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15/08/2020

Déshumanisation...

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« Quand je vois que les jeunes sont en train de perdre les vieilles valeurs populaires et d'absorber les nouveaux modèles imposés par le capitalisme, en courant le risque de se déshumaniser et d'être en proie à une forme d'abominable aphasie, à une brutale absence de capacité critique, à une factieuse passivité, je me souviens que telles étaient les caractéristiques des SS et je vois s'étendre dans nos cités l'ombre horrible de la croix gammée »

Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires

 

 

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La cage aux phobes...

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« Je suis frappé depuis quelques années par l’opération de médicalisation systématique dont sont l’objet tous ceux qui ne pensent pas dans la juste ligne : on les taxe de phobie.

Et personne n’ose seulement délégitimer cette expression en la problématisant (c’est-à-dire en disant ce que se devrait de dire à tout propos un intellectuel : qu’est ce que, au fait, ça signifie ?).

Il y a maintenant des phobes pour tout, des homophobes, des gynophobes (encore appelés machistes ou sexistes), des europhobes, etc.

Une phobie, c’est une névrose : est-ce qu’on va discuter, débattre, avec un névrosé au dernier degré ? Non, on va l’envoyer se faire soigner, on va le fourrer à l’asile, on va le mettre en cage.

Dans la cage aux phobes. »

Philippe Muray, Exorcismes spirituels III

 

 

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10/08/2020

Entretenir l'hallucination du pouvoir

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« Le problème actuel de la classe politique, c'est qu'il ne s'agit plus de gouverner, mais d'entretenir l'hallucination du pouvoir, ce qui exige des talents très particuliers. Produire le pouvoir comme illusion, c'est comme de jongler avec des capitaux flottants, c'est comme de danser devant un miroir. Et s'il n'y a plus de pouvoir, c'est que toute la société est passée du côté de la servitude volontaire. Cette mystérieuse figure, sur laquelle on s'est interrogé depuis le XVIe siècle, n'est plus un mystère désormais, puisqu'elle est devenue la règle générale. Mais d'une façon étrange : non plus comme volonté d'être serf, mais comme chacun devenu serf de sa propre volonté. Sommé de vouloir, de pouvoir, de savoir, d'agir, de réussir, chacun s'est plié à tout cela, et la visée du politique a parfaitement réussi : chacun de nous est devenu un système asservi, auto-asservi, ayant investi toute sa liberté dans la volonté folle de tirer le maximum de lui-même. »

Jean Baudrillard, Cool Memories

 

 

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Un si profond oubli de sa liberté

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« Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu'il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu'il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais "gagné" sa servitude. »

Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire

 

 

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09/08/2020

Mourir... dormir, rien de plus...

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« Être ou ne pas être, telle est la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ? Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettrons fin aux maux du coeur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là une terminaison qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! Peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ? »

William Shakespeare, Hamlet, acte III, scène I

 

 

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C'est un droit de l'homme que d'être idiot

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« La seule parade infaillible est donc celle déjà recommandée par Aristote au dernier chapitre des "Topiques" : ne pas s'engager dans une controverse avec le premier venu, mais seulement avec ceux que l'on connaît et dont on sait qu'ils ont assez de raison pour ne pas étaler au jour des absurdités et se rendre ainsi ridicules ; afin de discuter au moyen de bonnes raisons, et non à coups de rodomontades ; afin d'écouter ces raisons et de leur répliquer ; et de qui l'on sait enfin, qu'ils font grand cas de la vérité, qu'ils aiment entendre de bonnes raisons, même dans la bouche de leur adversaire, et ont assez le sens de la justice pour pouvoir admettre de perdre la partie, si la vérité est dans l'autre camp. Il en résulte que de cent hommes, on en trouvera à peine un seul qui soit digne que l'on discute avec lui. Quant aux autres, qu'on les laisse dire ce qui leur passe par la tête, car "despire est juris gentium" (c'est un droit de l'homme que d'être idiot), et qu'on médite ce conseil de Voltaire : "La paix vaut encore mieux que la vérité". Et un proverbe arabe dit : "C'est à l'arbre du silence que pend son fruit : la paix". Il est vrai que la controverse est souvent bénéfique à l'un comme à l'autre, du fait qu'ils frottent leurs têtes entre elles, et lui sert à rectifier ses propres pensées, et aussi à concevoir des vues nouvelles. Simplement, il faut que les deux duellistes soient à peu près égaux en savoir et en intelligence. Si le premier fait défaut à l'un d'eux, il ne comprend pas tout, n'est pas à niveau. Si la seconde lui fait défaut, l'aigreur qu'il en ressentira l'amènera à faire usage de faux-fuyants, d'astuces ou de grossièreté. »

Arthur Schopenhauer, L'art d'avoir toujours raison

 

 

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04/08/2020

Buvez...

