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27/11/2011

Esclave par Nature

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« Il est donc possible, disons-nous, d’observer d’abord dans tout vivant l’autorité d’un maître d’esclaves et celle d’un homme d’Etat, car l’âme commande au corps avec l’autorité d’un maître et l’intellect commande à l’appétit avec l’autorité d’un homme d’Etat ou d’un roi. Ici il est évident que la soumission à l’âme est aussi naturelle et avantageuse pour le corps que la soumission à l’intellect et à la partie raisonnable l’est pour la partie affective, tandis que leur égalité ou l’inversion de leurs rapports leur est à tous nuisible. Le même rapport se retrouve entre l’homme et les autres animaux : les animaux domestiqués ont une nature meilleure que les animaux sauvages et pour eux tous il vaut mieux être soumis à l’homme, car ils y trouvent leur sécurité. De plus la relation du mâle à la femelle est par nature celle de supérieur à inférieur, de gouvernant à gouverné ; ce principe s’applique nécessairement de même à tous les hommes. Tous les êtres donc qui sont aussi différents des autres que l’âme l’est du corps et l’homme de la brute (tel est le cas de tous ceux dont l’activité se réduit à user de leur corps et qui tirent par là le meilleur parti de leur être) sont par nature esclaves : mieux vaut pour eux, tout comme dans les cas mentionnés, être soumis à ce genre d’autorité. Ainsi celui-là est esclave par nature qui peut appartenir à un autre (aussi lui appartient-il en fait) et qui n’a part à la raison que dans la mesure où il peut la percevoir, mais non pas la posséder lui-même. Les autres animaux ne perçoivent pas la raison, mais obéissent à des impressions. Quant à leur utilité, la différence est mince : esclaves et animaux domestiques apportent l’aide de leur corps pour les besognes indispensables. »

ARISTOTE, Politique Tome I, Livre I, V, 6-9

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Pénétrer l'espace de ma transfiguration

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Ce qui importe, en premier lieu, c'est de parvenir à mobiliser mes forces, mobiliser ma rage d'être au monde avec amour. Je crains que cela ne puisse se trouver que dans l'Ombre du désespoir le plus brûlant. Et j'écris "brûlant" sans penser au feu du Désir. J'écris "brûlant" en pensant au souffre de l'Enfer. Et l'Enfer, semble-t-il, étend ses cercles concentriques jusqu'en nos terrestres contrées.

Il me faut transcender mes actes, pénétrer l'espace de ma transfiguration. La haute discorde, le conflit saint se situe bien là. Le désaccord qui accorde et élève.

Faits à l'Image de Dieu notre devoir est d'être des singularités luminescentes.

Chaque jour je me dois de parvenir à fonder une façon d'être seul au monde, même au milieu de la dense foule et de sa vulgaire promiscuité. Être seul avec soi-même mais délesté de sa néfaste charge. Millénaires de merde et lourdeur de la filiation. Être seul avec soi-même mais sous le bras de Dieu et son oeil souriant. Car être uniquement seul avec soi-même c'est déjà être avec le Diable.

Combien je suis fatigué d'avoir affaire à la tiédeur, à la triste ignorance... ou aux très nombreuses nuques raides qui ignorent à quel point c'est une guerre totale qui est engagée à l'intérieur, comme un cataclysme essentiel, primordial... avant la conflagration universelle externe. Et qu'il ne sert à rien de faire des phrases ou de lancer des anathèmes politiques puisque les seuls qui vaillent sont d'ordre spirituels et qu'ils sont déjà promulgués par Dieu et ses Nobles Anges. Les listes sont sans fin.

Quel abattement, quelle affliction, quelle amertume, que de mesurer l'angoisse, le chagrin, le désenchantement, le deuil et la douleur, la grisaille d'âme, la lassitude et la poussiéreuse mélancolie, la morose nostalgie, le serrement de coeur qui frappent tant de nobles êtres persuadés par l'aveuglement de leur orgueil, qu'ils évoluent sous les bons auspices de Dieu en personne alors qu'ils sont desséchés comme des sépulcres blanchis. Que d'agitation.

« Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. » Matthieu 24 : 23,24

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Chrétiens d'Orient : la Mort ou l'Exil... (Canal + : Spécial Investigation)

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A regarder jusqu'au bout, si vous ne l'avez pas vu sur Canal + ...

 



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26/11/2011

Go ahead Punk ! Make my day !

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Il n’y a pas d’oeuvre civilisatrice sans amour

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« Il n’y a pas d’oeuvre civilisatrice sans amour, et celle de la France fut immense. Sans nos missionnaires, nos soldats, nos marins, nos découvreurs, nos administrateurs, et même nos commerçants, qui bâtirent l’Empire colonial français aujourd’hui disparu, des dizaines de millions d’individus sur cette terre ne seraient jamais sortis de la nuit. Et si certains y retournent aujourd’hui, c’est parce que nous ne sommes plus là pour éclairer leur chemin.

La France était un pays conquérant, certes, parce que c’était un pays fort et qui croyait en son destin. Ne suivez pas ceux qui vous disent qu’ il faut renier tout cela aujourd’hui. Soyez-en fiers, au contraire ! Pendant des siècles et des siècles, depuis la Première Croisade en 1095 jusqu’aux derniers combats d’Indochine et d’Algérie hier encore, la France a lancé les meilleurs des siens aux lointaines frontières du vaste monde. Pendant près de neuf cents ans, avec des fortunes diverses, elle s’est imposée aux quatre coins de la planète. Mais nos conquérants, toujours, pacifiques ou combattants, à l’échelle de leurs conquêtes, étaient tragiquement peu nombreux.

Combien se comptaient les Francs sous les murs de Jérusalem, le 15 juillet 1099 ? de 150 000 au départ, ils n’étaient plus que 12 000 et combattaient à un contre dix. Et c’est à un contre cinquante ou cent qu’ils se maintinrent en Terre Sainte pendant près de deux siècles ! Et les compagnons de Champlain, au Canada, pour fonder la Nouvelle-France, combien croyez-vous qu’ils étaient ? Quelques dizaines. Et les soldats de Lyautey, au Maroc ? Quelques milliers. Imaginez aussi la solitude de nos officiers, dans tel ou tel poste d’Afrique ou du Sahara, tenant des milliers de kilomètres carrés avec une demi-douzaine de tirailleurs ou de méharistes indigènes... et le drapeau. La force ? Non. Ou plutôt si : la seule force de la foi, celle qui soulève les montagnes.

Car il faut que vous appreniez ceci, même si l’on vous assure du contraire : ils apportaient une espérance, une autre vision de l’homme plus conforme à la charité et à la dignité, un souci du prochain jusque-là inconnu de ces peuples qu’ils soumettaient. »

Jean Raspail, Préface au livre de Henri Servien, Petite Histoire des colonies et missions françaises

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25/11/2011

25 Novembre 1970

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24/11/2011

Dialoguer avec les forces inconscientes

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« Nous avons vu que les forces inconscientes peuvent prendre le pouvoir et nous manipuler si nous refusons de les reconnaître et de dialoguer avec elles. Les personnes qui sont absolument convaincues d'être bonnes et justes, qui n'ont pas le moindre doute sur leur droiture et leur honnêteté sont celles qui risquent le plus d'être manipulées par leur ombre. Elles refusent de voir la part ténébreuse qui se cache en elles et n'ont pas compris que chaque acte comporte à la fois un côté lumineux et une face obscure. Le dévouement constant envers autrui, par exemple, est évidemment un acte digne d'admiration, mais il peut obéir à des motivations peu avouables. En aidant quelqu'un, on acquiert du pouvoir sur lui et on peut le rendre dépendant au point qu'il ne pourra plus se passer de nous. Les gens qui veulent aider les autres devraient impérativement apprendre à reconnaître leur ombre. Sans cette prise de conscience, ils risquent en toute bonne foi de commettre des dégâts parfois irréparables. Il en va évidemment de même pour toutes celles et ceux qui rêvent de changer le monde. »

Carl Gustav Jung, Le pouvoir du miroir

 


Martin Wittfooth - "Domini canis"

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Que des bonnes Nouvelles !

