15/05/2021
Patrick Stefanini - Immigration, Ces réalités qu'on nous cache
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14/05/2021
Patrick Buisson : "Nous sommes une société du vide, plus rien ne fait sens aujourd'hui"...
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02/05/2021
Le langage politique...
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« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. »
George Orwell, Essais, articles, lettres
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19/04/2021
Une indépendance de consommateurs
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« Pendant que le vieux monde s'essouffle à se rénover, les femmes acquièrent lentement une indépendance, mais une indépendance de consommateurs. Le néo-féminisme sert à les presser d'accéder à ce bonheur, venant les conforter dans une identité de pacotille qui ne vaut qu'à la lumière des échanges marchands et des rapports de force qui les engendrent. »
Annie Le Brun, Lâchez tout
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Maîtres et esclaves...
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« Méprisant depuis toujours les maîtres qui ont des mœurs d'esclaves comme les esclaves impatients de se glisser dans la peau des maîtres, j'avoue que les affrontements habituels entre les hommes et les femmes ne m'ont guère préoccupée. Ma sympathie va plutôt à ceux qui désertent les rôles que la société avait préparés pour eux. »
Annie Le Brun, Lâchez tout
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18/04/2021
L'esprit dur et le coeur doux
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« J'ai dû commencer par la controverse, elle m'ennuie de plus en plus. Je sais les erreurs qui ravagent le monde moderne, et qu'il n'a de grand que sa douleur, mais je respecte cette douleur ; je vois partout des vérités captives, quel Ordre de la Merci se lèvera pour les racheter ? Notre affaire est de chercher le positif en toutes choses, d'user du vrai moins pour frapper que pour guérir. Il y a si peu d'amour dans le monde, les coeurs sont si froids, si gelés, même chez ceux qui ont raison, les seuls qui pourraient aider les autres.
Il faut avoir
l'esprit dur et le coeur doux.
Sans compter
les esprits mous au coeur sec,
le monde n'est presque fait que
d'esprits durs au coeur sec
et de coeurs doux à l'esprit mou. »
Jacques Maritain, Réponse à Jean Cocteau
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Annie Le Brun : Les femmes au cœur du Romantisme allemand (France Culture, 1978)
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17/04/2021
Annie Le Brun et le néo-Féminisme...
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« Les spécialistes en matière de coercition ne s'y trompent pas, multipliant avec un zèle subit les organismes nationaux ou internationaux consacrés à la condition féminine, sans pour autant que la législation change réellement. Ils ne sauraient d'ailleurs beaucoup se fourvoyer depuis qu'Aragon, chantre de la répression depuis près d'un demi-siècle, a annoncé que la femme est "l'avenir de l'homme". J'ai les plus grands doutes sur cet avenir quand il peut lui arriver de prendre les traits d'Elsa Triolet. »
Annie Le Brun, Lâchez tout
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16/04/2021
Animaux domestiques, animaux de boucherie
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« Nous déclarons donc, aujourd’hui, que les barbus vont décourager notre pays. Ses soldats seront froussards, ses ouvriers fainéants, ses enfants illettrés, ses politiciens bavards et ses immigrés féroces. Innombrables ses voleurs et ses criminels. Nous déclarons que notre pays sera déchiré et vaincu. Nous affirmons qu’il est devenu socialiste par paresse, renoncement et démission. Nous bramons à la lune qu’il mourra idiot, abruti par les instituteurs et les profs socialistes. Nous hurlons au ciel que nous assistons à l’irrépressible montée de la lâcheté. Nous prétendons que le fait que la France soit gouvernée par des enseignants barbus prouve qu’elle a désir de retomber en enfance irresponsable et gâteuse. Le socialisme c’est sa confiture, ses billes et son cerceau. “Venez, les petits, pépé Mitterand vous donnera de la confiture de rose…” Ce pays n’a qu’un désir qu’exprime de manière éclatante son socialisme : foutre le camp. Foutre le camp hors de l’Histoire. Se tirer en douce. Partir en vacances. Donner à ses citoyens les ambitions d’animaux domestiques, ce qui entraine toujours celle d’animaux de boucherie. Tant pis. Ils ne veulent pas savoir. »
Jean Cau, La Barbe et la Rose
