12/07/2011
La traite négrière par les arabo-musulmans...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
En guise de révision... il ne faut pas hésiter à remettre les choses sur la table.
Pensez à monter le son sur l'écran...
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Crise planétaire
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les symptômes d'une crise planétaire qui va s 'accélérant sont manifestes. On en a de tous côtés cherché le pourquoi. J'avance pour ma part l'explication suivante la crise s'enracine dans l'échec de l'entreprise moderne, à savoir la substitution de la machine à l'homme. Le grand projet s'est métamorphosé en un implacable procès d'asservissement du producteur et d'intoxication du consommateur. La relation de l'homme à l'outil est devenue une relation de l'outil à l'homme. Ici il faut savoir reconnaître l'échec. Cela fait une centaine d'années que nous essayons de faire travailler la machine pour l'homme et d'éduquer l'homme à servir la machine. On s'aperçoit maintenant que la machine ne "marche" pas, que l'homme ne saurait se conformer à ses exigences, se faire à vie son serviteur. Durant un siècle, l'humanité s'est livrée à une expérience fondée sur l'hypothèse suivante : l'outil peut remplacer l'esclave. Or il est manifeste qu'employé à de tels desseins, c'est l'outil qui de l'homme fait son esclave. La dictature du prolétariat et la civilisation des loisirs sont deux variantes politiques de la même domination par un outillage industriel en constante expansion. L'échec de cette grande aventure fait conclure à la fausseté de l'hypothèse. La solution de la crise exige une radicale volte-face : n'est qu'en renversant la structure profonde qui règle le rapport de l'homme à l'outil que nous pourrons nous donner des outils justes. L'outil juste répond à trois exigences : il est générateur d'efficience sans dégrader l'autonomie personnelle, il ne suscite ni esclaves ni maîtres, il élargit le rayon d'action personnel. L'homme a besoin d'un outil avec lequel travailler, non d'un outillage qui travaille à sa place. Il a besoin d'une technologie qui tire le meilleur parti de l'énergie et de l'imagination personnelles, non d'une technologie qui l'asservisse et le programme. »
Ivan Illich, La convivialité
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11/07/2011
Intensification
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Volé sur le Blog d'élite ILYS...
« Les vacances ne sont pas du tout une alternative à la congestion et à la promiscuité des villes et du travail. Au contraire : on cherche l’évasion dans une intensification des conditions de vie ordinaire, dans une aggravation délibérée : plus loin de la nature, plus près de l’artifice, de l’abstraction, de la pollution totale, stress, forcing, concentration, monotonie bien supérieur à la moyenne – tel est l’idéal de la distraction populaire. Personne ne songe à se retirer de l’aliénation, mais à s’y enfoncer jusqu’à l’extase. Ça, c’est les vacances. Et le bronzage joue comme preuve surnaturelle de cette acceptation des conditions de la vie normale.
(…)
L’été on entend les chiens hurler le soir, on voit les insomniaques soigner leurs plantes verte en pleine nuit, on lit dans les yeux ternes et brûlants cette euphorie angoissée caractéristique des journées plus longues, du soleil implacable, de cette extraversion de la chaleur qui pousse à une jouissance physique pure et sans objet, et qui correspond pour beaucoup à une situation proche du suicide. Ceux qui restent dans la ville ont des airs de funambule. Ils savent qu’en l’absence des autres ils assurent l’intérim de la socialité, à peu près comme ils arrosent les géraniums de leur voisin en son absence – mais tous assument cependant un rôle historique et théâtral : les uns celui d’abandonner la cité vers on ne sait quel exode de plaisir, les autres celui de veiller sur le décor. En fait c’est un jeu de catastrophe. La ville joue son exode, elle se vide sans avoir été bombardée elle se livre à ses esclaves (les immigrés) dans une saturnale éphémère.
(…)
L’angoisse propre au loisir de la Côte. Trop de beautés naturelles artificiellement rassemblées. Trop de villas, trop de fleurs. Villegiatura, Nomenklatura : même combat. Même privilège artificiel, qu’il soit celui de la bureaucratie politique ou de la luxuriance du mode de vie. Nature pourrie par le loisir, expurgée de toute barbarie, écœurante de facilité – jour peut-être ce climat de rêve, cette canicule de luxe exploseront en un incendie de forêt définitif. »
Jean Baudrillard, Cool Memories I
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10/07/2011
Arcade Fire : Neon Bible
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
A vial of hope and a vial of pain,
In the light they both looked the same.
Pourred them out on into the world,
On every boy and every girl.
