Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2010

Eric Zemmour : Melancolie Française

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

podcast

 

Eric Zemmour sur l'excellent site Canal Académie. Il évoque son ouvrage "Mélancolie Française" pour lequel il a reçu le prix du livre incorrect. Vous pouvez écouter l'émission directement en ligne ou télécharger le fichier mp3 en cliquant sur le "cercle podcast". Passionnant.

23:18 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2010

Dieu doit être très très très Grand... ce sont les Bassijis qui l'affirment.

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

J'ai reçu ce lien d'un ami iranien. Il me précise dans son envoi :

Le lien ci-dessous est un film qui vient d'être diffusé sur la BBC en persan, relatant l'attaque de la cité universitaire de Téhéran par des gardes anti-émeute dans la nuit de 15 au 16 Juin 2009, c'est-à-dire trois jours après les élections volées, ce que le gouvernement et le régime de coup d'état ont toujours nié, soutenant que cela etait l'acte des "forces auto-contrôlées" comprenez "spontanées". Nous avions annoncé cinq morts et des centaines de blessés, ce qu'ils ont évidemment toujours nié. Ce film a été divulgué par un des membre des gardes et il a été tourné par ces mêmes gardes. Le plus horrible c'est que par moment l'on entend des bassijis "des forces civiles" qui sont pourtant réputés pour leur extrême cruauté, supplier les gardes pour qu'ils ne frappent plus les étudiants ! Dans ce film l'on ne voit pas les étudiantes parce qu'elles sont gardées à l'intérieur des locaux mais violentées pareillement. Il faut préciser que de part la loi en Iran il est interdit aux forces de l'ordre d'entrer dans l'enceinte des cités estudiantines sauf à la demande officielle du directeur de l'université, or le directeur de l'université de Téhéran soutient toujours qu'il n'a jamais fait cette demande. A DIFFUSER SVP !

 

Source

23:13 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2010

Du fascisme des Lettrés apostats, ou réfutation sans fin de toutes les hérésies

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


Trouvé cet excellent article sur le site de Paméla...

 

------------------------------------------------

 

 

Il semble que les chiens de la meute Bien Pensante se rapprochent un peu trop près car l’air devient irrespirable. J’en perdrais, une fois n’est pas coutume, mon calme réputé olympien.

De Juan Asensio, Celui qu’il ne faut point nommer et surtout pas en bonne société, je n’ai pas à redire ce que je pense, je l’ai déjà fait là.

Son site le Stalker que l’on ne présente plus quoiqu’il serait utile d’en rappeler parfois les deux uniques fils rouges : érudition et polémique, est le seul, et de loin, à donner un peu de dignité à ce média pénible qui se nomme internet.

Oui mais voilà surprise, Stalker serait un site raciste, et d’extrême droite d’après le MRAP et ses sbires anonymes et calomniateurs, appuyé par quelques malins qui en profitent pour dégainer leur atout maître en dérivant vers de désinvoltes et pourtant nuisibles accusations de fascisme, et ce visiblement sans l’avoir lu. Shazam !

Je lis ce site, je l’apprécie, m’y reconnais, alors je suis éclaboussée, mais une fois n’est pas coutume, par les élucubrations de haine de petits impuissants voulant détruire l’excellence, à défaut de l’égaler. Ceci est d’une banalité outrageante et l’Histoire regorge de ces iconoclastes effarouchés. La chasse à l’homme n’en finit plus d’être lancée, toujours pourtant lui s’échappe et vous nargue. Des deux camps, ne pas céder est humain, se défendre encore plus, réfuter les défenses, toujours plus humain,ad vitam aeternam soit mais encore faudrait-il des arguments, braves gens, pour enjoliver les insultes bien trop humaines, elles, pour être suffisantes.

Je n’en entends aucun mais doit déjà sous le fusil prouver mon innocence, quand on ne demande jamais aux beaux esprits au-dessus du Soupçon, de nous expliquer au nom de quoi ils le seraient, eux, exactement.

Deux attaques intellectuelles sont à mes yeux la plaie de toute discussion fondamentale, car d’une facilité qui ferait honte à la plus souple demoiselle : le fascisme et la folie.

