes.


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Bienvenu dans un monde meilleur... Bienvenu dans l'Empire du Bien...

11:13 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/05/2012

Mein Kampf, c'était écrit (Reportage ARTE)

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Reportage pas mal du tout qui a, entre autre, l'honnêteté de préciser que c'est un éditeur d'extrême-droite française, un maurrassien, qui s'est efforcé d'avertir l'opinion française des dangers du livre d'Adolf Hitler et que son effort a été relayé par une organisation juive ce qui est paradoxal lorsque l'on sait l'animosité qui pouvait régner entre certains maurassiens et certains juifs, même si Charles Maurras aimait Proust ou Daniel Halévy fréquentait à l'occasion le Cercle Proudhon. Comme quoi, les faits sont plus complexes que la bien-pensance ne le laisse entendre généralement.


Mein Kampf, c'était écrit - Part01/03



Mein Kampf, c'était écrit - Part02/03



Mein Kampf, c'était écrit - Part03/03

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30/04/2012

"Mettons que Hollande soit élu président... (ou le triomphe du relativisme culturel)", par Denis Tillinac

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Denis Tillinac imagine une France dans laquelle le candidat PS est élu. Un cauchemar pour l'écrivain qui craint de voir "démonétiser le sens de l'honneur, de l'altitude, de l'aventure et de l'humour" au cours de cet éventuel quinquennat à venir.

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Mettons que François Hollande soit élu président.

Aubry, Fabius, Montebourg, Joly, Duflot, Mélenchon et consorts le laisseront régner, mais pas gouverner. La France sera à la merci d'un mixe d'idéologues obtus, de snobinards parisianistes et de notabilités régionales prudhommesques. Les pulsions inquisitoriales des militants et le clientélisme bananier des ducs, comtes et marquis « décentralisés » produiront un univers grisaillant de planqués serviles et de tartufes coincés. La police du langage prohibera toute allusion au fuselage d'une minette (sexisme), toute présomption d'une supériorité esthétique de Vermeer sur le tag, de Mozart sur le rap (élitisme discriminant). Le propos de hiérarchiser tant soit peu les goûts et les couleurs, voire de présumer qu'une marge implique une norme, sera tenu au mieux pour « réac », au pire pour « facho » . Une flicomanie sournoise enténèbrera le pays de Rabelais, du Cid de Corneille, du Cyrano de Rostand, de la môme Piaf et de Gabin dialogué par Audiard. Une bigoterie fielleuse s'évertuera à démonétiser le sens de l'honneur, de l'altitude, de l'aventure et de l'humour.

La gauche ruinera la France avec la pharmacopée en usage auprès des incurables et des dépressifs : morphine des emplois bidons (« culture », « communication »), Prozac de l'« animation » depuis la crèche jusqu'à la maison de retraite. Caser son rejeton ad vitam dans un bureau quelconque d'une collectivité territoriale sera le must des ambitions parentales. L'animateur « socio-cul » à catogan et oreille baguée et le journaliste frotté de « sciences humaines » seront les anesthésistes au quotidien d'un peuple jadis gai, fécond et indocile. Leur catéchisme sirupeux, d'un pharisaïsme qu'un Peguy, un Bernanos ou un Mauriac auraient vomi, fragmentera le tissu social en « minorités » dont les revendications seront par principe « légitimes ».

En vertu du même principe, les aspirations de la majorité dite silencieuse, et pour cause, seront non avenues. L'invocation d'une filiation, d'un genre, d'un terroir ou d'une affinité élective sera suspecte et le recours à la mémoire historique, strictement encadré par le clergé des bulletins paroissiaux (Libé, L'Obs, Télérama, Médiapart, France Culture...).

Il sera périlleux d'afficher du respect pour l'intériorité, de l'appétence pour le panache, de la sympathie pour Saint-Louis sous son chêne, Jeanne-d'Arc à Orléans, Bayard à Marignan, Bonaparte au Pont d'Arcole. Et même pour De Gaulle, réputé factieux en son temps par les consciences de la gauche (Mitterrand, Mendès, les communistes, etc.). Le patriotisme sera taxé de « xénophobie » franchouillarde s'il s'abreuve à d'autres sources que le droit du sol, la « laïcité » selon le père Combes et la défense des langues régionales.Tout enracinement affectif dans la mythologie et la poétique de la France sera coupable de péché mortel contre l'esprit cosmopolite; il faudra taire notre dû à la civilisation occidentale sous peine d'être expédiés dans l'enfer des esclavagistes, des colonialistes, des impérialistes, et caetera. Mieux vaudra pour mendier une subvention se targuer d'un pélérinage au mur des Fédérés qu'à la cathédrale de Chartres ou à Colombey-les-deux-églises. Bien entendu l'allusion la plus précautionneuse à l'impact éventuel des flux migratoires sera passible d'une mise en parallèle avec le racisme des nazis. Rien de moins. Autant dire que le sens des distinguos et des nuances sera décoté à la bourse des convenances. Tout se vaut, tout s'équivaut : de ce présupposé inepte, nul ne sera cencé s'affranchir.

Mettons que Hollande soit élu président.

L'arrosage aura une fin et les hochets du « sociétal » (mariage homo, euthanasie, etc.) n'abuseront pas indéfiniment des militants qui ont biberonné le lait sûri du ressentiment. Tôt ou tard, ils exigeront des bûchers et des potences pour assouvir leur frénésie de ratiboisage par le bas. Mais les vrais « riches » ayant décampé depuis belle lurette, vers qui, vers quoi orienter leur vindicte ? Vers le « réac » et le « facho », soit. Mais ces mots qu'on croirait exhumés d'un manuel de démonologie médiévale qualifient à peu près n'importe quel voisin de palier ou de bureau. On le débusquera. On le dénoncera. Chacun sera le réac d'un autre, le double mauvais de sa propre rancoeur. Ça promet des moeurs de vicelards qui s'épieront derrière leurs persiennes. Ça promet pire que la ruine : le deuil de toute jouvence, la réclusion dans un ennui nauséeux. Ça promet une manière de pétainisme rosâtre et verdâtre, frangé de rouge, un pétainisme bio et soft mais pas clean où l'on s'emm...comme des rats morts.

Mettons que Hollande soit élu président.

Il n'aura pas voulu ce désastre mais le vin de la haine étant tiré, il le boira jusqu'à la lie, pour survivre en son palais. Les insoumis s'en tireront mieux que lui car les nihilistes de l'« ordre moral » socialiste n'oseront pas mettre à l'index notre patrimoine spirituel, intellectuel et esthétique bien qu'il soit très majoritairement « élitiste » et assez foncièrement « réac ». Ni fermer les bonnes auberges où les vins ont le goût du pays. Ni attenter à nos jardins secrets, où l'âme de la France continuera de rayonner. A leur insu puisque l'âme n'a pas droit de cité dans le réduit bétonné de leur imaginaire. Ils nous débineront, ils nous excommunieront mais nous sommes trop nombreux pour qu'ils nous embastillent. Dans l'exil intérieur où ils croiront nous enclore, l'ironie sera notre clé des champs ; nous filouterons du bonheur entre les mailles de leur « social ».

Mettons que j'ai cauchemardé et que Sarkozy soit réélu.

Tout n'ira pas au mieux dans le meilleur des mondes, il s'en faudra de beaucoup. Au moins sera conjurée pour un temps la menace d'une torpeur sans rêve dans la morne bienséance d'un cléricalisme de basse saison.

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SOURCE : ATLANTICO

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"Pourquoi le multiculturalisme et l’égalitarisme nous mènent à un suicide collectif", par Denis Tillinac

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Pour l'écrivain Denis Tillinac, la France mérite mieux que "la bigoterie rose, rouge et verte qui fera la loi" si François Hollande est élu Président de la République le 6 mai prochain.

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Cet article de Denis Tillinac est la suite de son texte, "Pourquoi est-il si difficile d'être de droite ?"

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Le multi-culturalisme que la gauche promeut, c'est la négation de notre identité de Français, d'Européens, d'Occidentaux- d'héritiers de Jérusalem, d'Athènes et de Rome. C'est aussi la mort de l'altérité et de la frontière intime. Nous refusons ce cosmopolitisme qui ferait de la France un agrégat de communautés aigrement rivales dans un open-space sans mémoire. Il sonnerait le glas de nos attaches culturelles les plus profondes et ferait peser sur notre descendance la menace d'une désintégration du corps social.

L'égalitarisme dogmatique que la gauche revendique est une contrefaçon du sens de la justice et l'avènement d'une société de fonctionnaires nous promettrait le sort de l'Espagne au XVIIIe siècle : un pays sous-développé.Nous refusons la décadence qui résulterait inéluctablement d'une politique d'assistanat.

Le féminisme made in USA et le militantisme « gay » de la gauche conspirent à l'instauration d'un androgynat, selon cette logique de l'indifférencié qui récuse l'altérité des genres. Pour nous, un homme n'est pas une femme, une paire n'est pas un couple et dans une cité civilisée, l'individu n'a pas tous les droits, il doit prendre en compte son héritage et sa postérité. Nous refusons l'utopie sinistre d'une société dont les égos seraient à la fois souverains, déracinés, insatiables et interchangeables. Un monde sans altérité où le même serait réduit à ne dialoguer qu'avec soi dans le miroir terni d'un narcissisme barbare.

Ce à quoi nous aspirons tous, plus ou moins consciemment, c'est l'émergence d'une nouvelle élite. J'ose dire : d'une chevalerie des âmes. Vous, demain peut-être. Une élite chevaleresque émancipée de l'argent et de la notoriété médiatique -présentement les seules sources d'un pouvoir que plus personne ne respecte, et pour cause. Une élite qui préconisera le sens de la mémoire, de l'altitude, du recueillement -pour conjurer l'éffrayante prophétie d'Huxley dans son « Meilleur des mondes ».

Il vous faudra du temps, du courage, de la lucidité,du repli dans des thébaïdes. Il faudra apprendre à se ressourcer pour qu'advienne un printemps des âmes. Ce sera votre tâche historique.

Pour l'heure, il faut aller au charbon, comme on dit dans les milieux rugbystiques quand le paquet d'avants adverse promet de la castagne. La gauche française nous promet pire : son mépris, notre marginalisation. Réagissons! Contre-attaquons avec panache et dans l'allégresse ! Oh, nous savons bien, hélas, que cette droite est rarement chevaleresque. Souvent elle nous déçoit, et même nous exaspère par sa soumission aux présupposés de ses adversaires. On dirait qu'elle a peur de l'ombre portée de ce moralisme de gauche qui pourtant est agonisant. On la voudrait plus enjouée, moins techno et plus franche du collier. Mais il importe au préalable qu'elle reste majoritaire le printemps prochain (...)