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Un cul-de-sac pris dans un égout
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« La ville la plus malsaine du monde, la plus emboitée, la plus encastrée, infestée, confinée, irrémédiable, c'est paris ! dans son carcan de collines. Un cul-de-sac pris dans un égout, tout mijotant de charognes, de millions de latrines, de torrents de mazout et pétrole bien brûlants, une gageure de pourriture , une catastrophe physiologique, préconçue, entretenue, enthousiaste. »
Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre
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12/04/2021
Philippe de Villiers face à Apolline de Malherbe
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La première fois dans l'histoire du monde
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« Une même stérilité dessèche la cité et la chrétienté. La cité politique et la cité chrétienne. La cité des hommes et la cité de Dieu. C'est proprement la stérilité moderne. Que nul donc ne se réjouisse, voyant le malheur qui arrive à l'ennemi, à l'adversaire, au voisin. Car le même malheur, la même stérilité lui arrive. Comme je l’ai mis tant de fois dans ces cahiers, du temps qu'on ne me lisait pas, le débat n'est pas proprement entre la République et la Monarchie, entre la République et la Royauté, surtout si on les considère comme des formes politiques, comme deux formes politiques, il n'est point seulement, il n'est point exactement entre l'ancien régime et le nouveau régime français, le monde moderne ne s'oppose pas seulement à l'ancien régime français, il s'oppose, il se contrarie à toutes les anciennes cultures ensemble, à tous les anciens régimes ensemble, à toutes les anciennes cités ensemble, à tout ce qui est culture, à tout ce qui est cité. C'est en effet la première fois dans l'histoire du monde que tout un monde vit et prospère, paraît prospérer contre toute culture. »
Charles Péguy, Notre jeunesse
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11/04/2021
C'est toujours le même attentat contre la pensée
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« La mentalité mystique de nos apôtres politiques actuels est fort bien marquée dans un article consacré à un de nos derniers ministres, que je trouve dans un grand journal :
"On demande dans quelle catégorie se range M.A. S'imaginerait-il, par hasard, appartenir au groupe de ceux qui ne croient pas ? Quelle dérision ! On entend bien que M.A. n'adopte aucune foi positive, qu'il maudit Rome et Genève, repousse tous les dogmes traditionnels et toutes les églises connues. Seulement, s'il fait ainsi table rase, c'est pour fonder sur le terrain déblayé sa propre Église, plus dogmatique qu'aucune autre, et sa propre inquisition dont la brutale intolérance n'aurait rien à envier aux plus notoires Torquemada.
'Nous n'admettons pas, déclare-t-il, la neutralité scolaire. Nous réclamons l'enseignement laïque dans toute sa plénitude et sommes, par conséquent, adversaires de la liberté d'enseignement.'
S'il ne parle pas d'élever des bûchers, c'est à cause de l'évolution des mœurs dont il est bien forcé de tenir compte malgré lui dans une certaine mesure. Mais ne pouvant envoyer les individus au supplice, il invoque le bras séculier pour condamner les doctrines à mort. C'est toujours exactement le point de vue des grands inquisiteurs. C'est toujours le même attentat contre la pensée. Ce libre penseur a l'esprit si libre que toute philosophie qu'il n'accepte pas lui paraît non seulement ridicule et grotesque, mais scélérate. Lui seul se flatte d'être en possession de la vérité absolue. Il en a une si entière certitude que tout contradicteur lui fait l'effet d'un monstre exécrable et d'un ennemi public. Il ne soupçonne pas un instant que ses vues personnelles ne sont après tout que des hypothèses pour lesquelles il est d'autant plus risible de réclamer un privilège de droit divin qu'elles suppriment précisément la divinité. Ou du moins elles prétendent la supprimer; mais elles la rétablissent sous une autre forme, qui induit aussitôt à regretter les anciennes. M.A. est un sectateur de la déesse Raison, dont il fait un Moloch oppresseur et altéré de sacrifices. Plus de liberté de pensée pour qui que ce soit, excepté pour lui-même et ses amis, telle est la libre pensée de M.A. La perspective est vraiment engageante ! Mais on a peut être abattu trop d'idoles depuis quelques siècles pour se prosterner devant celle-là."
Il faut souhaiter pour la liberté que ces sombres fanatiques ne deviennent pas définitivement nos maîtres.