Pour ce second chef d’accusation, il suffira par exemple d’avoir l’extrême chance de pouvoir observer au quotidien la santé mentale de tout un chacun par le prisme ô combien révélateur d’un commerce de proximité dans une grande ville pour saisir puissamment que nous sommes tous perdus ou en bonne voie de l’être. Je vous vois tous, sachez-le, passer un jour ou l’autre. La parade principale du corps d’élite de nos pensants s’improvisant appareil soignant consistant à clamer que celui qui nie sa folie est fou, donnons-nous en à cœur joie, nous sommes fous, bien, restons-le.

Qui osera porter plainte contre un fou ? Ce n’est pas politiquement correct, vous qui traquez les égarés.

Mais passons au premier, le plus révélateur de l’état d’amnésie dans lequel baignent nos concitoyens sains, confère ci-dessus, pas du tout tourmentés par un encombrant schisme qui leur fait tout autant détester la police et toute autorité (pourtant étymologiquement semblable à l’auteur), et se précipiter pour implorer l’appareil répressif (et je ne parle même plus du soignant, débordé à cette heure), de venir encager les méchants opposants à leur régime sucré, inodore et pastel, celui où tout le monde s’aime tant, peuples et religions ensemble main dans la main dans la grande fête humaine perpétuelle.

Si vous n’avez que votre « tolérance » comme pare-choc, taisez-vous ! Taisez donc votre haine trop voyante et antinomique de nos lucifuges pensées, nous qui suivons pour vous les inénarrables jalons que vous laissez dans le noir, impatients de courir au bien-être !

Je me répète, je le sais, parce que vous-mêmes vous répétez. Le prétendu plus sage, drapé de son silence, ne sait rien démêler. C’est folie de répondre ? C’est folie d’accuser. Je ne crains pas le perpétuel, et si toujours vous accusez, toujours je répondrai.

Si je ne vous aime pas, non, parce que vos hypocrisies m’exaspèrent, si j’y vois derrière les yeux crevés d’une âme qui ne voulut s’habituer aux nuées, et que ce que je vois me consterne toujours autant, quels qu’en soient les coupables, qui n’ont pas une race précise, ni même une religion mais une constante frappante qui réside en la monopolisation des espaces publics d’expression pour répandre un message qu’ils estiment prodigieux car jamais il ne les mouille, ni bien entendu ne les souille comme le ferait celui qui dirait un peu fort que les temps de la glucose sont éteints, qu’ils n’ont jamais existé, que partout ce ne fut que fureur, pouvoir contre pouvoir, haine banale contre haine normale, que vos discours de paix, vous pouvez vous les coller loin dans vos artères bouchées par les nourritures grasses, vous qui frappez vos femmes, escroquez le fisc, trahissez vos amis, brimez vos chers bambins, vous les incohérents, hystériques à montrer du doigt celui qui a trop lu et qu’on ne peut museler, si je ne vous aime pas, qu’est-ce que cela fait de moi ? Dites-le, redites-le pour voir !

Si je vous dis que je ne vous aime pas, non, parce que votre tendresse est un mensonge, que votre soleil vous aveugle quand j’apprends à voir dans ma nuit, que votre systématique mise au ban des discussions difficiles vous empêche la simple possibilité d’avoir droit à un cri, un cri que voleriez alors à ceux qui n’ont que cela, si ce que je vous montre vous ne pouvez le voir, ne pouvez le comprendre, car ne voulez plus depuis longtemps être singuliers et libres, à part de débiter sans fin des notions galvaudées, jamais argumentées, toujours réfugiées sous des drapeaux contestables puisque toujours plantés par des hommes, comme vous et moi, qui n’ont jamais eu la moindre confirmation, jamais, de la solidité du fil qu’ils utilisent pour tisser leur sempiternelle morale chrétienne dans toute sa caricature, interdite pourtant à l’école, je suis donc une fasciste ?