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En Israël, Salomon est assis à la terrasse d’un café, en train de lire un journal en arabe.

Moshé, un de ses amis qui se trouve dans la même brasserie, remarque cet étrange phénomène. Très contrarié, il s’approche de lui et dit :


« Salomon, avez-vous perdu votre esprit ? Pourquoi vous lisez un journal arabe ? »

- Salomon répond :

« Avant je lisais les journaux juifs, mais qu’ai-je trouvé ?

Juifs persécutés,

Israël est attaqué,

les Juifs disparaissent par l’assimilation,

les mariages mixtes,

et les Juifs vivent dans la pauvreté en Israël.



 Donc je suis passé au journal arabe

Maintenant je trouve : Les Juifs possèdent toutes les banques,

les Juifs contrôlent les médias,

les Juifs sont tous riches et puissants,

les Juifs gouvernent le monde,

50 % des «prix NOBEL» dans le monde ont été attribués à des Juifs...


Dans ce journal je ne trouve que de bonnes nouvelles !!! »

 

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23/11/2011

3D Porno

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C'est rigolo...

 


Cliquez sur la photo

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Poésie

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« Ainsi, le principe de la poésie est strictement et simplement l'aspiration humaine vers une beauté supérieure, et la manifestation de ce principe est dans un enthousiasme, une excitation de l'âme, – enthousiasme tout à fait indépendant de la passion qui est l'ivresse du cœur, et de la vérité qui est la pâture de la raison. Car la passion est naturelle, trop naturelle pour ne pas introduire un ton blessant, discordant, dans le domaine de la beauté pure, trop familière et trop violente pour ne pas scandaliser les purs désirs, les gracieuses mélancolies et les nobles désespoirs qui habitent les régions surnaturelles de la poésie. »

Charles Baudelaire, "Théophile Gautier" in "L'art romantique"

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22/11/2011

Paul Weller & Portishead : Wild Wood

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Paul Weller

 

Portishead

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Cubernesis

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« Bien loin d’être actif et producteur, travailleur qui s’y connaît et aménage son monde par son maniement, l’homme d’aujourd’hui est réactif, il répond à des signaux dont le flux annihile distance et proximité. Il est ainsi fondamentalement assisté par un dispositif technologique qui l’a dépossédé de tous ses savoir-faire, et en vérité, qui l’a dépossédé de sa propre existance : il suffit de supposer comme le faisait Heidegger que disparaissent soudainement de toute la surface de la terre tous les téléphones, radios et téléviseurs, et d’imaginer "la perplexité, l’ennui, le vide qui envahiraient d’un coup l’homme, venant bouleverser de part en part son quotidien" (Heidegger, Le Dispositif, GA 79, p. 39), pour mesurer à quel point l’homme est dépendant – au sens toxicologique du terme – de ce dispositif de transmission d’informations.