Étant donné le peu d'empire de la raison sur les croyances mystiques, il est bien inutile de vouloir discuter comme on le fait si souvent la valeur rationnelle d'idées révolutionnaires ou politiques quelconques. Leur influence seule nous intéresse. Peu importe que les théories sur l'égalité supposée des hommes, sur la bonté primitive, sur la possibilité de refaire les sociétés au moyen de lois, aient été démenties par l'observation et l'expérience. Ces vaines illusions doivent être rangées parmi les plus puissants mobiles d'action que l'humanité ait connus. »
Gustave Le Bon, La révolution française et la psychologie des révolutions
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01/04/2021
Bernard Lugan répond aux décoloniaux, aux islamo gauchistes et aux terroristes de la repentance
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22/03/2021
Compassion...
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« La compassion simplement humaine, le fellow-feeling, est, comme son nom l’indique, une passion ou un sentiment qui, comme tel, n’est pas susceptible d’être qualifié moralement : laissée à elle-même la compassion pour la victime se convertit aisément en compassion pour le bourreau. La compassion peut de sentiment devenir vertu si elle est guidée par ces vertus que sont le courage, la justice et la prudence. Sans cette éducation, elle fait plus de mal que de bien. Qui comptera les malheureux massacrés au XXe siècle au nom de la compassion pour les pauvres ou les prolétaires ? »
Pierre Manent, réponse à l’encyclique du Pape François, Fratelli Tutti, "sur la fraternité et l’amitié sociale" dans la Revue Commentaire n°172, Hiver 2020/2021
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La pression d'une proposition impie
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« Les habitants du monde occidental sont soumis à la pression d’une proposition impie soutenue par l’Etat et les élites dirigeantes, y compris nombre de dignitaires de l’Eglise, que je résumerais de la manière suivante : obéir à la loi et répondre à l’appel du devoir ne sont pas des composantes essentielles dans la poursuite d’une vie bonne et accomplie ; le mal, pour déplorable qu’il soit, n’est pas un ennemi implacable nécessitant notre vigilance et notre résistance constantes, il est une nuisance qui va progressivement s’estomper à mesure que nous abandonnons les vieux stéréotypes et les nouvelles suspicions et que nous reconnaissons de grand cœur, et sans délai, la bonté des autres.
(...)
Cette manière de penser implique la mort honteuse de la vertu civique, de même que de toute attention sérieuse envers la proposition chrétienne. »
Pierre Manent, Préface du livre "L’idole de notre temps – comment la religion de l’humanité corrompt le christianisme" de Daniel Mahoney
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21/03/2021
La solitude est son lot...
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« A Colombey, de Gaulle menait la vie d'un modeste gentilhomme campagnard. Il assistait à la messe chaque semaine et le curé était régulièrement invité à déjeuner. Ce modeste curé de campagne, qui semblait tout droit sorti d'un roman du XIXe siècle consacré à la vie provinciale française, était traité avec la déférence que de Gaulle montrait envers tout représentant de l'Église. Toutes les visites à La Boisserie suivaient un rituel immuable. Avant le déjeuner, l'invité était emmené dans le bureau pour une "conversation" sur l'état du monde. Le déjeuner était servi à 12h30 précises et durait rarement plus de trente-cinq minutes. Il était suivi d'un café et d'une conversation décousue dans le salon, avec madame de Gaulle en train de tricoter au fond de la pièce. De Gaulle était un hôte courtois aux manières désuètes, remplissant personnellement le verre de son invité et refusant de laisser qui ce soit mettre une bûche dans le feu à sa place. Cela lui servait de prétexte à un petit numéro mélancolique : "Laissez-moi faire, disait-il, c'est à peu près la seule chose qu'il me reste à faire aujourd’hui".
Le visiteur était ensuite emmené faire une longue promenade dans le parc. De Gaulle se plaisait à lui faire remarquer, au loin, le sombre panorama de forêts s’étirant à l’infini sans aucune habitation humaine à l’horizon. Lorsqu’il était d’humeur, il se lançait dans une longue tirade, expliquant à quel point il était erroné de parler de "la douce France". Pour lui, la France était un pays de vastes paysages, à la mesure de la grandeur de son histoire. Un jour, lors d’une visite de Claude Mauriac, de Gaulle se laissa emporter par son sujet plus encore qu’à l’habitude : "Il rendit le climat encore plus rude, suréleva les montagnes, gonfla les rivières avec une sorte de férocité, comme s'il ne pouvait y avoir de grandeur dans la modération". Il compara cela à la Grande-Bretagne "avec ses petits cottages, le long de petites ruelles, dans la petite campagne, avec la petite pluie". A Louis Joxe il déclara un jour : "la vie n'est pas gaie par chez nous... on ne vient pas ici pour rigoler". Après leur promenade, le visiteur se voyait offrir une tasse de thé avant de rentrer à Paris, laissant de Gaulle à ses méditations mélancoliques et apocalyptiques.