J'ai soutenu mon ami et compatriote Jacques Chirac en 1995 et en 2002 sans aucune réserve contre le candidat des socialistes et je ne l'ai jamais regretté, même si certains de ses choix ont pu me désorienter. J'ai soutenu en 2007 et je soutiens Nicolas Sarkozy, également sans réserve, même si j'ai pu pareillement déplorer certaines initiatives, et plus encore certaines nominations. Elles m'ont beaucoup déplu mais elles ne portaient pas sur l'essentiel. Dans la tourmente d'une crise mondiale, le cap aura été le bon et la réélection de Sarkozy est une nécessité impérieuse. En tant que corrézien je connais Hollande . C'est une personnalité estimable qui m'inspire de la sympathie. Mais peu importe : il est le candidat d'un parti de bobos sans âme qui s'est signalé par son intolérance, son pharisaïsme, sa démagogie et sa soumission aveugle à l'air du temps. Si Hollande atteint le second tour, il sera le candidat de Mélenchon, d' Eva Joly et de deux trozkyistes. Ces idéologues le tiendront en laisse car il devra souscrire des alliances avec eux. Ça promet des tractations peu claires, des concéssions inavouées et une cacophonie dont on se gaussera à l'étranger. Quand les idéologues s'emparent du pouvoir, ils font la chasse aux sorcières, l'ambiance s'alourdit, la France perd son humour, sa jovialité, sa personnalité pour tout dire. Avec une nouvelle cure d'assistanat- ou du « care » cher à Me Aubry, elle se réduirait aux tristes acquets d'un gardiennage « socio-cul » depuis la crèche jusqu'à la maison de retraite.

La France mérite mieux. Si la bigoterie rose, rouge et verte fait la loi, les idées printanières auront du mal à fleurir, on s'ennuyera énormément au pays de Rabelais, il faudra se rabattre sur les chansonniers pour rire à notre aise et encore, ils risquent la mise à l'index dans les prétoires de Mme Joly. Car si Hollande devient notre Président, cette dame peut être ministre : on n'aura plus de nucléaire mais il faudra aller aux abris. La seule évocation d'un tel Fukushima politique fait froid dans le dos. Supposons qu'Hollande s'en débarrasse. Il aura Duflot dans les pattes, et derrière son gentil minois se dissimule une idéologue ultra, bien plus dangereuse car plus rusée. (...)

Chirac a tenu avec dignité la barre sur la scène internationale, mais c'est Jospin qui a gouverné la France et nous en payons encore l'addition en perte de compétitivité, en démoralisation du corps social, en temps gaspillé pour le redressement des comptes, malgré quelques privatisations opportunes d'un certain Strauss-Kahn. Lui, les ténors socialistes l'ont balayé dans les « poubelles de l'Histoire » , comme disait Lenine, après lui avoir fait la danse du ventre pour qu'il soit candidat, en toute connaissance de sa personnalité. Vous aurez le droit de rappeler son deal avec Madame Aubry, ou d'évoquer les moeurs de série B de leurs amis politiques dans le Pas-de-Calais où les Bouches-du-Rhône, si un de vos copains de fac socialistes s'avisait de dégainer la morale. Vous devrez surtout rappeler vos copains indécis ou blasés aux réalités politiques. Car si par mégarde les électeurs imposaient à la France une nouvelle cohabitation, c'est Mme Aubry qui la gouvernerait, elle a perdu les primaires mais elle a gardé le parti. À bon entendeur...

(...) Tout est à refonder pour que renaisse l'espérance dans ce vieux pays pris en otage par un nihilisme qui ne lui ressemble pas. Je le répète : ce sera la tâche historique de votre génération d'en finir avec le conformisme qui depuis plus d'un demi-siècle met la liberté de l'esprit en berne. Ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire. Il sera infiniment plus facile si au printemps prochain Nicolas Sarkozy reste aux commandes de la France, avec une majorité de députés pour soutenir son action. Dans ces moments cruciaux, les états d'âme ne sont plus de mise. Il faut refaire le beau serment des Mousquetaires de Dumas sur la place des Vosges : tous pour un, un pour tous.

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L'ensemble des deux parties de ce texte correspondent à de larges extraits d'un discours prononcé par Denis Tillinac devant les membres de l'UNI.

 

SOURCE : ATLANTICO

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"Pourquoi est-il si difficile d'être de droite ?" par Denis Tillinac

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"Réac", "facho" : se revendiquer "de droite" suscite souvent des réactions peu amènes. L'écrivain Denis Tillinac évoque ce "péril d'être de droite" (En deux épisodes : 1/2)

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En France, depuis la Libération, le ciel des idées est enténèbré par une vision de l'homme qu'entretient le monopole de la pensée de gauche dans les sphères pédagogiques, médiatiques, éditoriales et mondaines. Vous êtes bien plaçés pour en connaître les pesanteurs à l'université, où jusqu'à Mai 68 régnait un stalinisme de béton armé. Il fut relayé par un marxo-freudisme à la sauce trotskiste, castriste ou maoïste jusqu'au recyclage par Mitterrand du gaucho manichéen en un bobo cynique, hédoniste, nihiliste.

Aujourd'hui la gauche s'affiche en démocrate rose frangée de vert mais le rouge continue d'affleurer ici ou là : dans les cryptes de son inconscient, il y a toujours un Marat, un Robespierre ou un Saint-Just pour envoyer un Malesherbes, un Condorcet, un Chénier, un Danton même à l'échafaud. Toujours un Lazare Carnot pour exterminer des rebelles : nous sommes tous des Vendéens potentiels. Le Hollande le plus tempéré par les jeux politiciens est toujours flanqué de commissaires politiques : Joly, Mélenchon, les trotskystes de service, les alter-mondialistes- et toujours s'embusque un délateur maquillé en journaliste pour traquer l'infidèle. Toujours resurgit dans l'ombre d'un chef anodin, mais avec son aval au moins implicite, cette inquisition médiévale qui voue l'insoumis aux enfers du « réac ».

Ce mot « réac » a été forgé par le cléricalisme de gauche pour néantiser quiconque refuse la clôture dans son Empire du Bien. Le réac, c'est vous, c'est moi. Nul n'est à l'abri de la diabolisation, et si « réac » ne suffit pas, on vous décrètera « facho ». Mieux vaudrait en rire si l'Histoire ne nous avait signalé les risques de miradors et de barbelés quand des idéologues s'avisent de socialiser l'homme dans toutes ses instances en décrétant son âme interdite de cité. En France, la gauche a des tentations liberticides récurrentes depuis la Convention, c'est sa tare originelle. En France et seulement en France, le mot socialisme, en dépit de ses lugubres connotations historiques- le national-socialisme, l'union des républiques soviétiques socialistes- et de ses avatars contemporains- le socialisme de la Corée du Nord, le socialisme de Cuba-ce mot dont Manuel Valls avait vainement souhaité la mise au rebut, ce mot a toujours des relents de totalitarisme. Il faut le savoir, il vaut mieux s'en méfier.

L'avantage du monopole de la gauche, c'est d'avoir engendré par réaction des générations de dissidents armés de leur courage et de leur ironie. Vous, entre autres, puisque le mot « droite » ne vous fait pas peur. En osant le revendiquer, vous vous inscrivez dans un sillage de frondeurs, de factieux et de malicieux - le sillage empanaché des Mousquetaires et de Cyrano, celui des « hussards » à la Blondin mais aussi de Aron et de ses disciples qui du temps de la dictature sartrienne sur la rive gauche de la Seine ont eu le courage de défendre le monde libre contre les communistes, leurs fondés de pouvoir à l'université et leur domesticité innombrable dans la presse. De cette dictature longue et pesante, on ne sache pas que Hessel se soit jamais indigné. C'était pourtant sa génération . Vous êtes peu ou prou l' « armée des ombres » de Kessel entre les mailles de la France « officielle », c'est votre honneur car en France le droitier n'est jamais du côté du manche.

En France il y a péril à être de droite, et rien de moins simple qu'une conscience qui se sent de ce bord. La gauche possède une dogmatique: l'homme nouveau selon la norme socialiste doit être cosmopolite, interchangeable et androgyne. L'indifférenciation est la finalité, le ratiboisage par le bas, le moyen. La gauche possède une armada de figures tutélaires, presque toujours des politiques, de Danton ou Robespierre à Blum ou Thorez en passant par Guesde , Blanqui, Gambetta ou Jaurés. Elle possède son langage ( « les justes revendications des travailleurs »), sa liturgie (les manifs, les congrés) ses lieux sacrés( le mur des Fédérés). Rien de tel à droite, et tant mieux. Pas de cléricalisme, pas de credo alternatif à celui de la gauche. Nous sommes les incrédules de son approche sommaire et réductrice des réalités. Nos figures symboliques sont rarement des politiques . Nous préférons des aventuriers fastueux, des héros de légende ou des plumes enchantées: Roland à Roncevaux, Jeanne d'Arc à Orléans, Bayard à Marignan, d'Artagnan, Lupin , Mermoz, St Ex , la môme Piaf , Gabin, Tintin. Mais aussi Chateaubriand ou Tocqueville. Citer ces deux écrivains, c'est illustrer la complexité de la galaxie droitière. Chacun de nous à ses propres références, ses nostalgies, ses allergies.

Chacun de nous a ses raisons intimes de refuser le credo de la gauche, tantôt métaphysiques, tantôt morales, tantôt esthétiques. Souvent les trois ensemble mais pas toujours, autour des mêmes thèmes ou sur le même tempo. Chacun de nous cultive à sa façon les vertus cardinales que la gauche méprise ou dédaigne: le sens de l'honneur, la fierté de l'héritage, le culte de l'intériorité. J'ajouterais volontiers la liberté de l'esprit, dont la gauche se targue indûment car elle la baillonne sans vergogne quand sa dogmatique est piégée. Eric Zemmour a payé cher en monnaie de discrédit pour le savoir, il a même été condamné en épilogue à cet absurde procés politique où j'ai cru devoir témoigner en sa faveur.

Aucun corpus doctrinal, ne nous aligne en rangs par deux au pas de l'oie. Nous refusons juste d'être socialisés selon une approche, celle des soi-disant Lumières, qui réduit l'humain aux acquets de fonctionalités, avec la complicité des soi-disant sciences humaines, cette imposture majeure des deux derniers siècles. Nos connivences s'expriment en postures d'ironie ou de défi, parfois lourdes de mélancolie, toujours avec le sentiment d'être incompris, car nos consciences ne sont pas tirées au cordeau du rationalisme. Nous sommes sujets au doute, sensibles à la fluidité et aux ambivalences du réel- et chacun de nous sait qu'aucune droite répertoriée ne peut faire miroiter l'intégralité de ses aspirations. Cependant nous savons tous ce qui nous attend si nous ne résistons pas...