It's in the Neon Bible, the Neon Bible
Not much chance for survival,
If the Neon Bible is right.
Take the poison of your age,
Don't lick your fingers when you turn the page,
What I know is what you know is right,
In the city it's the only light.
It's the Neon Bible, the Neon Bible
Not much chance for survival,
If the Neon Bible is right.
Oh God! well look at you now !
Oh! you lost it, but you don't know how !
In the light of a golden calf,
Oh God! I had to laugh !
Take the poison of your age,
Don't lick your fingers when you turn the page,
It was wrong but you said it was right,
In the future I will read at night.
In the Neon Bible, the Neon Bible
Not much chance for survival,
If the Neon Bible is true.
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L'homme ne se nourrit pas seulement de biens et de services
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je crois qu'il faut inverser radicalement les institutions industrielles, reconstruire la société de fond en comble. Pour être efficient et rencontrer les besoins humains qu'il détermine aussi, un nouveau système de production doit retrouver la dimension personnelle et communautaire. La personne, la cellule de base conjuguent de façon Optimale l'efficacité et l'autonomie : c'est seulement à leur échelle que se déterminera le besoin humain dont la production sociale est réalisable. Qu'il se déplace ou qu'il demeure, l'homme a besoin d'outils. Il en a besoin pour communiquer avec autrui comme pour se soigner. L'homme qui chemine et prend des simples n'est pas l'homme qui fait du cent sur l'autoroute et prend des antibiotiques. Mais chacun ne peut tout faire par soi et dépend de ce que lui fournit son milieu naturel et culturel. L'outil et donc la fourniture d'objets et de services varient d'une civilisation à l'autre.
L'homme ne se nourrit pas seulement de biens et de services, mais de la liberté de façonner les objets qui l'entourent, de leur donner forme à son goût, de s'en servir avec et pour les autres. Dans les pays riches, les prisonniers disposent souvent de plus de biens et de services que leur propre famille, mais ils n'ont pas voix au chapitre sur la façon dont les choses sont faites, ni droit de regard sur ce qu'on en fait. Dégradés au rang de consommateurs-usagers à l'état pur, ils sont privés de convivialité. J'entends par convivialité l'inverse de la productivité industrielle. Chacun de nous se définit par relation autrui et au milieu et par la structure profonde des outils qu'il utilise. Ces outils peuvent se ranger en une série continue avec, aux deux extrêmes, l'outil dominant et l'outil convivial. Le passage de la productivité à la convivialité est le passage de la répétition du manque à la spontanéité du don. La relation industrielle est réflexe conditionné, réponse stéréotypée de l'individu aux messages émis par un autre usager, qu'il ne connaîtra jamais, ou par un milieu artificiel, qu'il ne comprendra jamais. La relation conviviale, toujours neuve, est le fait de personnes qui participent à la création de la vie sociale. Passer de la productivité à la convivialité, c'est substituer à une valeur technique une valeur éthique, à une valeur matérialisée une valeur réalisée.
La convivialité est la liberté individuelle réalisée dans la relation de production au sein d'une société dotée d'outils efficaces. Lorsqu'une société, n'importe laquelle, refoule la convivialité en deçà d'un certain niveau, elle devient la proie du manque; car aucune hypertrophie de la productivité ne parviendra jamais à satisfaire les besoins créés et multipliés à l'envie. »
Ivan Illich, La Convivialité
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09/07/2011
Dans les lieux...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« J'ai traîné bien des soirs dans les lieux. Je traîne tous les soirs de ma vie, chassé de ma chambre par la peur de mon œuvre, par le geste instinctif de retarder l'exil dans le meilleur de moi-même, par l'appétit d'ajouter encore au trésor sur lequel je croupirai plus tard comme un cadavre. Immonde humilité, faible lâcheté, probable désintéressement de moi-même en tant que bête à concours, bête mise à prix.
Autrefois, je restais dehors, je courais dans les rues pendant des heures comme sur les routes de la campagne, ne regardant même pas les hommes, n'ayant pas encore ce modeste besoin de l'amitié et de l'amour.
Ensuite, je suis allé où il y avait de la lumière, un entassement de camarades et de seins. Je m'en suis gorgé. Mais de cette éponge molle, à l'humidité profonde, je tire ma goutte. (...)
Je suis retourné aux Français pour voir les derniers rangs des familles, rongés par les divorces, les mariages d'argent, les maîtresses-dactylos, la pédérastie du cadet, la messe du dimanche, la Ruhr. Et en face d'eux les sociétaires comme des vicaires de paroisse d'embaucher à la ville, pour jouer les dernières marquises. Juifs qui peuvent être les conservateurs les mieux camphrés de tous les faux plis d'une tradition qu'on ne sait plus porter.