Le récit d'une visite à Colombey devint un genre littéraire à part entière. De nombreux visiteurs étaient subjugués et entraient pleinement dans les envolées fantasmatiques de de Gaulle. L'un d'entre eux écrit qu'il s’est immédiatement senti "Sous l'influence du site, tellement en accord avec la personnalité de de Gaulle : l’endroit apparait comme une sorte d’austère 'Haut de Hurlevent', avec un horizon grandiose dans sa monotonie". Un autre remarque : "Ce lieu, élevé, isolé et venteux, était en accord avec sa personnalité. La solitude est son lot". Dans aucune description d’une visite à Colombey on ne trouve le soleil qui brille et le vent qui ne souffle pas. »
Julian Jackson, De Gaulle
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12/03/2021
Le type américain
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Je suis loin d'être d'accord avec tout ce qu'affirme, ici, Julius Evola, mais il y a dans ce long extrait un sacré fond de vérité qui mérite réflexion...
« Pour expliquer les États-Unis d'Amérique, on les a comparés, avec raison, à un creuset. L'Amérique est en effet un de ces cas où, à partir d'une matière première on ne peut plus hétérogène, a pris naissance un type d'homme dont les caractéristiques sont, dans une large mesure, uniformes et constantes. Des hommes des peuples les plus divers reçoivent donc, en s'installant en Amérique, la même empreinte. Presque toujours, après deux générations, ils perdent leurs caractéristiques originelles et reproduisent un type assez unitaire pour ce qui est de la mentalité, de la sensibilité et des modes de comportement : le type américain justement.
Mais, dans ce cas précis, des théories comme celles formulées par Frobenius et Spengler – il y a aurait une étroite relation entre les formes d'une civilisation et une sorte d' "âme" liée au milieu naturel, au "paysage" et à la population originelle – ne semblent pas pertinentes. S'il en était ainsi, en Amérique l'élément constitué par les Amérindiens, par les Peaux-Rouges, aurait dû jouer un rôle important. Les Peaux-Rouges étaient une race fière, possédant style, dignité, sensibilité et religiosité ; ce n'est pas sans raison qu'un auteur traditionaliste, F. Schuon, a parlé de la présence en eux de quelque chose "d'aquilin et de solaire". Et nous n'hésitons pas à affirmer que si leur esprit avait marqué, sous ses meilleurs aspects et sur un plan adéquat, la matière mélangée dans le "creuset américain", le niveau de la civilisation américaine aurait été probablement plus élevé. Mais, abstraction faite de la composante puritaine et protestante (qui se ressent à son tour, en raison de l'insistance fétichiste sur l'Ancien Testament, d'influences judaïsantes négatives), il semble que ce soit l'élément noir, avec son primitivisme, qui ait donné le ton à bien des traits décisifs de la mentalité américaine.
Une première chose est, à elle seule, caractéristique : quand on parle de folklore en Amérique, c'est aux Noirs qu'on pense, comme s'ils avaient été les premiers habitants du pays. Si bien qu'on traite, aux États-Unis, comme un oeuvre classique inspirée du "folklore américain", le fameux Porgy and Bess du musicien d'origine juive Gershwin, oeuvre qui ne parle que des Noirs. Cet auteur déclara d'ailleurs que, pour écrire son oeuvre, il se plongea pendant un certain temps dans l'ambiance des Noirs américains. Le phénomène représenté par la musique légère et la danse est encore plus frappant. On ne peut pas donner tort à Fitzgerald, qui a dit que, sous un de ses principaux aspects, la civilisation américaine peut être appelée une civilisation du jazz, ce qui veut dire d'une musique et d'une danse d'origine noire ou négrifiée. Dans ce domaine, des "affinités électives" très singulières ont amené l'Amérique, tout au long d'un processus de régression et de retour au primitif, à s'inspirer justement des Noirs, comme si elle n'avait pas pu trouver, dans son désir compréhensible de création de rythmes et de formes frénétiques en mesure de compenser le côté desséché de la civilisation mécanique et matérielle moderne, rien de mieux. Alors que de nombreuses sources européennes s'offraient à elle - nous avons déjà fait allusion, en une autre occasion, aux rythmes de danse de l'Europe balkanique, qui ont vraiment quelque chose de dionysiaque. Mais l'Amérique a choisi les Noirs et les rythmes afro-cubains, et la contagion, à partir d'elle, a gagné peu à peu les autres pays.