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SOURCE : ATLANTICO

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La galaxie Dieudonné, pour en finir avec les impostures

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Une émission des anarchistes de Radio Libertaire fort intéressante sur l'entourage de Dieudonné...


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21/04/2012

Un grand-père indigné

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Lettre reçue dans une "chaîne"... Un grand-père indigné qui n'est pas Stéphane Hessel.

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J'ai 65 ans, J'ai travaillé à l'école, réussi ma carrière sans l'aide de mes parents. Fils d'ouvriers, je n'en ai pas honte ! Mais je m'aperçois que tout va de travers de plus en plus chaque jour. Avant, les semaines de travail étaient longues, sans 35 heures, ni RTT. C'était comme ça ! On ne s'en plaignait pas vraiment. Je n'ai pas hérité de biens substantiels. Ma position professionnelle et sociale ne m'a pas été donnée non plus. J'ai travaillé pour ça. Et au soir de ma vie, je suis fatigué.

 

 Je suis fatigué de m'entendre dire que je dois partager ce que j'ai, avec des gens qui n'ont pas mon honnêteté. Fatigué de constater qu'en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu'ils soient, me prennent de l'argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler. Bien sûr, je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave. Mais ce n'est pas le cas de la majorité des personnes concernées.

 

Je suis fatigué de m'entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, mais aussi des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Messieurs Fabius, Strauss- Kahn, Noah, Berger, de Mesdames Bouquet, Balasko, etc...

 

Fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs voix une France ouverte à tous, alors que tant d'entre eux résident à l'étranger pour ne pas payer leurs impôts en France et ne fréquentent jamais les zones de non-droit plus d'une heure ou deux, encadrés et protégés, pour les soins de la propagande. Dans 20 ans ou 30 ans, si nous continuons à les suivre comme nous le faisons déjà, nous aurons l'économie d'un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, du Salvador ou de la Colombie et la même intolérance que l'Iran ou le Pakistan.

 

Je suis fatigué du comportement hégémonique des Syndicats qui ne représentent pas grand monde, mais qui n'hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans aucun souci du bien de la collectivité alors qu'ils sont sensés la protéger.

 

Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l'Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, dans lesquelles on prêche la haine de nos moeurs, de notre culture, et plus généralement de l'Occident, et ce avec les subsides qu'elle tire du pétrole, alors qu'elle proscrit sur son sol la construction d'églises ou de synagogues. Je suis fatigué que les donneurs de leçons n'aient jamais ouvert le Coran. Mais est-ce surprenant puisque notre époque se refuse à pratiquer l'art de penser alors que de mon temps l'école nous y obligeait ? L'école de mon temps donnait des philosophes et des plombiers. Les premiers excellaient dans la construction de systèmes abstraits, mais les deuxièmes s'ils ne comprenaient pas les premiers, au moins partageaient-ils avec eux un bon sens qui les unissait.

 

Je suis fatigué d'entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2, parce que ce serait "bon pour la planète", alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine.

 

Je suis fatigué de m'entendre dire que notre tradition d'asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n'ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous,  et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu'ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l'opposition.

 

Je suis fatigué des Français que je trouve prétentieux, donneurs de leçons, égoïstes, lâches et finalement pas sérieux. Ils ne savent pas être individualistes au noble sens du terme en se responsabilisant et en se prenant en main. Ils ont besoin que l'Etat fasse tout pour eux et ils aiment à se cacher derrière une pompeuse souveraineté qui n'existe jamais en actes et qui leur donne l'illusion d'être dans l'assurance de leurs propos alors qu'ils ne sont que dans l'assurance de la sécurité sociale et de l'idéologie des "droits de l'homme".

 

Je suis fatigué de devoir payer des impôts fonciers largement augmentés, alors que nous nous sommes privés pour payer notre maison et que maintenant, que nous sommes sensés être propriétaires, nous payons un loyer à l'État.

 

Au final, je suis heureux d'avoir 65 ans. Je ne verrai pas le Monde que nous préparons consciencieusement par veulerie à nos enfants et petits-enfants, mais je plains sincèrement mes descendants .

 

 

Un grand-père indigné !!

 

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10/04/2012

Colonies, dites-vous ? Occupation ?

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Les Palestiniens, un peuple inventé dans les années 60 par l'URSS et Yasser Arafat pour emmerder l'Occident et, bien-sûr, Israël...

Polémique...



Quelques extraits, en français... édifiants...


"Al-Aqsa et la terre de la Palestine représentent le fer de lance pour l'Islam et pour les Musulmans."

Donc, quand nous demandons l'aide de nos frères arabes, nous ne cherchons pas leur aide pour manger, vivre, boire, nous habiller, ou vivre une vie de luxe. Quand nous demandons leur aide, c'est pour continuer le Jihad. Qu’Allah soit loué, nous avons tous des racines arabes et chaque Palestinien, à Gaza et partout en Palestine, peut prouver ses racines arabes.

Nous venons de l'Arabie Saoudite, du Yémen, ou n'importe où. Nous avons des liens de sang. Ainsi où est votre affection et pitié ? Personnellement, la moitié de ma famille est égyptienne. Nous sommes tous de cette origine. Plus de 30 familles de la Bande de Gaza sont appelées Al-Masri ["l'Egyptien"]. Mes frères, la moitié des Palestiniens sont des Egyptiens et l'autre moitié sont des Saoudiens. Qui Sont les Palestiniens ?

Nous avons beaucoup de familles appelées Al-Masri, dont les racines sont égyptiennes. Egyptiens ! Ils peuvent être d'Alexandrie, du Caire, de Dumietta, du Nord, d'Assouan, de la Haute Égypte. Nous sommes des Egyptiens. Nous sommes des Arabes. Nous sommes des Musulmans. Nous sommes une partie d'entre vous. Allah Akbar."

 

Source

Colonies, dites-vous ? Occupation ?

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Militants du Front de Gauche

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J'ai cité Marx sur la page de Jean-Luc Mélenchon sur FaceBook...

« Le lumpenprolétariat, dans toutes les grandes villes, constitue une masse nettement distincte du prolétariat industriel ; pépinière de voleurs et de criminels de toute espèce, vivant des déchets de la société, individus sans métiers avoués, rodeurs, gens sans aveu et sans feu, différents selon le degré de culture de la nation à laquelle ils appartiennent, (…) capables des actes de banditisme les plus crapuleux et de la vénalité la plus infâme. »

Karl Marx, Les luttes des classes en France, 1850

J'ai accompagné ma citation d'une photo...

...et aussitôt j'ai eu droit à une attaque (si on peut appeler ça ainsi) qui montre le grand niveau de nos chers militants du Front de Gauche.

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Lucile Orchidee : je vois ce que tu cherches à faire, toi qui n'est surement pas une camarade, il existe bien sur des gens comme cela mais c'est la pauvreté qui les acculent à de telles comportements, vois-tu ?

Axel Martinez : Tu veux en venir où ?

Nicolas Rosart : Tiens, la nouvelle marotte des FN [ Première distribution de "Point Godwin" ]: citer Marx et lui faire dire ce qu'il n'a pas dit, ou du moins dit autrement. Voilà le texte intégral, profite :

Karl Marx - Luttes des Classes en France.pdf

Anony Istaria : Tu ferais mieux de lire Marx au lieu de recopier betement un extrait dont le contexte t'echappe ^^

Nicolas Rosart : Il [ Marx ] compare ces gens aux lazzaroni napolitains, jeunes voyous monarchistes, antirépublicains, violents et au service de l'Etat bourgeois pour combattre les mouvements ouvriers. Plutôt lla définition d'un militant FN, en somme [ Deuxième distribution de "Point Godwin" ]

Lucile Orchidee : recherchez le texte qu'elle balance celle là et remettez le dans le vrai contexte qu'on lui ferme son clapet à celle là [ Elle, elle ne lit même pas les réponses de ses camarades ]

Tata Lucine : Nebojsa , la guerre civile c'est pas un projet politique qui me plaît ! pourtant tu devrais être vacciner ... [ Allusion à mes origines yougoslaves ]

Moi, Nebo : Aaaaah ! Le Bal de la racaille rouge ! C'est toujours beau à voir en pleine action un militant.

Tata Lucine : Nebojsa c'est un beau prénom quand même [ Tata Lucine tente la conciliation, j'ai déjà eu l'occasion d'échanger avec elle, c'est une admiratrice de TITO ! ]

Tata Lucine : Ne trainons pas notre histoire familiale comme un boulet de canon et moi aussi je viens d'un pays qui a connut çà et je suis en france pour la même raison que toi . Mais j'irais pas me venger des bourreaux de mes ailleux . [ Ici elle tente de jouer sur la corde sensible, le rapprochement... en même temps que de se donner bonne conscience en raison de ses crispations idéologiques ]

Tata Lucine : Et peut importe les idées qu'il se traîne ou qu'il croit représenter un bourreau reste un bourreau. [ Elle essaye de se rattraper... ]

Moi, Nebo : En somme, vous me dites que Lénine a utilisé la même technique, lorsqu'il incorporait la racaille issue du Lumpenproletariat pour les basses oeuvres de la Tchéka ! Et ce, afin, de faire avancer l'idéal communiste. Ce que chaque historien sérieux sait depuis au moins les années 30...

Vous êtes rigolos dans votre genre...

Lucile Orchidée, je sais bien qu'au Front de Gauche vous appréciez les mariages entre gays et les transsexuels qui accèdent à l'opération, mais jusqu'à preuve du contraire j'ai une queue entre mes deux jambes et pas une foufounette comme tous les militants de Mélenchon.

Cher Nicolas Rosart, non seulement je ne marche pas pour votre mouvement de tueurs en puissance mais je ne marche pas non plus pour le FN. Et je crois bien qu'elle n'est pas née la petite frappe qui me fera marcher au nom de l'Internationale où sous la mélodie de "Maréchal nous voilà"... ce qui ne semble pas être, par contre, votre cas. Tant que les petit crétins de votre sorte ne cesseront pas de distribuer des "points Godwin" à la première occasion en tentant, malencontreusement, d'évoquer les zeurléplussombredeuhnot'istwouar... votre bête immonde qu'est le FN grimpera pour votre plus grand malheur et pour ma jubilation de vous voir juste pisser et chier dans votre froc.