J'ai digéré les dîners, que je payais d'ailleurs à des amis qui n'en auguraient rien de bon, dans les petits théâtres qui sentent la truffe et le bidet parfumé. C'est là qu'on voit le mieux se mêler les putains et les honnêtes femmes et la veulerie détendre les moustaches des gardes municipaux. »
Drieu La Rochelle, L'Œil mort, in Quelques écrits "farfelus", Confessions, L'Herne 2007. Vie des Lettres (et des Arts), volume XV, 1924
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07/07/2011
La fierté d'être un homme
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La satisfaction du devoir accompli. La fierté d'être un homme : de tous les temps, le mâle a combattu pour le tribu, la femme et l'enfant. La considération des chefs, des camarades : au combat, l'homme se montre à nu. Il n'y a plus de grande gueule, de guerrier de caserne, de salon ou d'antichambre. »
Raoul Monclar, Catéchisme du combat
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06/07/2011
Les "listes noires", l'étouffement par le silence remplacent le camp de concentration
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« Dans les régimes dits "libéraux", le conformisme, si marqué soit-il, est d'une toute autre nature. Il ne renvoie pas à une doctrine officielle appuyée sur un bras séculier ; il est insinuant et diffus. Ce conformisme constitue, lui aussi, une censure ; mais cette censure ne ferme pas les journaux, ne condamne pas les "dissidents" à la prison, à l'exil ou à l'hôpital psychiatrique. Marcuse a parlé à ce propos de "tolérance répressive". En fait, le conformisme dans les régimes "libéraux", qui ne saurait être confondu avec le conformisme totalitaire, se caractérise par trois traits.
Il s'en tient à l'implicite et préfère présenter ses dogmes comme des évidences "scientifiques", comme on le voit par l'exemple des diverses idéologies qui ont cours dans l'ordre pédagogique ou économique.
En deuxième lieu, la défense du conformisme n'est pas directement assumée par l'Etat. Les "listes noires", l'étouffement par le silence remplacent le camp de concentration.
En troisième lieu, la censure du point de vue cognitif constitue moins un mécanisme de répression qu'un mécanisme d'inhibition. Elle appauvrit le champ des possibles parmi lesquels notre esprit pourrait exercer sa capacité d'élection. Elle ne nous interdit pas telle pensée, elle nous détourne de nous y arrêter. Elle surveille plus qu'elle ne punit. Comme elle n'est pas strictement centralisée, elle procède par addition de biais cumulatifs, qui produisent un consensus sur des "croyances négatives" plutôt que sur des "croyances dogmatiques". »
Raymond Boudon et François Bourricaud, Dictionnaire critique de la sociologie
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05/07/2011
Souveraineté
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« La solitude n’est donc pas seulement un désespoir et un abandon,mais aussi une virilité, une fierté et une souveraineté. »
Emmanuel Levinas, Le Temps et l’Autre
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Toute l'île venait à moi comme une femme
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je t'ai dit avoir été heureux sous les Tropiques. C'est violemment vrai. Pendant deux ans en Polynésie, j'ai mal dormi de joie, j'ai eu des réveils à pleurer d'ivresse du jour qui montait. Les dieux du jouir savent seuls combien ce réveil est annonciateur du jour et révélateur du bonheur continu que ne dose pas le jour. J'ai senti de l'allégresse couler dans mes muscles ; j'ai découvert Nietzsche ; je tenais mon oeuvre ; j'étais libre, convalescent, frais et sensuellement assez bien entraîné. J'avais de petits départs, de petits déchirements, de grandes retrouvées fondantes. Toute l'île venait à moi comme une femme. Et j'avais précisément, de la femme, là-bas, des dons que les pays complets ne donnent plus. »
Victor Segalen, Lettre à Henry Manceron
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L'image médiatique...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L'image médiatique... est toujours une représentation de cette vie: quelqu'un en train de parler, ou le fulgurant tir du gauche de l'ailier qui propulse le ballon au fond des filets. Qu'en cet ultime contact avec la vie, le projet de celle-ci soit de se démettre de soi, c'est à tout le moins de ne rien faire, c'est ce que démontre l'existence médiatique en tant que telle, une existence par le moyen des médias, où il s'agit de vivre non pas de sa propre vie mais de celle d'un autre, qui raconte, s'agite, frappe, se dénude ou fait l'amour à votre place. Parce que les instincts subsistent chez les téléspectateurs, inélaborés, dans leur manifestation la plus fruste -la force comme