Le psychanalyste C.-G. Jung avait déjà remarqué la composante noire du psychisme américain. Certaines de ses observations méritent d'être reproduites ici : "Ce qui m'étonna beaucoup, chez les Américains, ce fut la grande influence du Noir. Influence psychologique, car je ne veux pas parler de certains mélanges de sang. Les expressions émotives de l'Américain et, en premier lieu, sa façon de rire, on peut les étudier fort bien dans les suppléments des journaux américains consacrés au society gossip. Cette façon inimitable de rire, de rire à la Roosevelt, est visible chez le Noir américain sous sa forme originelle. Cette manière caractéristique de marcher, avec les articulations relâchées ou en balançant des hanches, qu'on remarque souvent chez les Américains, vient des Noirs. La musique américaine dort aux Noirs l'essentiel de son inspiration. Les danses américaines sont des danses de Noirs. Les manifestations du sentiment religieux, les revival meetings, les holy rollers et d'autres phénomènes américains anormaux sont grandement influencés par le Noir. Le tempérament extrêmement vif en général, qui s'exprime non seulement dans un jeu comme le base ball, mais aussi, et en particulier, dans l'expression verbale – le flux continu, illimité, de bavardages, typique des journaux américains, en est un exemple remarquable –, ne provient certainement pas des ancêtres d'origine germanique, mais ressemble au chattering de village nègre. L'absence presque totale d'intimité et la vie collective qui contient tout rappellent, en Amérique, la vie primitive des cabanes ouvertes où règne une promiscuité complète entre les membres de la tribu".
Poursuivant des observations de ce genre, Jung a fini par se demander si les habitants du nouveau continent peuvent encore être considérés comme des Européens. Mais ses remarques doivent être prolongées. Cette brutalité, qui est un des traits évidents de l'Américain, on peut dire qu'elle possède une empreinte noire. D'une manière générale, le goût de la brutalité fait désormais partie de la mentalité américaine. II est exact que le sport le plus brutal, la boxe, est né en Angleterre ; mais il est tout aussi exact que c'est aux États-Unis qu'il a connu les développements les plus aberrants au point de faire l'objet d'un véritable fanatisme collectif, bien vite transmis aux autres peuples. En ce qui concerne la tendance à en venir aux mains de la façon la plus sauvage qui soit, il suffit d'ailleurs de songer à une quantité de films américains et à l'essentiel de la littérature populaire américaine, la littérature "policière" : les coups de poing y sont monnaie courante, parce qu'ils répondent évidemment aux goûts des spectateurs et des lecteurs d'outre-Atlantique, pour lesquels la brutalité semble être la marque de la vraie virilité. La nation-guide américaine a depuis longtemps relégué, plus que toute autre, parmi les ridicules antiquailles européennes, la manière de régler un différend par les voies du droit, en suivant des normes rigoureuses, sans recourir à la force brute et primitive du bras et du poing, manière qui pouvait correspondre au duel traditionnel. On ne peut que souligner l'abîme séparant ce trait de la mentalité américaine de ce que fut l'idéal de comportement du gentleman anglais, et ce, bien que les Anglais aient été une composante de la population blanche originelle des États-Unis. On peut comparer l'homme occidental moderne, qui est dans une large mesure un type humain régressif, à un crustacé : il est d'autant plus « dur » dans son comportement extérieur d'homme d'action, d'entrepreneur sans scrupules, qu'il est "mou" et inconsistant sur le plan de l'intériorité. Or, cela est éminemment vrai de l'Américain, en tant qu'il incarne le type occidental dévié jusqu'à l'extrême limite.