Axel Martinez, je veux en venir au simple fait que chaque époque a son contexte et que Marx lui-même osait nommer un chien un chien. Pour être plus direct, le lumpenprolétariat de'aujourd'hui existe aussi... mais s'il n'est pas utilisé par l'aristocratie financière selon les termes de Marx (que j'ai lu... ne vous en déplaise... je ne suis pas né de la dernière pluie) il est utilisé par toute la "Gôche" poisseuse qui aime à cacher sa crasse mentale derrière une crasse plus grande en se servant de ce lumpenprolétariat comme faire-valoir, excuse idéologique et j'en passe.

Le problème de la "Gôche" de nos jours est le même que celui qu'ont les musulmans : ils ne savent pas contextualiser leurs écrits, ils s'en tiennent à la Lettre. Or, chaque personne intelligente sait que prendre tout au pied de la lettre c'est en piétiner l'esprit.

Mais si vous appréciez de vous tirer autant sur l'élastique... ça ne regarde que vous.

Franck Simon : tu préfères les bals autrichiens toi ... [ Troisième distribution de "Point Godwin" ]

Moi, Nebo : Et un autre Point Godwin ! Un autre ! C'est magnifique d'arguments ! C'est Staline qui vous conseillait : "Quand vous n'avez pas d'argument, traitez-les de fascistes ! Il en restera toujours quelque chose !"

Franck Simon : lool [ Avec semblable réponse on voit tout de suite d'où le mec il cause ]

Corinne Inachi Fdg : t'es venu faire ton exposé ? c'est bon ?

Moi, Nebo : Amis tchekistes... poursuivez... ^^

Rosa Luxembourgeoise : bez vez [ Ce qui veut dire "N'importe quoi" en serbo-croate]

Moi, Nebo : à votre pseudo "Luxembourgeoise", enlevez "Luxem" ça vous ira bien mieux... ^^

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Alors... suite à ces quelques échanges avec ces crétins du Front de Gauche mon compte a été temporairement suspendu ! Ha ha ha ! Et j'ai été invité à changer de mot de passe pour pouvoir y avoir accès à nouveau ! C'est-y pas grandiose et comique ça ? Allez savoir ce que nos apprentis-tchéquistes tentent de faire sitôt qu'ils n'ont pas d'arguments à vous opposer ! Grande tolérance vis-à-vis de la liberté d'expression qui passe par une tentative de îratage de votre compte.

Vous avez vu le niveau, si on peut appeler ça ainsi ? C'est plaisant de leur donner à manger à nos pauvres d'esprit. C'est comique !

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09/04/2012

Marc-Edouard Nabe : Retour au réel

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Marc-Edouard Nabe, bien qu'il s'en défende, pose un nouveau regard sur le 11 Septembre... et sur Mohamed Merah. Il renvoie dans leurs filets les complotistes. Inutile de préciser que je suis loin d'être d'accord avec ses postures idéologiques, vous vous en doutez, mais son retour au réel est intéressant.

Polémique...

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29/03/2012

Je vis comme je peux... dans un pays malheureux

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Grand est Albert Camus... grand...

 

 

Albert Camus

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22/03/2012

Ils veulent tuer les Juifs: le ministère de l’Intérieur leur accorde des visas pour le Rassemblement de l’UOIF du 6 avril 2012

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La lâcheté du ministère de l’Intérieur laisse s’installer les conditions idéologiques pour de nouvelles tueries de Juifs en France.

Présentation des conférenciers étrangers en tête d’affiche du Rassemblement annuel de l’UOIF, fédération musulmane proche des Frères Musulmans contrôlant les grandes mosquées de Bordeaux, Mulhouse, Lille, Nantes, Woippy, Poitiers, Nice… parmi plus de 400 lieux de prières.

- Cheikh Yussuf Al-Qaradawi est le président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR structure juridique mère de l’UOIF). Ce cheikh, sûrement le plus influent du monde sunnite (son émission du jeudi sur Al-Jazeera rencontre une audience inégalée dans le monde musulman) est un extrémiste notoire. « Si l’islam mondial avait un chef, ce serait lui » écrivit Xavier Ternisien (responsable des questions islamiques à la rédaction du journalLe Monde) en août 2004 dans un article du Monde. Il préside aussi l’Union Mondiale des Savants Musulmans, qui regroupe les plus grands juristes sunnites. Il fut celui qui dirigea les prières du vendredi place Tahrir au Caire en février 2010 après le départ de Moubarak devant des dizaines de milliers de fidèles.

Yusuf Al Qardawi aux rencontres des musulmans de France

Yusuf Al Qardawi aux rencontres des musulmans de France

Dans son ouvrage « Le licite et l’illicite » (éditions al-Qalam,2001) il recommande l’extermination physique des homosexuels (page 175), la possibilité de frapper les femmes (page 207). Sur Qatar TV, le 25 février 2006, cet ami du Hamas déclara que « les opérations martyres sont autorisées » , « même s’il se trouve des civils parmi les victimes » précisa-t-il lors d’une session du Conseil européen de la Fatwa et de la recherche, réunie à Stockholm en juillet 2003. Pour ce qui est des occidentales violées, il tient à préciser leur part de responsabilité : les femmes violées « provocatrices parce que non habillées décemment devraient être punies […] pour qu’elle soit affranchie de la culpabilité, une femme violée doit avoir montré la bonne conduite. » Quant aux victimes du tsunami asiatique, punition divine, elles méritaient leur sort en raison des « actes d’abominations »pratiqués dans les zones touristiques, comme les boites de nuits et les plages où les femmes sont logiquement peu vêtues. Comme si ce n’était pas suffisant, le vieux cheik dans un média égyptien précisa sa pensée envers ceux qui abjurent l’islam : « le châtiment administré au murtadd (apostat) (…) est la mort » (Al-Ahram Al-Arabi (Egypte), le 3 juillet 2004. Traduction : MEMRI.)

Concernant l’antisémitisime et Hitler, voici ce qu’a affirmé Qaradawi le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV:

« Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu’il leur a fait – et bien qu’ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. (…) Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j’espère est qu’à l’approche de la fin de mes jours, Allah me donne l’occasion d’aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d’Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je finirai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l’univers. Que la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur vous. »

Autre conférencier (parmi tant d’autres psychopathes invités), le prédicateur égyptien salafiste Mahmoud al-Masri :

 

Ci-dessous des extraits d´une émission religieuse animée par le prédicateur égyptien Mahmoud Al-Masri, diffusée sur la chaîne salafisteAl-Nas le 20 septembre 2010 :

Mahmoud Al-Masri : « Comme le dit le dicton : « L´ami de mon ami est mon ami et l´ennemi de mon ami est mon ennemi. » Notre mère Aïcha était la personne que le prophète Mahomet aimait le plus. Comment pourrais-je haïr une personne aimée par le Prophète ? Comment pourrais-je détester ma mère bien-aimée, mère des Croyants ? Quelqu´un sur cette Terre peut-il haïr sa mère et la maudire ? Même si vous ne croyez pas à l´islam, vous devriez au moins avoir des valeurs morales.[...]

Ces chiites sont les créatures les plus infidèles qu´Allah ait créées. Je ne veux pas user d´un langage abusif, mais ces gens maudissent les Compagnons du Prophète jour et nuit.[...]

Prions pour qu´Allah libère notre nation de ces nains d´apostats, qui n´ont rien de mieux à faire que de maudire les Compagnons et les épouses du Prophète, ainsi que le Prophète lui-même.

[...]Allah, envoie au chiites des tremblements de terre destructeurs et des volcans en feu ! Allah, lâche les chiites contre les juifs et les juifs contre les chiites ! » 

Le 10 août 2009, Mahmoud Al-Masri a raconté une histoire d’un cynisme inoui sur Al-Nas TV

 « Je voudrais vous raconter une histoire très agréable. Il était une fois un musulman qui vivait à côté d’un Juif. Le musulman a eut une pensée bienveillante à l’égard du Juif- si petite soit-elle – et il voulait trouver un moyen de le faire convertir à l’islam. Alors il alla vers lui et demanda: « Ne ressentez-vous pas une attirance pour l’islam? Pourquoi ne pas vous devenez un musulman » Le Juif dit:« La seule chose qui m’empêche de devenir musulman, c’est que j’aime boire de l’alcool. Je serais devenu un musulman il ya les âges, mais la seule chose qui m’empêche, c’est que je suis un alcoolique ».

Le musulman a conçu un plan, il lui a dit: «  Deviens un musulman, et continue à boire. » Le Juif dit « Très bien » et proclama : »je proclame qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah, et Muhammad est le Messager d’Allah  » le musulman lui dit:«. Maintenant que tu es devenu un musulman, si tu bois de l’alcool, nous allons t’infliger la punition pour bu d’alcool, et si tu renonces à l’islam, nous te tuerons. « Donc l’homme est resté musulman et n’a jamais bu de nouveau. Cela a été une technique sympathique imaginée par ce bon musulman. »

Lors d’une autre émission pour enfant de la même chaîne, le 21 juillet 2007, le conférencier invité par l’UOIF a donné ses conseils aux petits enfants. Il leur a expliqué qu’il est permis de mentir dans trois cas : à sa femme, aux Juifs, et pour se faire réconcilier deux musulmans…

Vous avez lu quelques échantillons du niveau mental de ces fous d’Allah étrangers, annuellement invités en France, notoirement connus par le renseignement français… mais qui par lâcheté politique, entrent chez nous comme dans un moulin. Que personne ne vienne s’étonner que des soldats de l’islam mettent en musique ce qu’ils entendent et lisent en toute quiétude dans une France sans frontières.


Joachim Véliocas - Observatoire de l’islamisation- 19 mars 2011

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SOURCE / europe-Israël.org

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Le coupable n'est pas celui qui était souhaité

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LA CHRONIQUE DE BRICE COUTURIER de ce jour sur France Culture...

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Version écrite...

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Comme on dit dans les films américains : « Arrest the usual suspects ». Lorsqu’un attentat est commis contre une synagogue, lorsqu’on tire à bout portant sur des enfants juifs en pleine cour d’école, commencer par pointer du doigt les « discours de haine » de l’extrême droite – et tenter de mouiller la droite républicaine au passage, pour n’avoir pas pris suffisamment ses distances avec la pré-citée. C’est l’usage du politiquement correct.

Il serait cruel d’aligner les noms de toutes les personnalités politiques, de tous les journalistes qui ont cru découvrir, ces derniers jours, « les causes indirectes de cette folie meurtrière » du côté de « ceux qui montrent du doigt en fonction des origines » ; de se moquer de l’empressement avec lequel ils ont aussitôt incriminé « la démence raciste » ; de citer les articles consacrés aux crimes de Toulouse et de Montauban par un rappel réprobateur des polémiques déplacées sur la viande halal, censées avoir créé un climat « d’aveuglement volontaire qui constitue le racisme » et face auquel il était urgent de rappeler que « l’identité française s’est historiquement construite sur une multiplicité de populations »…

Auto-critique : je suis moi-même tombé dans ce piège en commentant, hier, le livre « Nous sommes tous des sang-mêlés »…

Mais voilà : les coupables n’étaient pas ceux qui étaient souhaités. Les tueurs d’enfants juifs et de militaires français ne provenaient pas de l’ultra-droite, mais du terrorisme islamiste.