Moi qui cherche à savoir, unique vocation qui aspire toutes mes heures, savoir pour douter en attendant de tout comprendre, et donc de pardonner (en grec ancien les mots sont similaires), qui ne veux pas rester derrière les portes fermées à entendre des bribes et composer, délirante, de ces bribes ma réalité, mais pousse ces maudites portes pour découvrir une bonne fois pour toute l’extrême complexité que recèle la vérité de la moindre des « opinions », la prudence humble qu’il faut pour sentir que l’on s’est parfois trompé, que rien n’est noir ni blanc, que tout est métissé, oui, vous, adeptes des grands mélanges, je vous croyais acquis ! Je ne me savais pas votre si triste ennemie.

Si la politique telle qu’elle se pratique depuis des décennies, je ne la comprends pas, qu’elle me semble illusoire, que je ne vote plus, immobile, trop centrée justement, entre des camps adverses, qu’à chaque fois que j’ai voté j’ai senti l’évidence crasse de m’être alors trompée, si je ne participe pas à cette grande mascarade qui voudrait nous faire croire que nous « progressons », que nous « avançons », que des « batailles se gagnent », nous qui « avons tant lutté pour la liberté », suis-je alors votre fasciste ?

Si je sors de vos rangs que je connais trop bien, que je vais vraiment mieux depuis que je respire l’oxygène pur des sommets où je me hisse dans un effort considérable, blessée par vos indigestes impostures, perdant de moins en moins de sang, pressée d’atteindre assez vite le lieu assez haut qui me protègera de vos fumeux jugements, qui me sauvera si je dois l’être, qu’en route je cicatrise et me construis durablement sur les bases diverses de tous les camps damnés, de tous les officiels, de tous les individuels, de toutes les communautés avant d’en extraire le suc d’une vérité mienne, confrontée, combattue sans cesse, qui ne tombera plus, qui se dressera fière, forgée, immarcescible, en suis-je ?

Suis-je votre paria fasciste, forcément contre vous puisque têtue, méfiante ?

Forcément trouble et manipulatrice puisque refusant violemment l’engagement dans aucune de vos communautés quelles qu’elles soient parce que le droit général actuel ne m’interdit pas d’être où je veux et avec qui je le veux quand je le souhaite et que je compte bien utiliser cette liberté de mouvement jusqu’à l’absurde, et sans souffrir aucune contrainte jusqu’aux confins de l’absolu pour ce que me permettra mon cheminement de conscience, de connaissance, d’appréhension de cette vérité que vous ne détenez jamais plus que je ne la détiens.

Ne l’oubliez jamais, car je ne l’oublie point, vous ne savez rien de certain, n’en faites pas un programme devant moi, mon manque total d’adhésion ou de ferveur risquerait de vous décevoir.

Si j’interroge l’Histoire et qu’insolente elle me dit que l’homme toujours s’en sort, libre ou entravé, que me font donc, en terme de chaud ou de froid, les infimes points de détails sur lesquels nos parlementaires statuent jusqu’à plus d’heure, pour ne pas s’entendre dire, au terme de délibérations grossières, qu’ils sont totalement ridicules ?

Le suis-je, ce mot valise ? En suis-je, de ce qui ne devrait se nommer qu’en dernier recours ? Faudra-t-il donc me voir brûler sur le bûcher de votre épuration ?

Savez-vous enfin, bonnes gens, ce qu’est le fascisme ? Le savez-vous donc bien ? Rassurez-moi sur un point tout de même, nous ne parlons pas de national-socialisme, au moins ? Sinon je ne peux que vous balancer au visage l’ouvrage d’Ian Kershaw, Qu’est-ce que le nazisme ? et implorer que vous ne ridiculiserez pas la France en faisant un procès à l’auteur car il prononce le terme « Hitler », et s’y intéresse grandement. Klaus Theweleit, et son Männerphantasien (Fantasme mâle, tenez-donc) somme complète et reconnue des travaux de notre allemand, non traduite en France bien entendu puisque le sujet fâche, mais disponible en anglais vous donnera quelques pistes sur la psychologie qui nous intéresse ici, ainsi que Jonathan Littell et son Sec et l’humide. Littell, prix Goncourt 2006 vous vous souvenez ? Alors quoi, on décore un fasciste ? Eh quoi, ne l’est-il pas puisque selon votre admirable définition il « cautionne » les « nauséabonds » rien qu’en, crime horrible, écrivant dessus?