violence, l'amour comme érotisme, l'érotisme comme pornographie - et parce qu'il ne s'agit même pas pour ces instincts réduits à leur plus simple expression de s'actualiser pour de bon mais seulement d'obtenir quelque dérivatif imaginaire, parce que l'existence médiatique en général est cet assouvissement imaginaire, alors la télévision trouve son achèvement et sa vérité dans le voyeurisme, dans le scoop du siècle: l'assassinat collectif, par bandes de voyous interposées, d'imbéciles spectateurs d'un match de football, assassinat sur le mode spectaculaire de l'enfoncement, de la compression, de l'écrasement, de l'étouffement, du piétinement, de l'asphyxie. Horrible spectacle que cette vie renversée, foulée aux pieds, écrabouillée, aplatie, niée! Mais cette négation de la vie n'est pas différente de celle qui préside chaque jour au rassemblement de millions d'êtres humains devant leur petit écran, l'horreur de cette négation pas différente de celle du spectacle dont il leur fut donné de se repaître ce soir-là: en lui, c'est la vérité de l'existence médiatique, c'est leur propre vérité qui brilla un instant devant leur yeux hallucinés »
Michel Henry, La Barbarie
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03/07/2011
Black Country Communion à Paris, au Bataclan, le 19 Juillet prochain...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Le 19 Juillet au Bataclan... Glenn Hughes, le surivant revenu de tout, la Légende... The Voice of Rock comme on le surnomme, au sein de Black Country Communion, en compagnie de pas n'importe qui... Jason Bonham à la batterie -- fils de feu-John Bonham -- Jason qui a occupé le poste de son père au sein de Led Zeppelin à diverses reprises lors de re-formations diverses du groupe légendaire pour des concerts occasionnels dont le fameux concert de Décembre 2007 au London 02 Arena pour le Ahmet Ertegun Tribute Concert qui a fait le bonheur des gens présents à cet événement comme des Bootlegers, Derek Sherinian aux claviers, et Joe Bonamassa à la guitare. A ne louper sous aucun prétexte... s'il reste des places.
No Quarter (Led Zeppelin Cover)
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DSK : The Messiah is back
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Ce que l'on sait de Nafissatou Diallo, la présumée victime de DSK
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On me fait savoir que le retournement de situation dans l'affaire DSK n'est pas commenté par mes soins. Je me défilerais, voyez-vous, et je ne donnerais pas le même traitement à Georges Tron qu'à DSK, bien que je n'ai rien écrit ou posté à propos du masseur de pieds. Et patati et patata... faut que ça blah-blate sans cesse histoire de se donner bonne conscience pour demeurer accroché à ses crispations idéologiques comme une larve de pou à un poil de cul. Alors allons-y, jetons aux pieds de ces pauvres gens de quoi défaire leurs postures car, quoi qu'il advienne à l'avenir de cette affaire sinistre impliquant Dominique the Sex Killer, en ce qui me concerne le débat est clos.
D'abord Georges Tron... c'est probablement une autre petite crapule perverse qui ne mérite qu'une chose : dégager de ses fonctions et être puni pour ses actes si tout dans son affaire se révèle être vrai, car on n'use pas de son pouvoir, fut-il énorme ou modeste, pour exercer une pression sur quelqu'un afin d'en obtenir les faveurs sexuelles. Je ne puis être plus clair.
Par contre, Georges Tron n'était pas candidat à la présidentielle, jusqu'à son affaire c'était un illustre inconnu que la majeur partie des français ne connaissait pas comme ils ne connaissent pas non plus les autres pervers qui font la une des médias lorsque ceux-ci les portent sous le feu désagréable des projecteurs en raison des saloperies qu'ils commettent. Il faut tout de même savoir que 40% des prisonniers en France le sont pour des délits ou crimes à caractères sexuels, ce qui est beaucoup.
En outre, les socialistes passant leurs temps à donner des leçons de morale à la terre entière, mettant en avant sans cesse la bonne vertu de gauche sensée sauver la collectivité... et bien non, je ne trouve pas que Dominique the Sex Killer soit une appellation exagérée, comme on a pu me reprocher d'en avoir usé et abusé, au pays de la caricature et de la critique politique... au pays de Voltaire. D'ailleurs, je ne sais même pas si je l'ai déjà précisé, mais il me faut en ce cas passer aux aveux, Dominique the Sex Killer est une trouvaille de ma douce Irina qui, en tant que femme, ne se laisse pas impressionner par les porcs en cravate siégeant au sommet du monde (FMI) et exigeant un droit de cuissage comme au temps lugubre de la prima nocte. J'exagère encore ? Poursuivons de ce fait.