Vous me direz que ce n’est pas la première fois que cette vérité apparaît tellement intolérable qu’on cherche à la dissimuler : l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic du 3 octobre 1980 a été attribué immédiatement à un groupuscule fasciste, les Faisceaux Nationalistes Révolutionnaires. Durant les années suivantes, les ministres de l’Intérieur, Gaston Defferre en tête, ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour que l’autre piste, celle d’un groupuscule palestinien, ne soit pas explorée. Or c’était la bonne. C’est ce que dit, entre autres, le juge Trividic aujourd’hui : « l’enquête a été lancée sur une mauvaise piste » « par certains politiques » Et on a perdu trente ans… Aujourd’hui, on connaît l’identité de certains des terroristes en question. Ils appartenaient à un groupuscule palestinien, le FPLP-Opérations Spéciales.

Même l’attentat du 9 août 1982 contre le restaurant de Jo Goldenberg, rue des Rosiers, a été un moment attribué à des « néo-nazis venus d’Allemagne ». On connaît à présent l’identité de certains de ses auteurs. Ils appartenaient au groupe d’Abou Nidal et coulent des jours paisibles en Jordanie.

Pourquoi cet aveuglement volontaire ? Pourquoi est-il si difficile d’appeler un chat un chat et antisémite – ou antijuif - un islamiste ? On dira : risque de stigmatisation. Tous les paisibles musulmans qui vivent dans nos banlieues seraient soupçonnés du pire. Mais c’est cet amalgame qui est raciste. Nul n’ignore que nombre d’entre eux sont justement venus en France pour échapper au fanatisme des islamistes de leur pays d’origine. Que la quasi-totalité d’entre eux n’aspirent qu’à bénéficier d’un régime de laïcité qui leur permet de pratiquer tranquillement le culte de leur choix sans risquer d’être agressés par les tenants d’une autre branche de l’islam, ou par une faction radicale et politisée. L’islam de France se développe en harmonie avec les autres religions monothéistes et ne professe pas la haine des Juifs. Il n’a plus de lien avec les groupuscules ou les « loups solitaires » djihadistes que la Bande à Baader n’en avait avec le SPD…

Mais lorsque tous nos médias sans hésitation ni vérification ont repris la thèse (contestée) selon laquelle le petit Mohamed avait été assassiné, il y a onze ans, dans les bras de son père par l’armée israélienne, personne ne s’est inquiété du risque de « stigmatisation » qui allait frapper les communautés juives à travers le monde. Pourquoi ce double standard ?

Ceux qui ont armé le bras du tueur de Toulouse et de Montauban ne sont pas ceux qui ergotent sur le pourcentage de viande halal que nous consommons sans le savoir. Ce sont ceux qui, unis dans la réprobation d’Israël, diabolisent ce pays ; ceux qui mentent en parlant « d’apartheid », sans dire jamais comment y sont traités, soignés et éduqués les Arabes ; ceux qui suggèrent à des fanatiques illuminés qu’on peut « venger les enfants palestiniens » en assassinant des petits Français d’origine juive jusque dans les cours de récréation. Mais de ceux-là, on n’exige aucun examen de conscience. Pourquoi ?

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La Charia est un système d’extrême droite

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Page sur l'Extreme droite musulmane
La Charia est un système d’extrême droite
 
Parmi les définitions communément admises au concept européen d’extrême droite, un nouveau regard vient se poser sur l’assassinat des quatre membres de la famille Sandler et des deux militaires Abel Chennouf et Mohamed Legouade. Et si il existait une extrême droite musulmane ?
 
Mohamed Merah a été désigné par les médias comme un salafiste. Il a en effet suvi une formation continue, de la banlieue toulousaine jusqu’en Afghanistan puis au Pakistan. Mohamed Merah s’immerge dans l’étude des hadiths, de la sunna et du Coran. Un parcours initiatique volontaire, paramilitaire, extrême et déshumanisant.

Mais où va t il puiser ses principes et ses règles morales?

Si l’on observe avec plus de précision le système politique appelé « Charia », toute une liste de lois liberticides s’offrent à notre analyse.
Voici quelques règles issues de la Charia:

  • Statut minoritaire pour les femmes
  • Statut de sous citoyen pour les non musulmans
  • Amputation des mains des voleurs
  • Peine de mort pour les apostats
  • Mise à mort des femmes adultères
  • Absence de pluralisme politique
  • Appel à la guerre perpétuelle contre les non affiliés (Jihad)
  • Volonté hégémonique affichée
  • Endoctrinement des enfants à la guerre
  • Haine des juifs
  • Pendaison des homosexuels
  • Légitimation des « crimes d’honneur »

Il est aisé, si l’on ose le parallèle, de retrouver les grandes lignes de l’extrême droite classique : antisémite, homophobe, ethnocentrée, inégalitaire, expansive, violente et liberticide. De plus, il est quasi impossible de quitter ce système politique, par l’apostasie, sans risquer la mort. On comprend mieux l’angoisse qui peut animer par exemple, les démocrates tunisiens.

Mohamed Merah n’aurait rien à envier à un nazi.

D’ailleurs, dès le lendemain de l’assassinat des deux soldats français (dont un musulman converti au catholicisme et un musulman) à Montauban, la grande majorité des médias s’est spontanément tournée vers la thèse du groupuscule néo nazi ; thèse largement renforcée suite au massacre d’Ozar Hatorah.
Si il est possible d’interdire l’enseignement du nazisme en France, est-il possible d’interdire à des gens d’enseigner, de diffuser et de faire la promotion de la Charia?
Il y a t il un moyen de vérifier le contenu des manuels scolaires destinés aux jeunes enfants musulmans?

La question mérite d’être posée, surtout suite au drame national que nous venons de vivre.

Rappelons en substance que la Charia a déjà été jugée incompatible avec les Droits de l’Homme et la Démocratie:
La Cour européenne des droits de l’homme, dans un arrêt du 31 juillet 2001 Refah Partisi c. Turquie, fait « observer l’incompatibilité du régime démocratique avec les règles de la charia » .

Pour palier à cette carence juridique et éthique, les docteurs de l’Islam réunis à l’Organisation de la Coopération Islamique ont préféré se créer leurs propres Droits de l’homme appelés Déclaration des Droits de l’Homme en Islam. Naturellement, le contenu est très proche des règles liberticides citées plus haut.

Quels sont les liens entre la Charia et l’Islam ?

La Charia est le système normatif qui s’impose aux société musulmane et régit les rapports entre les hommes. Si la Charia ne s’applique pas toujours dans son intégralité, elle est dite insécable – il est interdit d’en prendre une partie et d’en rejeter l’autre.
L’ensemble des « docteurs ou savants » issus des écoles islamiques majoritaires ont tendance à renforcer ces principes. La Charia s’alimente notamment de Fatwas (décrets édictés par un « savant musulman » ), souvent peu bénéfiques aux femmes et non musulmans.
Cependant, il est important de distinguer la Charia de la foi. Si la Charia tend à s »imposer à toute personne vivant dans un espace majoritairement islamique car  » inspirée » ou initiée par Allah, elle n’en demeure pas moins que le produit d’interprétations. La charia a été codifiée sous l’impulsion de deux théologiens: Shâfi’î (Châfi’î) (Gaza 767 – 820 Le Caire) et Ahmad ben Hanbal (Bagdad 740-31 juillet 855 Bagdad).

La Charia est aussi un marqueur idéologique comme l’explique Mathide Bourreau.

On peut donc être musulman et contre l’application de la Charia.

Comme l’explique ici Walid Majoubi, tunisien interviewé par une radio Suisse:


Quelles solutions adopter pour que d’autres Mohamed Merah ne se développent pas en France?

Il sagirait dans un premier temps d’interdire tout enseignement de la Charia et de livres faisant la promotion de ce système associable à une idéologie d’extrême droite. La démocratie permet cela et la Comission des Droits de l’Homme nous offre la possibilité d’agir en ce sens.
Est-il permis d’enseigner l’appel au meurtre des homosexuels en France?
Et bien oui, dans le Licite et l’illicite de Youssef Al Qardawi, deuxième recueil le plus vendu en librairie islamique. Youssef Al Qardawi est le père spirituel de Tariq Ramadan et l’un des prédicateurs les plus actifs dans la diffusion des règles de la Charia. Il sera l’invité de l‘UOIF du 6 au 9 Avril 2012. Voilà où nous en sommes en France.

le licite et l’illicite

Au regard de la lutte contre l’extrême droite musulmane, il semble bien plus logique d’interdire ce type de bouquins, de prédicateurs et d’enseignement. C’est très simple, il suffit de les interdire à la vente comme a été interdit Mein Kampf. Ce n’est pas parce que ces « oeuvres » sont étiquetées « religieuses » qu’elles sont liées à la foi. Les autorités françaises se doivent d’insister sur la légalité des contenus et enseignements diffusés dans les écoles islamiques. Il est irresponsable de laisser monter des appels à la haine puis de s’étonner d’un fait divers aussi horrible que l’assassinat d’enfants dans une école juive. Nous nous devons d’interpeller nos dirigeants pour que le le nombre potentiel de Mohamed Merah diminue et soit le plus proche de zéro.

 

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SOURCE : EUROPE ISRAËL

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21/03/2012

Un an apres le massacre d’Itamar, que retient-on des médias européens ?

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Il y a un an bientôt, Udi, Ruti, Yoav, Elad et Hadas Fogel ZL (Que Dieu venge leur sang) ont été assassinés de sang-froid dans leur maison.

Pour la plupart, l’Occident a ignoré les meurtres de la famille Fogel. Les groupes de défense des droits de l’homme les ont ignoré également. Les vies juives ne comptent pas.

Giulio Meotti explique .

Pourtant, il y a quelque chose d’encore plus horrible que la haine sadique de Awad: la complaisance occidentale. Ces dernières années, nous avons vu beaucoup de films sur les enfants juifs tués dans les camps de la mort habillés de leurs pyjamas, et la même opinion publique a réagi avec indifférence à l’égard des images des bébés Fogel démembrés par des terroristes.

 

Les Fogel, dont le bébé décapité, étaient moins humains que les victimes arabes et donc moins méritants de par le manque d’indignation de l’europe. Les « enfants de colons » sont invisibles, comme les villes du nord d’Israël pendant les années 1970, lorsque des terroristes de Yasser Arafat ont assassiné des bébés israéliens à Ma’alot, Kiryat Shmona, Misgav Am et Avivim.