On rencontre ici une autre affinité avec le Noir. Un sentimentalisme fade, un pathos banal, notamment dans les relations sentimentales, rapprochent bien plus l'Américain du Noir que de l'Européen vraiment civilisé. L'observateur peut à ce sujet tirer aisément les preuves irréfutables à partir de nombreux romans américains typiques, à partir aussi des chansons, du cinéma et de la vie privée courante. Que l'érotisme de l'Américain soit aussi pandémique que techniquement primitif, c'est une chose qu'ont déplorée aussi et surtout des jeunes filles et des femmes américaines. Ce qui ramène une fois de plus aux races noires, chez lesquelles l'importance, parfois obsessionnelle, qu'ont toujours eu l'érotisme et la sexualité, s'associe, justement, à un primitivisme ; ces races, à la différence des Orientaux, du monde occidental antique et d'autres peuples encore, n'ont jamais connu un ars amatoria digne de ce nom. Les grands exploits sexuels, si vantés, des Noirs, n'ont en réalité qu'un grossier caractère quantitatif et priapique.
Un autre aspect typique du primitivisme américain concerne l'idée de "grandeur". Werner Sombart a parfaitement vu la chose en disant : they mistake bigness for greatness, phrase qu'on pourrait traduire ainsi : ils prennent la grandeur matérielle pour la vraie grandeur, pour la grandeur spirituelle. Or, ce trait n'est pas propre à tous les peuples de couleur en général. Par exemple, un Arabe de vieille race, un Peau-Rouge, un Extrême-Oriental ne se laissent pas trop impressionner par tout ce qui est grandeur de surface, matérielle, quantitative, y compris la grandeur liée aux machines, à la technique, à l'économie (abstraction faite, naturellement, des éléments déjà occidentalisés de ces peuples). Pour se laisser prendre par tout cela ; il fallait une race vraiment primitive et infantile comme la race noire. Il n'est donc pas exagéré de dire que le stupide orgueil des Américains pour la "grandeur" spectaculaire, pour les achievements de leur civilisation, se ressent lui aussi d'une disposition du psychisme nègre. On peut aussi parler d'une des bêtises que l'on entend souvent répéter, à savoir que les Américains seraient une "race jeune", avec pour corollaire tacite que c'est à eux qu'appartient l'avenir. Car un regard myope peut facilement confondre les traits d'une jeunesse effective avec ceux d'un infantilisme régressif. Du reste, il suffit de reprendre la conception traditionnelle pour que la perspective soit renversée. En dépit des apparences, les peuples récemment formés doivent être considérés comme les peuples les plus vieux et, éventuellement, comme des peuples crépusculaires, parce qu'ils sont venus en dernier justement, parce qu'ils sont encore plus éloignés des origines.
Cette manière de voir les choses trouve d'ailleurs une correspondance dans le monde des organismes vivants. Ceci explique la rencontre paradoxale des peuples présumés "jeunes" (au sens de peuples venus en dernier) avec des races vraiment primitives, toujours restées en dehors de la grande histoire ; cela explique le goût de ce qui est primitif et le retour à ce qui est primitif. Nous l'avons déjà fait remarquer à propos du choix fait par les Américains, à cause d'une affinité élective profonde, en faveur de la musique nègre et sub-tropicale ; mais le même phénomène est perceptible aussi dans d'autres domaines de la culture et de l'art. On peut se référer, par exemple, au culte assez récent de la négritude qu'avaient fondé en France des existentialistes, des intellectuels et des artistes "progressistes".