Ce débat est totalement clos en ce qui me concerne car les têtes qu'ont fait les socialistes se suffisent à elles-mêmes... les têtes qu'ont fait les socialistes ET la sphère médiatico-politique en général parfaitement au courant du comportement de goujat, de gougnafier de Dominique the Sex Killer...
Ce qui s'est passé l'autre matin à New York a, au final, démontré diverses petites choses que nos abrutis d'analystes franchouillards perçoivent très bien mais ne parviennent pas à exprimer car ça leur écorche les lèvres que de le formuler pleinement comme ça leur écorcherait le cul d'avoir fait des excès de tables épicés la veille.
- Après avoir crié au coup monté afin de sauver Saint Dominique the Sex Killer lui-même sensé sauver la France, tout le monde s'est précipité dans l'autre camp d'analyse en proclamant que la victime ne pouvait qu'être honnête car africaine et musulmane. Leur seconde baudruche s'est effondrée en un seul claquement de doigt, un papillonnement de cil.
- Quoi que Robert Badinter puisse dire de la détestable Justice Américaine, il faut reconnaître que son mode de fonctionnement oeuvre avec une parfaite objectivité traitant de la même manière un puissant qu'un dealer local sans envergure ou un citoyen lambda américain. Dominique the Sex Killer a été traité, jusqu'à présent, de manière totalement impartiale contrairement à l'affirmation de ses aveugles défenseurs névrosés.
- Le système de défense américain, les moyens déployés par le RICHE accusé tendaient, dés le départ, à indiquer que les avocats de Dominique the Sex Killer trouveraient de la matière à décrédibiliser l’accusatrice. Comme tout repose sur la crédibilité des parties, l’accusation ne va pas se battre pour une plaignante non crédible après connaissance des dernières informations la concernant. Même si elle a été vraiment victime de Dominique the Sex Killer, chose qu'à présent seuls eux-deux sauront à tout jamais, si il y a "non-lieu". Et avec ce "non-lieu" éventuel nous arrivons au coeur de la sortie de cette méprisable affaire.
On nomme "non-lieu" l'abandon d'une action judiciaire en cours de procédure, par le juge, qui survient lorsque les éléments rassemblés par l'enquête ne justifient pas une action plus avant, j'y reviendrai. Le "non-lieu" se distingue ainsi de l'opportunité des poursuites.
- Les amis de Dominique the Sex Killer confondent à dessein, ici, la créance, la confiance, la fiabilité de Nafissatou Diallo, sa crédibilité, ou plutôt son manque de crédibilité avec l'innocence éventuelle de l’accusé. C'est très rigolo de la part des socialistes qui vont nous asséner de grands "on vous l'avait bien dit" pour se refaire une bonne conscience. En d'autres occasions, lorsqu'un accusé de droite, par exemple, s'en sort de la même manière, les socialistes ne lâchent jamais l'affaire et passent leur temps à remuer le couteau dans la plaie, à tort ou à raison. Je ne manquerai pas, quant à moi, de le faire aussi pour Dominique the Sex Killer chaque fois que l'occasion m'en sera donnée. Cette affaire, à mes yeux, n’a fait que mettre en lumière un fait déjà connu depuis longtemps et par tout le monde : DSK est un harceleur sexuel, un malade mental qui, tout brillant qu'il est, a besoin plutôt de se faire soigner entre quatre murs que d'avoir des postes de responsabilité nationale. Qu’il y ait "non-lieu" ici par manque de crédibilité de cette pauvre Nafissatou Diallo ne changera rien à ce fait.
- Prétendre que DSK serait lavé de tout soupçon, c’est, à défaut d'être crétin ou de faire preuve de débilité profonde, être parfaitement déloyal, scélérat et félon. Et ces adjectifs qualificatifs correspondent parfaitement aux socialistes. Car, que je sache, Nafissatou Diallo ne s'est pas violenté le vagin et l'anus toute seule, ni rompu un ligament à l'épaule par elle-même. Ses hématomes ne sont pas apparus par une opération vaudou magique. Les éléments médicaux l'ont affirmé tout comme Debré a pu affirmer que le Sofitel, où DSK avait ses habitudes, a étouffé précédemment d'autres affaires. Bien entendu chacun aimerait avoir les sources de Debré, bien qu'il n'y ait pas de fumée sans feu.