 

Le massacre d’Itamar a été dispensé, comme la «colère» des auteurs est pleinement justifiée au sein du monde. Le président de l’AP, Mahmoud Abbas a déclaré à plusieurs reprises : « je ne permettrais pas à un seul Israélien de vivre parmi nous sur la terre palestinienne. » C’est la même situation qui se répète car elle est de plus officielle comme les Juifs au temps de l’Allemagne nazie, qui cherchait un pays sans la presence d’aucun juif .

Ce mouvement arabe annonce que la présence de Juifs est un obstacle à la paix . Mais c’est la raison précise pour laquelle Itamar n’a pas causé un scandale mondial. Parce que dans un monde moins surréaliste que celui que nous vivons,le fait d’entrer dans une maison juive et égorger des enfants qui devrait être la cause de l’indignation morale et religieuse ,n’est en fait qu’un règlement de compte.

 

Ce drame qui devrait provoquer un tollé international, mais malhereusement le drame de Itamar est juste un fait comme un autre. Le Vatican n’a fait aucune référence au massacre d’Itamar, ni l’UNICEF a élevé sa voix contre le massacre des innocents enfants juifs.

 

Les médias ont fait leurs propres justifications : Parce que les bébés d’Itamar étaient des « colons », ils ont provoqué le crime sur eux-mêmes. En effet, après une série de meurtres de « colons », nous avons tous lu le même commentaire dans les médias dominants: Si les Juifs n’avaient pas été là, ils n’auraient pas été tués.

 

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Source : alyaexpress-news

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Déclaration capitale de Benyamin Netanyahou

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Déclaration faite à Jérusalem le 21 mars par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en recevant le ministre des Affaires étrangères français, ministre d’État, Alain Juppé, qui a accompagné les corps des victimes du tueur de Toulouse, enterrées à Jérusalem ce jour. Saluant la fermeté du Président de la République et l’attitude du peuple français solidaire, il rappelle ce qu’est la véritable définition du terrorisme et condamne une désinformation systématique qui traîne l’État hébreu et les Juifs dans la boue. En utilisant des mots qui ont perdu leur sens, soulignons-le. Avec les conséquences que l’on sait.

Déclaration du Premier ministre israélien :

« J’accueille à Jérusalem le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. J’aurais souhaité que cette rencontre ait lieu dans de meilleures circonstances. J’apprécie la position claire et ferme qui a été prise par le Président Sarkozy et le gouvernement français contre cette horreur.

Je crois que la lutte contre le terrorisme exige une plus grande clarté. Le terrorisme est une attaque systématique et délibérée contre des civils, une attaque délibérée contre des enfants. Il y a une différence substantielle entre ces attaques délibérées contre des civils et des enfants et des frappes qui s’inscrivent dans le cadre d’actions légitimes menées pour combattre le terrorisme et ne touchent pas intentionnellement des civils. Si nous ne faisons pas cette distinction, si nous permettons qu’il y ait une telle analogie mensongère, alors les terroristes auront gagné. Si nous faisons cette distinction morale, alors nous aurons vaincu le terrorisme.

Je crois que c’est la position de la France ; c’est la position d’Israël. Je pense aussi que nous devons lutter contre cette propagande extraordinaire contre Israël et les Juifs partout et contre des innocents, ce qui conduit certains à perpétrer de tels actes barbares.

Je crois que nous sommes ensemble sur toutes ces questions, ce qui a été montré clairement ces derniers jours. Je tiens à exprimer la gratitude du peuple israélien, qui, aux côtés du peuple français, a été choqué par cet acte barbare, ainsi qu’au gouvernement français ».

 

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 SOURCE : Des Infos.com


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Tuerie de Toulouse : Enderlin, Hessel, Glavany, Ashton, etc… Tous complices ?

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Lundi 19 mars 2012 restera dans les mémoires comme un jour sombre pour l’Europe. Ce jour-là, l’Europe a dépassé le "point de non-retour". 

Les événements de cette journée ne viennent pas de nulle part. Ils viennent après des milliers de reportages faussés par les médias où l’on parle de "colonialisme israélien", de "massacres délibérés d’enfants par les soldats israéliens", d’émissions mensongères comme Un Oeil sur la Planète, de légitimité donnée à des types comme Charles Enderlin (Légion d’Honneur) pour un reportage très probablement faux sur la "mort de Mohamed Al Dura". Mais cette journée vient aussi après les déclarations de vieillards séniles (Stéphane Hessel) et obscènes qui préfèrent condamner Israël à tout bout de champ au lieu de parler de la Syrie. Ou encore après des déclarations scandaleuses de députés français, tel Jean Glavany, parlant d’un « apartheid israélien » là ou cela n’a jamais existé !

Ce massacre de Toulouse est aussi le résultat d’institutions bienveillantes à l’égard du terrorisme palestinien. En France, on ne parle d’ailleurs même plus de "terrorisme" mais "d’activisme". Les "terroristes" sont des "résistants" et la mort de ces assassins est un acte de "martyr". 

De plus en plus de politiciens français veulent qu’Israël négocie avec le Hamas. Le Hamas, lui, refuse non-seulement de reconnaître l’Etat Juif, mais refuse également d’arrêter de viser des civils.

De l’autre côté, la France, l’Europe, l’ONU, considère le Fatah comme « modéré ». Ce même Fatah dont le Président, Mahmoud Abbas, est un négationniste. Ce même Fatah qui glorifie régulièrement les "martyrs". 

Et puis, au cœur de l’Europe, à Genève, le jour de la tuerie, il y avait un homme. Ismail al-Ashqar. Il venait du Hamas. Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU lui donnait parole libre. Il a donc prit la parole. Il a donc dénoncé les crimes sionistes et américains.

Le fait qu’un membre de ce groupe ait été invité à parler à Genève, et d’ailleurs, que les capitales européennes n’ont en rien été choquées par le discours terrible de ce terroriste, atteste de manière flagrante la terrible descente aux enfers des européens. Une descente dans les abîmes de l’humanité.

Tout ce qui reste maintenant est de continuer à regarder la détérioration du "vieux continent" vers ses horizons obscurs. D’une part, les tendances à l’islamisation devraient croître, tandis que d’autre part, les partis nationalistes radicaux continueront à gagner de la force.

L’Europe de la fin du 20ème siècle, qui a juré de défendre le drapeau de la tolérance et de la liberté, va lentement se transformer en un chaos, une région où divers groupes en colère se battront les uns contre les autres tout en fuyant les véritables valeurs morales.

En tout état de cause, Catherine Ashton n’a pas besoin de s’excuser ou de clarifier ses remarques. Après tout, ses mots reflètent fidèlement l’odeur de pourri qui se dégage de ce continent, de quelques uns de ses journalistes et politiciens.

 

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SOURCE : JSS NEWS

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Quel avenir pour la France apres les tueries de Toulouse - le Djihad mondial en oeuvre en France ?

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On ne parle pas beaucoup, au moment où j'écris ces lignes, du groupuscule islamiste Forsane Alizza que Claude Guéant a dissout il y a quelques semaines...

Voyez ce Blog...

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"Ces moralistes qui ont couvé un monstre" par Ivan Rioufol

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Qui a couvé ce monstre ? A l'heure où j'écris ces lignes, mercredi matin, l'assassin des trois enfants juifs, d'un jeune rabbin et de trois parachutistes d'origine musulmane (rajout: dont un de religion catholique) ayant combattu en Afghanistan est toujours retranché dans un appartement à Toulouse, encerclé par le RAID. Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo, de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France, si souvent dénoncé ici-même. Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?

Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes. Ils sont les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste. Ce qui me rend furieux  est de voir les conséquences tragiques de la constante mauvaise foi de ceux qui, au nom d'une morale de pacotille,  ont toujours refusé de se confronter, comme Bayrou par exemple, à la crise de la cohésion nationale née d'une immigration impensée, d'un code de la nationalité angélique, de la survenue d'une idéologie totalitaire. Celle-ci trouve ses protections aussi bien chez les antiracistes au nom de la lutte contre l'islamophobie que chez Tariq Ramadan et ses alliés d'extrême-gauche au nom de la réislamisation des musulmans, de leur "visibilité" et d'un antisionisme suintant la haine du juif. Le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, exclusivement consacré à la mise en accusation d'Israël, est de ces conditionnements qui ne peuvent qu'exciter des esprits fanatisés par le mythe du juif tueur d'enfants, tel que l'affaire Al-Dura (l'armée israélienne accusée sans preuve d'avoir tué un enfant palestinien en 2000 sous la caméra de France 2) l'a propagé dans les médias. Aujourd'hui, les masques tombent enfin. A la campagne présidentielle de s'emparer sereinement du sujet.

 

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SOURCE

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19/03/2012

Questions sur la barbarie antisémite à Toulouse - par Guy Millière

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Il est encore trop tôt pour savoir ce qu’étaient les motivations de l’assassin qui a frappé à l’école Ozar Hatorah, à Toulouse ce matin. La seule chose claire est que l’homme concerné s’est exclu de l’humanité, mérite lui-même la mort et doit être mis au plus vite hors d’état de nuire. Vient-il d’une extrême droite nostalgique du nazisme ? Ce n’est pas impossible : des liens pourraient exister entre la tuerie de ce matin et les assassinats de militaires commis ces derniers jours dans la même raison : les militaires tués étaient maghrébins et antillais. Un individu d’extrême droite peut frapper tous ceux qui ne sont pas des blancs chrétiens. Vient-il de l’islam radical ? Un islamiste pourrait vouloir frapper des militaires français appartenant à un régiment impliqué dans la guerre contre les talibans en Afghanistan, a fortiori des militaires français de confession musulmane. Il pourrait aussi vouloir tuer des Juifs, tout particulièrement des Juifs franco-israéliens (le rabbin Yonatan Sandler et deux de ses enfants font partie des victimes, la quatrième victime est la fille du directeur de l’école Ozar Hatora). Que le tueur vienne de l’extrême droite ou de l’islamisme n’est pas l’important aujourd’hui.

 
Ce qu’on peut légitimement se demander est comment une école juive n’est-elle pas davantage protégée par la police dans le contexte français, européen et mondial actuel. Il n’y avait pas même un seul policier en faction ? Pourquoi ? Et qu’on ne me réponde pas que c’est parce qu’il n’y a pas de menaces antisémites : partout où je me rends dans un lieu culturel ou religieux juif en France, je ne peux que constater les extrêmes mesures de sécurité déployées, et celles-ci ne sont pas déployées par hasard. On sait qu’il existe tout particulièrement des menaces pesant sur les lieux de culture et les lieux culturels juifs, ainsi que sur les écoles juives en France. Des mesures de sécurité doivent être prises par la communauté juive. L’Etat français fait très mal son travail et manque au premier des devoirs d’un Etat vis-à-vis de ses citoyens : les protéger et garantir leur liberté. En l’occurrence, les Juifs de France ne sont pas protégés. J’écrivais récemment que l’Etat était presque partout où il n devrait pas être et quasiment nulle part où il devrait être : on en a une accablante démonstration.
 