L’époque où le tout de l’étant est pris dans un tel flux de transissions d’informations est alors celle de l’informatique : mais l’informatique ne transmet des informations qu’en tant que celles-ci sont des signaux. Le terme d’informatique dissimule la nature réelle du signal, en le réduisant à une information en soi neutre : mais le signal n’est jamais simple donnée ; il n’est pas non plus signe, sa structure n’est pas le renvoi mais le commandement. "Commandement" en grec se disait cubernesis, d’où vient le mot "cybernétique". L’informatique est en réalité cybernétique. Née pendant la seconde guerre mondiale, développée pendant la guerre froide, la cybernétique est issue de recherches sur la défense anti-aérienne, et de la tentative pour émanciper la riposte des limites propres aux comportements humains. Ainsi le système anti-aérien mesure en continu la position et la vitesse des avions ennemis, prévoit leur trajectoire, transmet l’information au lance-missile le mieux placé, qui ajuste son tir et décide la mise à feu sans aucune intervention humaine : ce dispositif fournit la logique même de la cybernétique, c'est-à-dire la réduction de toute situation à une quantité d’informations, la transmission d’informations d’un appareil à l’autre, et la capacité de redéfinir un fonctionnement à partir des informations reçues. Il faut donc reconnaître avec Heidegger que la cybernétique constitue "la nouvelle science fondamentale" (Heidegger, La fin de la philosophie et la tâche de la pensée, GA 14, p. 72), c'est-à-dire le mode de constitution du tout de l’étant, et c’est ce qui permet ainsi de comprendre la prééminence de la signalétique : en étant exposé aux signaux, l’homme occupe aujourd’hui la fonction du lance-missile dans le système anti-aérien – il reçoit une quantité d’information, adapte son comportement en fonction de ces informations, et prend sa décision après un calcul de l’optimum, il n’est rien d’autre qu’un calculateur égotique.

Si donc la cybernétique se définit par l’automatisation des processus, elle se définit également par un nouveau rapport homme/machine, qui intègre les hommes dans des dispositifs de plus en plus complexes, dont ils ne sont que des pièces, les plus imparfaites parce que toujours susceptibles d’introduire la fatale "erreur humaine" dans le processus. La cybernétique est en cela a science du contrôle des vivants par la machine ; le moment cybernétique est celui de la fin de la différence entre vivant et machine par quoi se parachève l’indifférenciation de toutes choses propre à l’appareillement.

Heidegger à la fin de sa vie avait mi en garde contre la montée en puissance de la cybernétique : sur cette science, écrivait-il en 1967, "repose la possibilité de l’auto-régulation, l’automatisation d’un système moteur. Dans la représentation du monde par la cybernétique, la différence entre les machines automatiques et les êtres vivants est abolie […] L’homme lui aussi a sa place assignée dans cette uniformité du monde cybernétique". (Heidegger, "La provenance de l’art et la destination de la pensée", Cahier de l’Herne Heidegger, p. 88). »

Jean Vioulac, L’époque de la technique. Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique

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21/11/2011

Kenny Burrell : Wavy Gravy

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KENNY BURRELL

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C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique

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« En fournissant les concepts pour une domination de plus en plus efficace de tout objet en général, la science fournit de ce fait des outils conceptuels qui peuvent aussi bien servir à la domination de l’homme. Bien plus, elle favorise une telle domination.
L’exploitation de l’homme, à cause même de la neutralité morale de la science devient un simple problème "technique" qui doit être résolu rationnellement.

"L’organisation scientifique, la division scientifique du travail", l’analyse qui consiste par exemple à décomposer la force de travail en petites unités de temps abstraites et interchangeables, relèvent de la même volonté de domination et d’efficacité rationnelle que la mathématisation de la nature. Il s’agit donc d’une quantification et on élimine ce qui n’est pas quantifiable.

 Ainsi, sans être lié explicitement à un projet politique, social ou économique déterminé, la science rend possibles toutes sortes de projets particuliers de domination. Comme elle contient implicitement la transformation de tout objet en instrument capable d’exécuter des opérations mesurables, elle contient aussi "l’instrumentalisation des hommes".

Sur le plan politique, l’esprit scientifique agit dans le sens du maintien et du renforcement de l’ordre établi et ce pour plusieurs raisons : il aide à formaliser, à rationaliser, à rendre plus fonctionnelles les institutions en place et les structures sociales existantes, sans évidemment les remettre en question ; d’autre part il affecte d’u coefficient d’irréalité et tend à rejeter toutes les idées qui ne peuvent pas être soumises au critère de l’objectivité mathématique.