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« Le sage des Rubaïyates n'a pas plus d'affinités avec ce vieil eudémonisme païen qu'avec n'importe quelle variante du christianisme. Il n'est pas davantage un adorateur de Bacchus qu'un saint. Dionysos faisait du vin non pas un médicament, mais un sacrement. Jésus-Christ fit aussi du vin non pas un médicament, mais un sacrement. Alors qu'Omar en fait non pas un sacrement, mais un médicament. Il fait la fête parce que la vie est triste ; il s'amuse parce qu'il est malheureux. "Buvez, dit-il, parce que vous ignorez quand vous partirez et où vous irez. Buvez parce que les étoiles sont cruelles et le monde aussi vain qu'une toupie. Buvez parce qu'il n'y a rien en quoi l'on puisse croire, rien qui vaille qu'on se batte. Buvez parce que tout a dégénéré en une ignoble égalité et une paix funeste." C'est ainsi qu'il nous tend sa coupe. Mais sur le fier autel du christianisme se dresse une autre figure, qui nous tend elle aussi une coupe de vin. "Buvez, nous dit-elle, car le monde entier est aussi rouge que ce vin, rouge de l'amour et de la colère de Dieu. Buvez, car les trompettes sonnent pour la bataille et ceci est le coup de l'étrier. Buvez, car ceci est mon sang, le sang du nouveau testament que j'ai versé pour vous. Buvez, car je sais d'où vous venez et pourquoi. Buvez, car je sais quand vous partirez et où vous irez." »

Gilbert Keith Chesterton, Hérétiques

 

 

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Le téléscope et le microscope

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« La vérité, c'est que l'exploration et les conquêtes rétrécissent le monde. Le télégraphe et le bateau à vapeur rétrécissent le monde. Le téléscope rétrécit le monde ; seul le microscope l'agrandit. Bientôt le monde sera déchiré par une guerre entre partisans du téléscope et partisans du microscope. Les premiers étudient de vastes étendues mais vivent dans un monde circonscrit ; les seconds étudient des choses minuscules mais vivent dans un monde infini. Il est sans doute enivrant de foncer à bord d'une voiture autour de la terre, de voir l'Arabie comme un tourbillon de sable ou la Chine comme un éclair de riz. Ce sont d'anciennes civilisations où d'étranges vertus sont ensevelies comme des trésors. Si nous désirons les comprendre; il ne faut pas les visiter en touriste ou en curieux, mais avec la loyauté des enfants et la patience infinie des poètes. Conquérir ces pays, c'est les perdre. L'homme qui se dresse dans son potager, avec un monde fabuleux s'ouvrant à sa porte, est un homme aux grandes idées. Son esprit créé la distance alors que la voiture l'anéantit stupidement. Les modernes considèrent la terre comme un globe, quelque chose dont on peut aisément faire le tour, comme l'esprit d'une institutrice. »

Gilbert Keith Chesterton, Hérétiques

 

 

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15/07/2020

Sylvain Tesson, Une liberté vertigineuse (Documentaire 2013)

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Quel bonheur que cette intelligence, cette sensibilité...

 

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Des enfants, des efféminés, des femmes...

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« 4. Je leur donnerai des enfants pour princes, et des efféminés domineront sur eux.

5. Et le peuple se précipitera, homme contre homme, et l'ami contre l'ami (et chacun sur son prochain) ; l'enfant se soulèvera contre le vieillard, et l'homme de rien contre le noble.

6. Et l'on saisira son frère, né dans la maison paternelle : Tu as un vêtement, sois notre prince, et que cette ruine soit sous ta main.