Ce qu’on peut se demander aussi est comment se fait-il qu’un assassin puisse s’enfuir si aisément après avoir commis son acte. Que des soldats puissent être tués à la sortie d’une banque et que le tueur puisse partir, devant témoins, sans être retrouvé peu de temps après laisse déjà perplexe : aucun témoin n’a appelé la police avec un portable ? La police n’avait aucun moyen d’intervenir rapidement ? Mais que des enfants puissent être tués dans l’enceinte d’une école juive et repartir ensuite tranquillement passe l’entendement. Nul n’a appelé la police. Celle-ci a-t-elle des moyens d’intervention qui date d’avant l’ère des technologies modernes ? Je n’imagine pas une telle inefficacité aux Etats-Unis ou en Israël. Je sais que la France va très mal, mais tout de même ! Je sais aussi que la démultiplication des barrières, plots métalliques et parpaings de béton destinés à entraver « écologiquement » la circulation rend la poursuite de malfaiteurs en deux roues plus difficile, mais tout de même, oui !
 
Ce qu’on doit constater est qu’a suivi le cortège des paroles vaines de dirigeants politiques, tous, bien sûr, « indignés » et en deuil, mais aussi le cortège des antiracistes professionnels venant s’efforcer d’écarter l’idée de crime antisémite et user pour cela de l’amalgame entre les assassinats de soldats et la tuerie de ce matin : quand bien même l’assassin serait le même dans tous les cas, et quand bien même il aurait tué un antillais, des Maghrébins musulmans et des Juifs, il n’empêche que les assassinats de ce matin sont d’une autre nature. Tuer des militaires adultes désarmés est assassiner, c’est clair. Tuer des enfants et un rabbin dans la cour d’une école juive est pratiquer un assassinat antisémite, c’est tout aussi clair. Et la communauté juive est la communauté la plus menacée de France, et la plus agressée de France, c’est tout aussi clair. Je participais hier, dimanche, à un journée d’information du Consistoire de France en compagnie d’un homme exceptionnel et d’un courage remarquable, Sammy Ghozlan, qui dirige le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA). Sammy a rappelé un ensemble de faits accablants, que je connaissais, hélas. Les faits d’aujourd’hui viennent s’ajouter à la liste.
 
Il va de soi que tous les racismes doivent être combattus, mais j’ajouterai pour terminer que l’antisémitisme serait moins présent dans la société française s’il était effectivement combattu, ce qui n’est pas vraiment le cas, et si les incitations à la haine anti-israélienne, qui conduisent toujours à la haine antisémite étaient moins présents dans les grands médias et dans divers discours politiques. Je trouve particulièrement hypocrite les réactions de certains de ceux qui se disent horrifiés de la barbarie de ce matin, mais qui participent jour après jour, à la diabolisation de l’Etat du peuple juif et des Juifs qui y habitent. Il n’existe pas de différence de nature entre l’assassin qui a tué ce matin un rabbin et deux de ses enfants, et une petite fille, et les assassins qui ont tué un rabbin, son épouse et ses enfants à Itamar voici un an. Les journaux qui ont insulté la mémoire de la famille Fogel l’an dernier devraient songer qu’en ayant insulté la mémoire de la famille Fogel, il y a un an, ils ont contribué à armer l’assassin de la famille Sandler ce matin.
 
Je sais qu’en écrivant que l’assassin de ce matin mérite la mort et doit être mis hors d’état de nuire, je ne suis pas politiquement correct. Je l’assume : entre l’assassin et les victimes, je suis résolument du côté des victimes et résolument favorable à l’élimination des assassins. En Israël et aux Etats-Unis, le port d’arme est bien moins limité qu’en France, et la sécurité des honnêtes gens est plus grande, c’est un fait. Les tueries aux Etats-Unis ces dernières années ont toujours eu lieu dans des zones où le port d’arme était interdit. Aux Etats-Unis, un assassin est condamné à la perpétuité réelle ou à la peine de mort, et l’immense gravité d’un assassinat est dès lors prise avec le sérieux qu’elle mérite.
 
Je sais, comme l’a écrit Jean-Patrick Grumberg, que si l’assassin est un islamiste, psychologues et psychiatre seront convoqués pour édulcorer, et que si l’assassin est d’extrême droite, une chasse aux sorcières va être organisée. C’est ainsi que l’aveuglement fonctionne en ce pays.
 
En 2011, il y a eu 389 agressions antisémites déclarées en France. Plus d’une par jour. Et c’est sans compter les agressions non déclarées. Ailleurs en Europe, ce n’est pas mieux. C’est parfois pire.
 
Qu’en déduire ? Je laisse la question en suspens. Vous trouverez aisément la réponse.

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20/02/2012

"Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui."

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Je me moquais d'Alain Soral, il y a quelques jours, mais doit-on être surpris qu'il en vienne à recevoir le soutiens d'un membre du PCF, le bien nommé Philippe Marx qui, depuis, se répand en excuses, déclarant qu'il ne connaissait pas ce bon Soral ? S'il ne le connaissait pas, voilà qui est grave de la part d'un responsable politique, mais nous savons bien, ici, que les gauchistes ont plutôt tendance à être irresponsables. Toute leur histoire politique le prouve. Mais ça n'est pas cela qui est intéressant dans cet incident. Ce qui est intéressant, une fois de plus, c'est que cela montre l'indéniable proximité mentale entre les Rouges et les Bruns. Rouges et Bruns que je ne porte pas dans mon coeur, en aucune manière.


Pour savoir de quoi qu'j'vous cause... voyez l'article du Républicain Lorrain...

 

Rappelons, sobrement, quelques faits indiscutables.

En 1934, Adolf Hitler soulignait bien les liens qui existaient entre le National-Socialisme et le Communisme :

« Ce n’est pas l’Allemagne qui va devenir bolchevique mais le bolchevisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus il y a plus de liens qui nous unissent au bolchevisme que d’éléments qui nous en séparent. Il y a par-dessus tout, un vrai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie sauf là où il y a des Juifs marxistes. J’ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint que les anciens communistes soient admis dans le parti sans délai. Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui. » (Hermann Rauschning, "Hitler m'a dit")

Poursuivons dans "Mein Kampf" où Hitler se déchaîne contre le capitalisme et "la finance internationale", influencé par l’économiste allemand Gottfried Feder, qui deviendra un membre influent du parti nazi :

« A mes yeux, le mérite de Feder consistait en ceci, qu’avec une tranchante brutalité, il précisait le double caractère du capital : spéculatif, et lié à l’économie populaire ; et qu’il mettait à nu sa condition éternelle : l’intérêt. Ses déductions dans toutes les questions fondamentales, étaient tellement justes que ceux qui, a priori, voulaient le critiquer, en contestaient moins l’exactitude théorique qu’ils ne mettaient en doute la possibilité pratique de leur mise à exécution. Ainsi, ce qui, aux yeux des autres, était un point faible dans l’enseignement de Feder, représentait à mes yeux sa force. »

Toujours dans "Mein Kampf" :

« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenu le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »

Rappelons aux adorateurs du Caporal hystérique, comme aux communistes fans de Soral, que c'est la finance internationale et le capital de prêt qui ont permis à l'Allemagne de se reconstruire, au lendemain de la seconde guerre mondiale, qu'ils lui ont donné les moyens de tenir tête à la triste Allemagne de l'Est durant la guerre froide, et que ce sont encore eux qui ont présidé à la chute de l'abominable mur de Berlin ainsi qu'à la réunification d'un Peuple séparé par les jeux morbides de Hitler comme de Staline.

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17/02/2012

Le fils français caché d'Adolf Hitler : Info ou INTOX ?

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Adolf Hitler avait un fils français... qui était résistant durant la seconde guerre mondiale ! Incroyable mais, apparemment, vrai !

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Par JÉRÔME BÉGLÉ

Hitler aurait eu un fils avec une Française ! Celui-ci a voulu faire reconnaître sa terrible ascendance. Avant d'y renoncer sur les conseils de son avocat et de ses enfants... Récit, photos et documents d'époque.

 

"Maître, je suis le fils d'Hitler ! Dites-moi ce que je dois faire." François Gibault, avocat parisien, n'en croit pas ses oreilles. L'homme qu'il a devant lui est plutôt grand, parle un français parfait sans accent, et n'a rien d'un hurluberlu. Son histoire édifiante n'en est pas moins vraie.

Engagé en 1914 dans l'armée allemande, le caporal Adolf Hitler combat contre les troupes françaises près de Seboncourt en Picardie. De temps à autre, les soldats sont envoyés à l'arrière pour récupérer, reprendre des forces et parfois... s'amuser. À Fournes-en-Weppe, petite ville située à l'ouest de Lille, Hitler fait la connaissance de Charlotte Lobjoie, une jeune femme d'à peine 16 ans.

"Un jour, je faisais les foins, avec d'autres femmes, lorsqu'on vit un soldat allemand, installé de l'autre côté de la rue, révèle celle-ci à son fils bien des années plus tard. Il avait une sorte de carton et semblait dessiner. Toutes les femmes trouvèrent intéressant ce soldat et se montrèrent curieuses de savoir ce qu'il dessinait. Je suis désignée pour essayer de l'approcher." L'inconnu se montre attentif, puis chaleureux, et même amical avec la jeune paysanne. Commence alors une relation qui durera plusieurs semaines.

"Lorsque ton père était là - très rarement -, il aimait m'emmener dans des promenades à la campagne. Mais ces promenades se terminaient en général plutôt mal. En effet, ton père, inspiré par la nature, entreprenait un discours auquel je ne comprenais pas grand-chose. Ne pouvant s'exprimer en français, il déclamait en allemand, s'adressant à un auditoire absent. Si je parlais l'allemand, je ne pouvais le suivre, d'autant plus que l'histoire de la Prusse, de l'Autriche ou de la Bavière ne m'était pas familière, loin de là. Ma réaction mettait ton père en colère en me voyant rester de marbre à ses effets oratoires !" Sous le petit caporal perçait déjà le tribun illuminé...