Avez-vous vu ces milliers d’heures d’images de guerre et de désolation que j’ai vues, avez-vous sondé les pensées désastreuses et ravagées d’hommes à la rectitude sanglante, s’essayant à la prose le soir tombé sur leurs appartements de campagne ? Avez-vous entendu, lu, les complaintes oppressées de ceux qui ne vous diront plus pourtant, car jamais ils n’oseraient en ces temps où l’on joue à Jan Karski pour se donner des airs, l’avilissement inadmissible à leurs indigentes doctrines que demandent ces hommes sans âme ?

Avez-vous vu en mes rangs, ou dans ceux de celui auquel je me rallie par pure compassion, avez-vous aperçu une doctrine, un dogme, un programme qui souhaiterait tous nous voir regroupés sous une même pensée ? Au contraire, nous ne cherchons jamais la masse, quels fiers fascistes en somme, sans bréviaire ni chaos. Si Bernanos, si Bloy, si McCarthy, Dantec, si Montherlant, mais alors Dagerman aussi, Artaud, Shakespeare, Moreau, Conrad et Dickinson, Melville, sans compter les antiques : étaient-ils eux si fous dangereux, si cons, qu’ils ne raisonnaient pas en terme de droite ou de gauche ?

Et je ne parle ici encore qu’en ce qui me concerne. Je ne parle jamais ici qu’en ce qui me concerne, et c’est bien là aussi ma terrible confession : je ne veux pas vous convertir, je n’ai que faire de votre approbation, je ne m’adresse à vous qu’en tout dernier recours. À moi, vous ne pourrez rien faire, j’existe à peine, ne souhaite pas exister pour vous. J’existe pour eux, qui soutiennent en silence, qui parfois se présentent et repartent, mince lien, fragile amitié, mais éternelle et profonde entente.

Mais lui, vous voudriez lui faire porter l’humiliante muselière et je m’oppose en force car présentement, Monsieur, Madame, j’ai besoin de l’entendre. Nous sommes bien plus nombreux dans ce cas que vos œillères ne permettent de le voir. Nous devons ne pas choir, ne pas tous disparaître, nous devons puiser à la source des uns ou des autres, ponctuellement,  sans obédience commune parfois et sans aucune allégeance ni adoubement, le carburant nécessaire pour arpenter une route sèche, et sans habitations. Nous sommes seuls depuis longtemps, pressés de nous justifier sans trêve en nous époumonant, dans des débats stériles qui tournent en rond dans le désert, reprenant point par point les pâles accusions qui toujours triompheront car elles sont simplifiées, nos sérieux développements n’ayant plus aucune chance devant la langue catin. Vous voulez du slogan, du mot creux mais fardé, vous voulez du clinquant, du bling-bling dans la bouche, le dernier mot sophiste. Rompue à l’art de la répartie par d’innombrables années de théâtre je sais bien qu’elle assèche, que sa victoire est vaine, que parler le dernier n’est pas parler le mieux, que parfois même conclure est une catastrophe pour l’intelligence née. Car si je peux faire montre d’une étonnante clarté pour peu que vous convoquiez à l’appel cette qualité désuète, je ne suis pas simple, non, et il faudra alors m’écouter longuement ce que vous ne savez pas faire, trépignant de zapper, et de vous amuser.

À n’en point douter si je vous écoute, « facho » est un terme commode, qui regroupe dans les glissements de la langue que nous ne saurions trop encourager afin que chaque analphabète ait « sa chance », toutes les définitions de ce qui finalement n’est pas soi, ni, pire, acquis à la majorité.