Sur le plan social, la rationalité scientifique exige que la fonction de l’individu soit "contrôlée" et calculée, car il n’est pas rationnel qu’il puisse se déterminer lui-même librement sans entrer en conflit avec une organisation générale de la société.


 
 Ainsi il existe dans la société industrielle une relation étroite entre le caractère unidimensionnel de la science et celui du monde de la vie quotidienne. Pas plus que la science, la technologie ne peut être considérée comme "neutre", à partir du moment où l’on s’aperçoit qu’elle n’existe pas "à part" mais qu’elle définit un mode de pensée et d’existence sociale universelle. La technique est un horizon et une base pour la science elle-même : à plus forte raison, elle pénètre la vie sociale, la vie politique. Il y a une relation double : les hommes sont pris dans le processus technique et ils se comprennent à partir de lui. "Quand la technique devient la forme universelle de la production matérielle, elle circonscrit une culture toute entière ; elle projette une totalité historique, - un monde". C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique ; l’unidimensionnel, c’est la Technique. »

Michel Haar, L’homme unidimensionnel de Marcuse

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Du comportement "musulmanesque" des catholiques

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Le récent comportement "musulmanesque" de certains catholiques ne m'a convaincu que d'une seule chose : ils sont prêts à la dhimmitude. Ils s'entendront très bien avec leurs nouveaux maîtres puisqu'ils cultivent les mêmes réflexes et leur conversion suivra de près leur nouvelle soumission. Comment ne peuvent-ils comprendre, une fois pour toute, que les moissons du Seigneur ont commencé et qu'il faut les laisser suivre leur cours...

Voyez ce que souligne l'excellent Didier Goux sur son non moins excellent blog...

« Christianophobie par ici, cathophobie par-là, le champ lexical des médias cathos tourne en boucle. Encore une fois, nous nous mettons à la remorque culturelle et sémantique du monde. Dans une reconfiguration médiocre et branchée du terme de xénophobie, l'absurde concept d'homophobie fit son apparition. Nous nous sommes alors tous gaussés de cette façon de torturer la langue pour servir l'idéologie ambiante. Quelque temps après, c'est l'islam qui allait chercher, dans la sémantique homosexuelle, son droit à gémir et à se faire plaindre, comme communauté discriminée, en inventant l'islamophobie. Pas certain d'ailleurs que le prophète ait beaucoup aimé cet emprunt sémantique à la communauté gay. Et voilà que gogo catho veut lui aussi son droit à gémir et à se faire plaindre, et nous invente la cathophobie ou la christianophobie. Alors soyons clairs entre nous, ce bricolage conceptuel sonne complètement faux pour dire le rapport de Jésus au monde, de l'Église au monde, donc du chrétien au monde. Nous ne sommes pas une communauté en mal de reconnaissance qui se “victimise” pour exister. Le Christ ne se plaint pas d'être une victime, il choisit de l'être, et se donne librement par amour. Peut-on imaginer sainte Blandine dénoncer dans l'arène la cathophobie lyonnaise ! Aucun des martyrs n'a revendiqué le droit d'être aimé du monde, seulement celui d'aimer Jésus. Il ne s'agit pas ici de justifier les attaques contre le Christ ou l'Église, ou de justifier l'inaction des chrétiens mous ; il s'agit juste de se défaire d'une sémantique ridicule, menteuse, réductrice et manipulatrice, qui ne peut signifier ni l'Histoire du salut ni l'incommensurable amour de Dieu pour nous. »

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20/11/2011

Slogans

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Tous ces bobos qui invoquent la liberté de conscience et qui l'ont, en vérité, vendue. Ils clament la liberté de pensée et d'expression et ne savent que vociférer des slogans.