Un soir de juin 1917, revenant un peu éméché d'une soirée avec un ami, il se fait très entreprenant auprès de Charlotte. En mars de l'année suivante naît un fils. Aux yeux des enfants du village, le petit Jean-Marie est un "fils de Boche". Souvent, il fait le coup de poing avec ses camarades pour laver cette infamie. Les années passent, et Charlotte refuse de s'exprimer sur les mystérieuses circonstances de la naissance de son fils. Pire, miséreuse et vaguement honteuse, elle délaisse son fils et le confie à la garde d'un couple plus aisé chez qui l'une de ses soeurs est employée. Cette "nouvelle famille" finira par adopter l'enfant en 1934. Son "vrai père" de son côté ne le reconnaît pas, refuse de le voir, mais continue de loin en loin à prendre des nouvelles de sa mère. Chose extraordinaire, au début des années vingt, sa famille d'adoption se retrouve propriétaire d'un immeuble à Francfort qu'elle ne paye pas...

 

Quelques semaines avant de mourir, au début des années cinquante, Charlotte avoue à son fils la véritable identité de son père. Le choc est terrible. "Afin de ne pas tomber dans l'anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma", raconta Jean-Marie Loret dans un livre (*) qu'il publia dans l'indifférence générale en 1981 aux éditions de l'Université et de l'Enseignement moderne.

 

Car au milieu des années soixante-dix, devenu adulte et père de famille, Loret souhaite faire officialiser sa triste ascendance. Il s'adjoint les services d'un historien, retourne sur les lieux de son enfance, interroge quelques rares témoins et diligente une série d'enquêtes : une expertise en méthode d'identification par la physionomie comparative(.PDF), une autre de l'Institut d'anthropologie et de génétique de l'université de Heidelberg(.PDF), qui montre notamment que père et fils ont le même groupe sanguin, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret(.PDF) ainsi qu'une comparaison graphologique des écritures des deux hommes(.PDF). Toutes aboutissent à la même conclusion. Jean-Marie Loret est sans doute le fils d'Adolf Hitler. Des photos plaident également pour cette thèse, tant il y a un "air de famille" entre les deux hommes...

Cette thèse a toujours fait l'objet d'une grande dispute entre historiens. En Allemagne et au Japon elle semble désormais acquise, tandis qu'en France, elle n'a jamais été sérieusement discutée. Pourtant d'autres éléments troublants émergent : il est établi que, pendant l'Occupation, des officiers de la Wehrmacht apportaient des enveloppes d'argent liquide à Charlotte. À la mort de sa mère, Jean-Marie Loret découvrira dans le grenier de la maison des toiles signées "Adolf Hitler" tandis qu'en Allemagne on mettra la main sur un portrait qui ressemblait trait pour trait à celui de sa mère...

"Lorsqu'il vient me voir en 1979, se souvient maître Gibault, j'ai devant moi un homme un peu paumé qui ne sait pas s'il doit se faire reconnaître comme le fils d'Adolf Hitler ou s'il doit effacer tout cela d'un trait de plume. Il éprouve ce que ressentent beaucoup d'enfants naturels : l'envie de retrouver un passé aussi lourd soit-il, mais la peur de retourner de vieilles boues. J'ai énormément parlé avec lui, jouant plus le rôle d'un psychologue que d'un avocat. Certes, il pouvait revendiquer une part des droits d'auteur de Mein Kampf et, pourquoi pas, des comptes en banque que le Führer avait peut-être ouverts en Suisse, mais à 60 ans passés était-ce raisonnable ? Après avoir conversé avec moi et avec ses enfants, il a de lui-même décidé de ne pas révéler son sulfureux état civil." Quelques mois plus tard, Jean-Marie Loret publie un livre qui passera inaperçu. Dans la France d'alors, Maurice Papon est ministre du Budget (de 1978 à 1981) tandis que François Mitterrand élu en mai 1981 reçoit René Bousquet à sa table. Au Japon, la télévision publique recevra dans ses studios ce curieux personnage qu'elle présentera comme le fils du dictateur nazi.

Ironie du sort, Jean-Marie Loret s'enrôle dès 1939 dans les corps francs qui se battirent en avant de la ligne Maginot. L'année suivante, son unité mène une bataille violente contre les troupes allemandes dans les Ardennes en 1940. Pendant l'Occupation, il est même contacté par le réseau de la Résistance OCM (Organisation civile et militaire) au sein duquel il porta le nom de "Clément". Ignorant alors ses origines, il devient naturellement un résistant aux armées hitlériennes. Bon sang saurait mentir...

 

(*) "Ton Père s'appelait Hitler" de J.-M. Loret et R. Mathot. Les Dossiers de l'Histoire, éditions de l'Université et de l'Enseignement moderne

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SOURCE : LE POINT (EXCLUSIF)

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Incroyable mais, apparemment, vrai ! Apparemment... car selon ATLANTICO (via Marianne) ce ne serait qu'un vulgaire BUZZ...

Croyez ce que vous voulez...

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C'est le buzz de la journée : depuis ce matin, le site du Point retrace "en exclusivité" l’histoire incroyable du fils caché français d’Adolf Hitler. Or, sur son site internet, l'hebdomadaire Marianne précise que Le Point "oublie toutefois de mentionner que l’histoire du fils caché français d’Hitler a trouvé son issue définitive en 2008". Date à laquelle le journaliste flamand Jean-Paul Mulders a mis un point final à cette histoire.

Le journaliste a en effet retrouvé la trace d’individus ayant un lien de parenté avec Hitler. En comparant leur ADN avec celui de Jean-Marie Loret (le soit disant fils caché du Führer), ils se sont aperçus qu'il n'y avait aucun lien de parenté entre les deux partis. Les résultats de ces tests ont été publiés dans le journal belge Het Laatste Nieuws en 2008, souligne Marianne.

Il s’appelle Jean-Marie Loret, il serait né pendant la Première Guerre mondiale de l’union entre une jeune Française, Charlotte Lobjoie et un jeune caporal allemand qui aurait été… Adolf Hitler. Le Point révèle, ou du moins rappelle, dans son édition cette semaine, que Jean-Marie Loret a publié un livre en 1981 dans lequel il révélait son ascendance. Mais l’ouvrage est passé totalement inaperçu.

Or, selon Le Point tout porte à croire que l’homme est bien le fils du Führer. Sa mère lui aurait avoué la vérité quelques semaines avant qu’elle ne meure. Traumatisé, il mettra 20 ans à entreprendre les démarches pour tenter de faire vérifier l’affirmation de sa mère. Qui semblerait concorder. Il fait réaliser, "une expertise en méthode d'identification par la physionomie comparative, une autre de l'Institut d'anthropologie et de génétique de l'université de Heidelberg, qui montre notamment que père et fils ont le même groupe sanguin, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret ainsi qu'une comparaison graphologique des écritures des deux hommes", écrit l’hebdomadaire. Et à voir les photos, il y a effectivement un air de ressemblance.

Par ailleurs, il serait établi que pendant l’Occupation l’armée allemande apportait régulièrement de l’argent à la mère de Jean-Marie Loret. Dans le grenier de sa mère, il découvrira également des toiles d’Hitler, de l’époque où celui-ci nourrissait encore des ambitions artistiques, bien que déjà recalé des Beaux-arts de Vienne.

Jean-Marie Loret a hésité à faire valoir des droits d'auteur sur Mein Kampf, voire à chercher à récupérer de l’argent sur des comptes d’Hitler en Suisse. Mais renoncera, notamment après en avoir parlé avec ses enfants.

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08/02/2012

Toutes les civilisations se valent-elles ? L'opinion du philosophe Robert Redeker

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"Qui croit sérieusement que la civilisation aztèque était égale à la civilisation espagnole ?"

Comment doit-on comprendre l’assertion du ministre Claude Guéant “Toutes les civilisations ne se valent pas” ? (hors contexte de la campagne électorale française) ?

Philosophiquement, rien n’est plus juste que ce propos. Si on le nie, on se trouve en face de grandes difficultés. Les civilisations dans lesquelles les sacrifices humains étaient obligatoires valaient-elles celles où ils sont proscrits ? Malgré certaines beautés, la civilisation aztèque ne valait pas la civilisation espagnole. Vivre, construire, édifier des civilisations signifie évaluer, s’évaluer soi-même comme capable de faire mieux que les autres. S’il existe un universel - par exemple les droits de l’homme, l’égalité, l’importance de la vie individuelle - alors les civilisations se hiérarchisent par rapport à leur plus ou moins grande proximité à cet universel. Elles ne se valent donc pas. Refuser cette évaluation ne revient pas seulement à refuser l’universalité, c’est aussi refuser l’idée de progrès. Si toutes les civilisations se valent, aucune n’est meilleure que d’autres et la barbarie ne peut être condamnée.

Comme accusent certains détracteurs, est-ce de la xénophobie que d’affirmer cela ?

On peut trouver choquantes par leur psittacisme les réponses-réflexes adressées par la gauche à M. Guéant. Dire que tout se vaut est dire que rien ne vaut, bref c’est la définition du nihilisme. La réaction de la gauche à ses propos montre à quel point celle-ci est encore le porte-parole du nihilisme. Elle n’est pas la voix du peuple, des sans-grade, mais celle, comme Nietzsche l’avait vu (en particulier lorsqu’il fustigeait le socialisme), du nihilisme. De plus, la xénophobie n'est pas condamnable en soi, elle ne peut-être tenue, au contraire du racisme, pour une faute morale. Le racisme est biologique (il regarde l’autre comme appartenant à une autre espèce), la xénophobie est politique (elle regarde l’autre comme appartenant à une autre cité, à un autre Etat). Le racisme brise l’unité biologique de l’humanité, quand la xénophobie renforce les entités politiques. La vertu civique et la xénophobie vont souvent ensemble. Rien de grand dans l’histoire de l’humanité - y compris la Révolution française, en particulier dans son moment expansionniste - ne s’est fait sans un sentiment de supériorité teinté de xénophobie.

Dire cela maintenant, fait-il partie d’une stratégie électorale de l’UMP face au FN en France ?

Probablement. Mais ce n’est pas parce qu’un énoncé aurait pu être prononcé par le FN ou pour attirer les électeurs du FN qu’il est faux. Donnons un exemple inverse, sur la même thématique, d’un énoncé prononcé par un politicien hautement respectable, et faux pour autant. Voici ce qu’a dit Léon Blum dans un discours devant l’Assemblée nationale le 9 juillet 1925 : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation." Bien que prononcée par un socialiste légendaire, l’ami du philosophe Alain et le futur chef du Front Populaire, la phrase de Léon Blum n'est pas vraie du fait de l’emploi du concept de race, scientifiquement contestable. La rectitude de l’intelligence doit inciter à juger les propos selon leur contenu plus que selon l’opinion que l’on se fait de leurs locuteurs.

 

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