Une autre conclusion à tirer de tout cela, c'est que les Européens et les représentants de civilisations supérieures non européennes font preuve, à leur tour, de la même mentalité de primitif et de provincial lorsqu'ils admirent l'Amérique, lorsqu'ils se laissent impressionner par l'Amérique, lorsqu'ils s'américanisent avec stupidité et enthousiasme, croyant ainsi marcher au pas du progrès et témoigner d'un esprit "libre" et "ouvert". La marche du progrès concerne aussi l' "intégration" sociale et culturelle du Noir, qui se répand en Europe même et qui est favorisée, même en Italie, par une action sournoise, notamment au moyen de films importés (où Blancs et Noirs remplissent ensemble des fonctions sociales : juges, policiers, avocats, etc.) et par la télévision, avec des spectacles où danseuses et chanteuses noires sont mélangées à des blanches, afin que le grand public s'accoutume peu à peu à la promiscuité des races, perde tout reste de conscience raciale naturelle et tout sentiment de la distance. Le fanatisme collectif qu'a provoqué en Italie, lors de ses exhibitions, cette masse de chair informe et hurlante qu'est la Noire Ella Fitzgerald, est un signe aussi triste que révélateur. On peut en dire autant du fait que l'exaltation la plus délirante de la "culture" nègre, de la négritude, soit due à un Allemand, Janheinz Jahn, dont le livre Muntu, publié par une vieille et respectable maison d'édition allemande (donc dans le pays du racisme aryen !), a été immédiatement traduit et diffusé par un éditeur italien de gauche bien connu, Einaudi. Dans cet ouvrage invraisemblable, l'auteur en arrive à soutenir que la "culture" nègre serait un excellent moyen de relever et de régénérer la "civilisation matérielle" occidentale... Au sujet des affinités électives américaines, nous ferons allusion à un dernier point. On peut dire qu'il y a eu aux États-Unis d'Amérique quelque chose de valable, vraiment prometteur : le phénomène de cette jeune génération qui prônait une sorte d'existentialisme révolté, anarchiste, anticonformiste et nihiliste ; ce qu'on a appelé la beat generation, les beats, les hipsters et compagnie, sur lesquels nous reviendrons d'ailleurs. Or, même dans ce cas, la fraternisation avec les Noirs, l'instauration d'une véritable religion du jazz nègre, la promiscuité affichée, y compris sur le plan sexuel, avec les Noirs, ont fait partie des caractéristiques de ce mouvement.
Dans un essai célèbre, Norman Mailer, qui a été un des principaux représentants de la beat generation, avait même établi une sorte d'équivalence entre le Noir et le type humain de la génération en question ; il avait carrément appelé ce dernier the white Negro, le "nègre blanc". A ce propos, Fausto Gianfranceschi a écrit très justement : "En raison de la fascination exercée par la 'culture' nègre, sous la forme décrite par Mailer, on ne peut s'empêcher d'établir immédiatement un parallèle – irrespectueux – avec l'impression que fit le message de Friedrich Nietzsche au début du XIXe siècle. Le point de départ, c'est le même désir de rompre tout ce qui est fossilisé et conformiste par une prise de conscience brutale du donné vital et existentiel ; mais quelle confusion lorsqu'on met le Noir, comme on l'a fait de nos jours, avec le jazz et l'orgasme sexuel, sur le piédestal du "surhomme" !
Pour la bonne bouche nous terminerons par un témoignage significatif dû à un écrivain américain particulièrement intéressant, James Burnham (dans "The struggle for the world") : "On trouve dans la vie américaine les signes d'une indiscutable brutalité. Ces signes se révèlent aussi bien dans le lynchage et le gangstérisme que dans la prétention et la goujaterie des soldats et des touristes à l'étranger. Le provincialisme de la mentalité américaine s'exprime par un manque de compréhension pour tout autre peuple et toute autre culture. Il y a, chez de nombreux Américains, un mépris de rustre pour les idées, les traditions, l'histoire, un mépris lié à l'orgueil pour les petites choses dues au progrès matériel. Qui, après avoir écouté une radio américaine, ne sentira pas un frisson à la pensée que le prix de la survie serait l'américanisation du monde ?"
Ce qui, malheureusement, est déjà en train de se produire sous nos yeux. »
Julius Evola, L’arc et la massue
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08/03/2021
Dépasser le ressentiment pour sauver la démocratie avec Cynthia Fleury
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06/03/2021
L’art comme épluchage
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« Lundi, école d’art de Caen. On m’a demandé d’expliquer pourquoi la bonté me paraissait plus importante que l’intelligence ou le talent. J’ai fait de mon mieux, j’ai eu du mal : mais je sais que c’était vrai. Ensuite j’ai visité l’atelier de Rachel Poignant, qui utilise des moulages de différentes parties de son corps. Je suis tombé en arrêt devant de longues lanières recouvertes du moulage d’un de ses tétons (le droit ? le gauche ? je ne sais plus). Par la consistance caoutchouteuse, par l’aspect, cela évoquait franchement des tentacules de pieuvre. Pourtant, j’ai assez bien dormi.