Que DSK soit un "obsédé sexuel", cela ne me dérange pas du tout. Qu'il aille dans les boîtes échangistes, ça le regarde. Sa légèreté est une affaire entre lui, sa bite et son épouse. Ces choses que j'évoque indiquent une tendance mais ne sont pas, à mes yeux, condamnables, si ce n'est par Dieu. Ce que l'on attend d'un responsable politique c'est qu'il s'attelle aux dossiers dont il a la charge avec des résultats et que ceux-ci soient efficients, qu'il baise à hue et à dia ne regarde que lui. En revanche, ce qui me dérange profondément, c'est le fait qu'il ait un comportement qui le conduise au harcèlement systématique pur et simple. L'affaire New Yorkaise a surtout fait remonter à la surface et révélé les choses suivantes :
2°) L'affaire de cette journaliste australienne
3°) L'affaire de la hongroise au FMI
4°) L'affaire des jeunes filles blacks et beurs de Sarcelles qui évoluaient dans l'entourage socialiste de DSK, quand monsieur le maire avait affaire aux parents ou aux familles proches qui débarquaient armés à la Mairie pour lui faire la peau, tellement il avait une attitude de pervers avec elles et que ses "pompiers" étaient obligés de gérer sans arrêt les humeurs sexuelles de môssieur.
5°) Le fatras bordélique des amis de DSK ayant pris sa défense envers et contre tous les principes de gauche qu'ils avancent depuis 40 ans.
6°) Les féministes ringardes, tendance "chiennes de gardes" qui ont crié au scandale se proclamant toutes noires, africaines pauvres, violées par des puissants, ici un juif par dessus le marché, qui se retrouvent face à leur guimauve crasse avec leur ridicule clitoris érectile entre les jambes à réaliser qu'elles ont défendu une magouilleuse, menteuse, liée à la mafia.
7°) Les aveux des amis proches de DSK qui redoutaient le pire.
Prions, à présent, chers soeurs et chers frères, que Dominique the Sex Killer, le Messie tant attendu par les socialistes qui ont la tête dans le cul depuis des lustres, revienne vite reprendre les affaires du PS en main afin de ridiculiser davantage son camp comme notre pays qui doit encore descendre avant un sursaut éventuel. Et qu'on ne me fasse plus chier avec ce nimbus.
15:27 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Aiguiser ses propres exigences
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« Ce qui importe n'est pas que nous vivions mais qu'il redevienne possible de mener dans le monde une vie de grand style et selon de grands critères.
On y contribue en aiguisant ses propres exigences. »
Ernst Jünger, Le Travailleur
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02/07/2011
Vladimir Dimitrijević, 1934-2011 : le passeur a passé
=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=
Dans les Années 1980, Vladimir Dimitrijevic, que ses amis – et même quelques ennemis – appelaient Dimitri et Pierre Gripari Mitia, fut l’enfant chéri de l’édition parisienne : « grand éditeur », courageux, on ne lui épargna pas les banalités.
Du courage, il en avait eu en quittant la Yougoslavie communiste à vingt ans en sachant que cela condamnait son père à la prison (qui se retrouva en cellule avec le célèbre dissident Milovan Djilas). Il traversa la frontière en chantant intérieurement Moulin Rouge de Georges Auric. Arrivé en Suisse, il fut d’abord footballeur – heureusement sans insister – libraire et fondateur des éditions L’Âge d’Homme (lui demander si cette enseigne avait pour origine un texte de Leiris amenait un sourire narquois, voire méprisant, sur ses lèvres).
Dans la décennie 1980, l’anticommunisme est à la mode : Dimitri est fêté pour oser publier Zinoviev, Grossman et Volkoff, fournissant ainsi des arguments et des armes de talent – et quel talent chez les trois ! – contre l’ « Empire du mal » soviétique. On lui doit notamment la découverte de l’immense Vie et Destin. Le reste de son catalogue est pourtant tout aussi remarquable, mais on a plus de mal – à cause du manque caractérisé de curiosité de la gent littéraire et aussi, il faut bien le dire, d’une diffusion quelque peu artisanale et même farceuse – à distinguer Haldas et les (auteurs ?) suisses, la traduction enfin intégrale de Oblomov et de nombreux slaves bien moins connus à l’époque : Biély, Leonov, Tisma, etc. Pour prix de ce qu’il apporte au combat antisoviétique, on le laisse publier le sulfureux Gripari1.