7. En ce jour il répondra : Je ne suis pas médecin, et dans ma maison il n'y a ni pain ni vêtement ; ne m'établissez pas prince du peuple.

(...)

12. Mon peuple a été dépouillé par ses oppresseurs, et des femmes ont dominé sur lui. Mon peuple, ceux qui te disent (bien)heureux te trompent, et ils détruisent le chemin par où tu dois marcher. »

Sainte Bible, "Esaïe 3" (Traduction française de M. L'abbé Jean-Baptiste Glaire ; avec les differences de l'Hébreu, de la Septante et de la Vulgate par le père Fulcran Vigouroux)

 

 

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02/07/2020

Zemmour. Prénom : Éric (entretien septembre 2018)

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01/07/2020

Jean-Paul Bourre, Le dernier meneur de loup (entretien complet décembre 2017)

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21/06/2020

Fête de la musique...

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« La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête. »

Nicolás Gómez Dávila, Le réactionnaire authentique

 

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20/06/2020

Radioscopie : Jean Raspail (1976)

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15/06/2020

C’est ainsi qu’on fabrique les hommes, aujourd’hui

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« Trente-deux mille sept cent quarante-deux instituteurs découvrirent, à la même seconde, le sujet de la rédaction du lendemain : "Décrivez la vie, à bord des navires, des malheureux passagers de l’armada, développez vos sentiments à leur égard en imaginant, par exemple, que l’une de ces familles désespérées vient vous demander l’hospitalité." Imparable ! Le cher petit ange a l’âme naïve et le cœur sensible des enfants, il va tartiner sur quatre pages un pathos infantile à faire pleurer les concierges, il sera premier, on lira sa copie en classe et tous les copains enrageront d’avoir compté trop chichement leurs larmes. C’est ainsi qu’on fabrique les hommes, aujourd’hui. »

Jean Raspail, Le camp des saints

 

 

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14/06/2020

Novateur...

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« On ne pouvait rien attendre d’autre d’un pape brésilien ! Les cardinaux voulaient un pape novateur, au nom de l’Église universelle, ils l’ont eu ! Je l’ai bien connu, du temps qu’il était évêque et agitait l’Europe au récit des misères du tiers monde. Je me souviens de lui avoir dit un jour qu’en voulant affaiblir la mère indigne, il n’en frustrerait que mieux les enfants. Et savez-vous ce qu’il m’a répondu ? Que seule la pauvreté est digne d’être partagée ! Il tient ses promesses. »

Jean Raspail, Le camp des saints

 

 

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C'est irreversible !

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« Les nations d’Occident croient posséder des armées fortes. En réalité, elles n’ont plus d’armées. Depuis des années, par tous les moyens, on inspire à nos peuples la honte de leurs armées. On a fabriqué des films, par exemple, vus par des millions de spectateurs, sur des massacres d’Indiens, de Noirs ou d’Arabes oubliés depuis cent ans et exhumés pour les besoins de la conspiration. On a travesti des guerres de survie, bien qu’elles eussent été toutes perdues par l’Occident, en tentatives barbares d’établir l’hégémonie blanche. Parce qu’il ne restait pas assez de militaires vivants à haïr, on s’est rabattu sur les fantômes guerriers du passé, lesquels sont innombrables, multipliables à l’infini et incapables de protester, morts muets et abandonnés, livrés sans risques à la vindicte populaire. Ne parlons pas de littérature, de pièces de théâtre ou d’oratorios, destinés à un public restreint. Parlons plutôt des mass media, de l’utilisation scandaleusement faussée d’un instrument de communication de masse par ceux qui, sous le masque de la liberté, pratiquent le terrorisme intellectuel. En dépit des avertissements des survivants de la lucidité, nous avons laissé une frénésie masochiste, hors de toute mesure, nous emporter vers d’hallucinantes aventures, et à force de vouloir tout admettre, nous avons pris le risque insensé de devoir tout affronter en même temps, et seuls. Souvenez-vous, monsieur le président ! Par des opérations de démoralisation nationale et de dissolution civique savamment conçues et diaboliquement orchestrées, on a fait en sorte que la fin des guerres coloniales, Vietnam compris, ne soit en réalité qu’un commencement. C’est irréversible. Désormais, le bon peuple a horreur de son armée accusée de trop de génocides. Quant à la police, depuis Guignol, son destin est marqué et l’on se demande comment elle a pu tenir aussi longtemps sans se vomir dessus. Maintenant, c’est fait. Et l’armée a suivi. Volontaire ou non, de métier ou pas, elle se fait horreur à elle-même. »