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Je respecte votre opinion...

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19/11/2011

Someday a real rain will come and wash all the scum off the streets...

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18/11/2011

TALK TALK : After the Flood

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Sang soulless loud
Herding step on flesh
And nothing else
To well
To drown and drown
Sleight of reason
How they come
Cain in number

Alone
The crowd
Spurning step by state
Blame something else
Thirsting
Within without
Sighted
Weeded
How they run
Stain in number

Shake my head
Turn my face to the floor
Dead to respect
To respect to be born
Lest we forget who lay

 

TALK TALK

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16/11/2011

Bat For Lashes : Daniel

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BAT FOR LASHES

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Gellassenheit

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« Les organisations, appareils et machines du monde technique nous sont devenus indispensables, dans une mesure qui est plus grande pour les uns et moindre pour les autres. Il serait insensé de donner l’assaut, tête baissée, au monde technique ; et ce serait faire preuve de vue courte que de vouloir condamner ce monde comme étant l’œuvre du diable. Nous dépendons des objets que la technique nous fournit et qui, pour ainsi dire, nous mettent en demeure de les perfectionner sans cesse. Toutefois notre attachement aux choses techniques est maintenant si fort que nous sommes, à notre insu, devenus leurs esclaves. Mais nous pouvons nous y prendre autrement.

Nous pouvons utiliser les choses techniques, nous en servir normalement mais en même temps nous en libérer de sorte qu'a tout moment nous conservions nos distances à leur égard. Nous pouvons faire usage des objets techniques comme il faut qu'on en use. Mais nous pouvons en même temps laisser à eux mêmes comme ne nous atteignant pas dans ce que nous voulons de plus intime et de plus propre. Nous pouvons dire "oui" à l'emploi inévitable des objets techniques et nous pouvons en même temps lui dire "non" en ce sens que nous les empêchions de nous accaparer et ainsi fausser, brouiller et finalement vider notre être. Mais si nous disons ainsi à la fois "oui" et "non" aux objets techniques notre rapport au monde technique ne devient-il pas ambigu et incertain? Tout au contraire : notre rapport au monde technique devient merveilleusement simple et paisible. Nous admettons les objets techniques dans notre monde quotidien et en même temps nous les laissons dehors, c'est-a-dire que nous les laissons reposer sur eux-mêmes comme des choses qui n'ont rien d'absolu, mais qui dépendent de plus haut qu'elles. […]. Un vieux mot s’offre à nous pour désigner cette attitude du oui et du non dits ensemble au monde technique : c’est le mot Gellassenheit, sérénité, égalité d’âme. Elle permet de rester dans le monde technique mais à l’abri de sa menace. »

Martin Heidegger, Questions II & IV

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15/11/2011

Cette culture prospère de la médiocrité

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« Car je haïssais, je détestais, je maudissais tout ça du plus profond de moi : cette satisfaction, cette santé, ce bien-être, cet optimisme entretenu par le bourgeois, cette culture prospère de la médiocrité, de la normalité, de la moyenne. »

Hermann Hesse, Le Loup des Steppes

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Jimi Hendrix : Foxy Lady

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Maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance

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« C'est du dessous de ma paupière, c'est du fond de la rivière que ces mots sont venus au monde. Au commencement, oui était l'écriture, de hautes lettres trop serrées, disgracieuses, qui se disputent la place et entravent l'envol de la phrase. L'un dira que les mots ne se pressent guère d'atteindre le point, l'autre que quelque chose les retient, et tous diront, moi le premier, qu'en vérité ils voudraient pouvoir encore reculer, rebrousser chemin, mais qu'il n'est plus temps. Il faut leur offrir une dernière chance de remplir la ligne, de respirer à pleins poumons d'une marge à l'autre, maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance. »

Marek Bienczyk, Tworki

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14/11/2011

Bat For Lashes : What's a girl to do

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BAT FOR LASHES

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