Dès la chute du Mur, Zinoviev et Dimitri découvrent le pot-aux-roses. Ils réalisent que l’empire du Bien ne voulait pas la chute du communisme, mais celle de la Russie et de son formidable potentiel heureusement bridé par le système. Zinoviev, Volkoff, Dimitrijevic et même Soljenitsyne sont démonétisés par ce que Revel a appelé « le regain démocratique ».
Démonétisé puis diabolisé, pour avoir eu le culot de défendre son peuple contre la destruction de la Yougoslavie par l’Allemagne, « le Vatican » ajoutait Dimitri l’orthodoxe, Vladimir persiste en continuant de publier des classiques slaves, des auteurs suisses et d’autres, de tous pays, de toutes confessions, et de toutes opinions. Oui ! Il a même publié des récits staliniens des années 1930 et 1940, quand cela servait la connaissance du monde slave. Envolé le « grand éditeur courageux », exit le « passeur ». Il n’est plus ne reste qu’un « épurateur ethnique », « un nationaliste serbe de la pire espèce ». Certes, les Serbes n’avaient aucun don pour la contre-désinformation, mais on aurait aimé que le « milieu » médiatique et littéraire (comme on parle du « milieu » corse » ou marseillais) s’intéressent, non seulement à la situation sur le terrain, mais encore au catalogue qui continuait de s’édifier.
Heureusement, de grands écrivains apportèrent leur soutien à Dimitri dans des livres collectifs que j’ai eu l’honneur de diriger.
Il est mort et l’on pardonne beaucoup aux morts. Je crois que, de nouveau, le catalogue de L’Âge d’Homme sera scruté et exploré par ce qui reste de francophones curieux.
Comment constitua-t-il ce catalogue ? En lisant. En lisant encore et encore, en étant lui-même curieux, et surtout, fait rare dans l’édition, en acceptant de recevoir, pendant ses courts passages à Paris, qui en faisait la demande.
Vladimir Dimitrijevic avait beaucoup de défauts mais ils étaient consubstantiels à sa passion d’éditer. Je ne lui en reproche qu’un seul : il aimait le football. Ce n’est rien par rapport au monument à la littérature européenne qu’il a érigé de son vivant. Et en mourant le jour de l’anniversaire de la bataille de Kosovo, il a confirmé la dimension mythique de son œuvre et de sa vie.
- Pierre Gripari (1925-90), écrivain, ancien communiste qui fut proche de la Nouvelle Droite ↩
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Par Alain Paucard, Via Causeur : Le passeur a passé
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L'Europe a décliné dans le moment où elle a douté d'elle-même, de sa vocation et de son droit.
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« La civilisation européenne s'écroule et on ne la remplace par rien, voilà la vérité. A la place de ces immenses épargnes accumulées de civilisation, d'humanités, de spiritualité, de sainteté, on offre de déposer un chèque sans provision, signé d'un nom inconnu, puisqu'il est celui d'une créature encore à venir. Nous refusons de rendre l'Europe. Et d'ailleurs on ne nous demande pas de la rendre, on nous demande de la liquider. Nous refusons de liquider l'Europe. Le temps de liquider l'Europe n'est pas venu, s'il doit jamais venir. Il est vrai que le déclin de l'Europe ne date pas d'hier, nous le savons. Mais nous savons aussi que le déclin de l'Europe a marqué le déclin de la civilisation universelle. L'Europe a décliné dans le moment où elle a douté d'elle-même, de sa vocation et de son droit. »
Georges Bernanos, L'Esprit Européen - 1946
« Dès que je prends la plume, ce qui se lève tout de suite en moi, c’est mon enfance, mon enfance si ordinaire, qui ressemble à toutes les autres, et dont pourtant je tire tout ce que j’écris comme une source inépuisable de rêves. »
Georges Bernanos, Correspondance inédite, t. II, Combat pour la liberté
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01/07/2011
FLYING BURRITOS BROTHERS : « Wild Horses » (1970)
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Et voilà juillet à nouveau :
"...la froideur du carrelage sur les pieds nus au petit matin, lorsqu'on se levait cet été là, et qu'on mettait sur l'électrophone la galette de vinyle noire, pour faire résonner jusque dans la cuisine l'intro de "Can't you hear me knocking". Les chocos BN trempés dans le café au lait et cette drôle de voix qui chante des histoires de fleurs mortes, de sucre marron et de chevaux sauvages."