Mercredi, école d’art d’Avignon, pour une "journée du ratage" organisée par Arnaud Labelle-Rojoux. Je devais parler de l’échec sexuel. Les choses ont démarré presque gaiement, par une projection de courts-métrages réunis sous le titre de Films sans qualités : les uns hilarants, les autres étranges, parfois les deux (je crois que la cassette tourne dans différents centres d’art ; il serait dommage de la manquer). Puis j’ai vu une vidéo de Jacques Lizène. La misère sexuelle le hante. Son sexe dépassait d’un trou ménagé dans une plaque de contreplaqué ; il était enserré dans un nœud coulant par une ficelle servant à l’actionner. Il l’agitait lentement, par secousses, comme une marionnette molle. J’étais très mal à l’aise. Cette ambiance de décomposition, de foirage triste qui accompagne l’art contemporain finit par vous prendre à la gorge ; on peut regrette Joseph Beuys et ses propositions empreintes de générosité. Il n’empêche que le témoignage porté sur l’époque est d’une précision éprouvante. Toute la soirée j’y ai pensé, sans pouvoir échapper à ce constat : l’art contemporain me déprime ; mais je me rends compte qu’il représente, et de loin, le meilleur commentaire récent sur l’état des choses. J’ai rêvé de sacs poubelles débordant de filtres à café, d’épluchures, de viande en sauce. J’ai pensé à l’art comme épluchage, aux bouts de chair qui restent collés aux épluchures.
Samedi, rencontre littéraire dans le Nord de la Vendée. Quelques écrivains "régionalistes de droite" (on reconnait qu’ils sont de droite à ce que, parlant de leurs origines, ils aiment à signaler un ancêtre juif à la quatrième génération ; ainsi chacun peut constater leur largeur d’esprit). Sinon, comme partout, public très divers : aucun autre point commun que la lecture. Ces gens vivent dans une région où le nombre de nuances de vert est infini ; mais, sous le ciel parfaitement gris, toutes les nuances de vert s’éteignent. On a donc affaire à un infini éteint. J’ai pensé à la course des planètes après la fin de toute vie, dans un univers de plus en plus froid, marqué par l’extinction progressive des étoiles ; et les mots de "chaleur humaine" m’ont presque fait pleurer.
Dimanche, j’ai repris le TGV pour Paris ; fin des vacances. »
Michel Houellebecq, Interventions 2020
20:52 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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21/02/2021
Une infime fraction...
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« Ceux qui n'ont pas pénétré assez loin dans le monde des plaisirs amoureux ne peuvent juger les femmes que d'après ce qu'ils voient. Mais ceux qui les connaissent vraiment savent que l'œil ne révèle qu'une infime fraction de ce qu'une femme peut offrir. »
Milan Kundera, La valse aux adieux
20:29 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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11/02/2021
Les silences de Maurice Zundel
07:05 Publié dans Lectures, Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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10/02/2021
Il s'agissait donc d'autre chose que d'une morale d'interdit
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« Cette expérience consista essentiellement à l'époque à percevoir l'exigence de pureté dans une personne. Il s'agissait donc d'autre chose que d'une morale d'interdit qui engendre un sentiment de culpabilité. Il s'agissait d'un rapport lumineux avec quelqu'un en qui la pureté s'identifiait avec l'être. »
Maurice Zundel, À l'écoute du silence
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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09/02/2021
Vous vous sentez délivré de vous-même
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Quand dans l'émerveillement de la musique, de l'architecture, de la peinture, de la nature ou de l'amour, vous vous sentez délivré de vous-même, votre regard se porte sur la beauté et, tandis que vous vous perdez de vue, vous vous sentez exister avec une plénitude incomparable. Et c'est à ce moment là justement que la vie atteint son sommet, quand cessant de vous regarder vous n'êtes plus qu'un regard vers l'autre. »
Maurice Zundel, À l'écoute du silence
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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08/02/2021
Des cadavres d'humanité
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La plupart des vies, malheureusement sont des cadavres d'humanité... la plupart des hommes sont portés par leur biologie au lieu de la porter. Ils meurent avant de vivre... C'est pourquoi le vrai problème n'est pas de savoir si nous serons vivants après la mort, mais bien si nous serons vivants avant la mort. »
Maurice Zundel, À l'écoute du silence
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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