Jean Raspail, Le camp des saints

 

 

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Jean Raspail (Sud Radio)

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Aussi sinistres qu’un défilé de pantins à Nuremberg ou Pékin

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Jean Raspail 05/07/1925 - 13/06/2020

 

 

« La vraie Droite n’est pas sérieuse. C’est pourquoi la Gauche la hait, un peu comme un bourreau haïrait un supplicié qui rit et se moque avant de mourir. La Gauche est un incendie qui dévore et consume sombrement. En dépit des apparences, ses fêtes sont aussi sinistres qu’un défilé de pantins à Nuremberg ou Pékin. La Droite est une flamme instable qui danse gaiement, feu follet dans la ténébreuse forêt calcinée. »

Jean Raspail, Le camp des saints

 

 

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13/06/2020

1789...1917...

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« Ce que 1789 a fait pour les bourgeois, ce que 1917 a fait pour les ouvriers, la prochaine révolution mondiale le fera pour les races de couleur. Déjà l'inférieur triomphe partout. Le problème n'est qu'un problème social, un autre aspect de la lutte sociale. Démocratie noire contre aristocratie blanche. »

Paul Morand, Magie noire

 

 

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12/06/2020

Aldous Huxley interviewé, en français, par Hubert Aquin en 1960

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11/06/2020

Philippe de Villiers - Sud Radio

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10/06/2020

Antonin ARTAUD – Face à Sollers (ORTF, 1966)

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01/06/2020

En lieu d'insulte et de discorde

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« C'étaient de très grandes forces en croissance sur toutes pistes de ce monde, et qui prenaient source plus haute qu'en nos chants, en lieu d'insulte et de discorde ;
Qui se donnaient licence par le monde -- ô monde entier des choses -- et qui vivaient aux crêtes du futur comme aux versants de glaise du potier...
Au chant des hautes narrations du large, elles promenaient leur goût d'enchères, de faillites elles disposaient, sur toutes grèves, des grands désastres intellectuels,
Et sur les pas précipités du soir, parmi les pires désordres de l'esprit, elles instituaient un nouveau style de grandeur où se haussaient nos actes à venir ;
Ou disputant, aux îles lointaines, des chances du divin, elles élevaient sur les hauteurs une querelle d'Esséniens où nous n'avions accès.

Par elles prospéraient l'erreur et le prodige, et la sauterelle verte du sophisme les virulences de l'esprit aux abords des salines et la fraîcheur de l'érotisme à l'entrée des forêts ;
Par elles l'impatience aux rives feintes des Mers mortes, aux cimes peintes de vigognes, et sur toutes landes de merveille où s'assemblent les fables, les grandes aberrations du siècle.
Elles infestaient d'idées nouvelles la laine noire des typhons, le ciel bas où voyagent les beaux édits de proscription,
Et propageant sur tous les sables la salicorne du désir, elles promettaient semence et sève de croissance comme délice de cubèbe et de giroflier,
Elles promettaient murmure et chant d'hommes vivants, non ce murmure de sécheresse dont nous avons déjà parlé. »

Saint-John Perse, Vents

 

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Lavez, lavez, ô Pluies !

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« Ô Pluies ! lavez au cœur de l’homme les plus beaux dits de l’homme : les plus belles sentences, les plus belles séquences ; les phrases les mieux faites, les pages les mieux nées. Lavez, lavez, au cœur des hommes, leur goût de cantilènes, d’élégies ; leur goût de villanelles et de rondeaux ; leurs grands bonheurs d’expression ; lavez le sel de l’atticisme et le miel de l’euphuisme, lavez, lavez la literie du songe et la litière du savoir : au cœur de l’homme sans refus, au cœur de l’homme sans dégoût, lavez, lavez, ô Pluies ! les plus beaux dons de l’homme… au cœur des hommes les mieux doués pour les grandes œuvres de raison. »

Saint-John Perse, Pluies

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