Keith Richards et Gram Parsons à la villa Nellcote, été 1971
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
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L'ennui
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je me disais donc que le monde est dévoré par l'ennui. Naturellement, il faut un peu réflechir pour se rendre compte, ça ne se saisit pas tout de suite. C'est une espéce de poussière. Vous allez et venez sans la voir, vous la respirez, vous la mangez, vous la buvez, et elle est si fine, si ténue qu'elle ne craque même pas sous la dent. Mais que vous vous arrêtiez une seconde, la voilà qui recouvre votre visage, vos mains. Vous devez vous agiter sans cesse pour secouer cette pluie de cendres. Alors, le monde s'agite beaucoup.»
Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne
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30/06/2011
La belle vie
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La structure sociale légaliste
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« La société occidentale s'est choisie l'organisation la plus appropriée à ses fins, une organisation que j'appellerais légaliste. Les limites des droits de l'homme et de ce qui est bon sont fixées par un système de lois ; ces limites sont très lâches. Les hommes à l'Ouest ont acquis une habileté considérable pour utiliser, interpréter et manipuler la loi, bien que paradoxalement les lois tendent à devenir bien trop compliquées à comprendre pour une personne moyenne sans l'aide d'un expert. Tout conflit est résolu par le recours à la lettre de la loi, qui est considérée comme le fin mot de tout. Si quelqu'un se place du point de vue légal, plus rien ne peut lui être opposé ; nul ne lui rappellera que cela pourrait n'en être pas moins illégitime. Impensable de parler de contrainte ou de renonciation à ces droits, ni de demander de sacrifice ou de geste désintéressé : cela paraîtrait absurde. On n'entend pour ainsi dire jamais parler de retenue volontaire : chacun lutte pour étendre ses droits jusqu'aux extrêmes limites des cadres légaux.
J'ai vécu toute ma vie sous un régime communiste, et je peux vous dire qu'une société sans référent légal objectif est particulièrement terrible. Mais une société basée sur la lettre de la loi, et n'allant pas plus loin, échoue à déployer à son avantage le large champ des possibilités humaines. La lettre de la loi est trop froide et formelle pour avoir une influence bénéfique sur la société. Quand la vie est tout entière tissée de relations légalistes, il s'en dégage une atmosphère de médiocrité spirituelle qui paralyse les élans les plus nobles de l'homme.
Et il sera tout simplement impossible de relever les défis de notre siècle menaçant armés des seules armes d'une structure sociale légaliste. »
Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, Discours de Harvard, 8 juin 1978
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TEENAGE FAN CLUB : « The Concept » (1991)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
L'été arrive, et brusquement, on a toujours 15 ans.
Seize ans, c'est pour demain. Sweet little sixteen, carrément.
Soudain, on a envie de chansons adolescentes, et d'écouter ces voix blanches égréner des chapelets de " I didn't want to hurt you ", litanie sans fin d'amours brisés et éternels.
Des remords, des regrets.
Et déja, la nostalgie de cet été qui vient à peine de commencer...
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
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29/06/2011
Blonde
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A la berlinoise
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« Quand les chefs sont aussi bornés dans la présomption, aussi épais et aussi intellectuellement infantiles que leur garde du corps, cela ne peut que sombrer dans le ridicule. On vit des prophètes, venus parfois des grandes écoles – le plus souvent du corps de réserve de l’armée – régner sur une bonne dizaine de personne qu’ils faisaient défiler dans les rues en uniforme de fantaisie après les avoir harangués à la romaine ou à la berlinoise, en excommunier la moitié, soupçonner l’autre moitié d’hérésie et se retrouver seul en gardien sourcilleux de leur orthodoxie. Les exclus formaient des groupes dissidents ; et au sein de ces petites Eglises, le même jeu recommençait, engendrant une infinité de sectes, qui se détestaient et de sectaires qui se promettaient mutuellement la potence. Monarques sans sujets, dictateurs sans entourages, maître de partis sans troupes, ils toisaient le monde du haut de leur pyramide sans assise et ils rêvaient dans la solitude de leur caporalisme de sauver l’Europe et l’aryanité. »
Pol VANDROMME, L’Europe en chemise. L’extrême-droite dans l’entre-deux-guerres
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28/06/2011
Pro Macintosh
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Ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes
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« Non, ce n’est point du mouvement, ce n’est point du mouvement véritable, ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes ; ce n’est point une véritable vie que cette vaine, stérile, perpétuelle, poussiéreuse agitation ; ce n’est point du véritable travail ; ce n’est point une véritable égalité que cette uniformité d’inutilité miséreuse. »
Charles PEGUY, Par ce demi-clair matin, Gallimard, Pléiade, t. II
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