Parlons-en, d’ailleurs, de cet analphabète angélisé, au nom de quelle divinité curieuse, je vous prie ? Alors que celui ou celle qui s’instruit devrait se taire, honteux, pour ne point nuire à l’équilibre fragile de la confiance de l’idiot en lui-même. Alors même que l’on nous somme de longer les murs avec nos embarrassants fardeaux, car ne croyez jamais qu’il soit aisé, jamais, de porter l’héritage maudit de siècles d’imprimerie, le béat imbécile obtiendrait le Royaume ? Nous devrions cesser de lire ce qu’il ne faut pas lire, craindre le loup des superstitions actuelles : Si tu arpentes le cloaque, le cloaque viendra te prendre, si tu convoques Candyman devant ta glace, il viendra te tuer. Si tu t’écartes trop du sentier, Ils viendront te chercher.

Mais qui ? Je ne vois jamais personne d’autre que… vous. Vous, toujours vous, maintenant que je vous vois de l’autre côté, que vos appels à l’ordre sont aussi dérisoires que mesquins, et vous vous agitez d’un rien, vous venez de vos vrombissements d’insecte volant coprophage perturber nos féroces silences, emplis du poids de la décence si dure à rattraper, si fuyante sous les sens, mais si belle à conserver, de l’espérance d’un monde sans vos gesticulations subies, sans vos immanquables présences vides.

Le stupide se connaît aisément : il porte l’étendard ou la fourche, s’exprime sans vérifications, cite sans guillemets car sans savoir que de sa bouche mal corrigée ne sortent que des monceaux de lieux communs amplement rabâchés, et la réfutation systématique que nous sommes contraints de fournir nous fatigue, nous excède, oui, nous enflamme, elle me fatigue, m’excède, m’enflamme, et finalement me laisse prostrée dans une mortification sans nom, car je n’ai jamais recherché dans cette voie de connaissance, que la réconciliation. Et pourtant l’on nous charge des pires maux de la Terre, alors même qu’ouvrant un peu les yeux, on tente de vous toucher, de vous montrer.

Nous venons partager ce que nous avons retrouvé. Vous n’en voulez pas ? Parfait, retournez à vous auges. Pourquoi vider les nôtres, quelles sont ces si inacceptables découvertes que nous exhumons sous vos yeux ? Serait-ce, alors, et si ironiquement, ces pauvres livres ? Mais je croyais que tout le monde s’en foutait bien. Serait-ce alors notre parole, difficile à cadrer, manier ou labelliser, qui s’oppose toujours là où vous auriez voulu vaticiner sans frein ? Serait-ce ce « Non, je crois bien que vous avez tort d’être si prompt à dégainer, vous allez vous prendre la balle, en retour, en plein pied », mise en garde immodeste dont je m’affuble surtout pour éviter votre contagion ? Est-ce si désagréable de ne pouvoir tous nous ranger sagement, et rapidement, dans vos boîtes à surgelés ?

Car Monsieur, Madame, oui, il faut être bien plus que stupide, et bien pire qu’un idiot pour traiter Juan Asensio de fasciste, le menacer, l’insulter, le sommer de se taire.

Il faut être suicidaire. Non pas parce que lui vous tuera, encore que d’un point de vue purement rhétorique vous ne vous en relèveriez pas, à jamais humiliés par ses justes rectifications, mais parce que l’absence même du Stalker sur la Toile sonnerait le glas de tous les défenseurs du verbe, libre dans sa plus pure définition, qui ne trouveront plus où étancher leur soif.

Il faut éclairer ceux qui déraisonnent, et non pas les punir, savez-vous qui le disait ? L’empereur Julien qui ne supportait pas les chrétiens proposant du changement et de l’amour universel, et se voyait donc, lui, taxé de réactionnaire.

Je ne me sens pas enseignante, ne l’ai jamais souhaité, je ne peux donc que vous exhorter encore et toujours à lire et vous débrouiller seuls, chers antifascistes égarés dans vos limbes, comme je le fis, comme je le fais.

Biographie de l’auteur :

Paméla Ramos n’est professeur émérite de rien, et elle habite Montreuil. De parents écologistes mais néanmoins intelligents, elle a des amis noirs, juifs, son colocataire est homosexuel et sa belle-sœur kabyle. Elle recycle le week-end, donne pour les tsunamis, et s’intéresse à la protection du monde marin, bien plus qu’à celle des êtres humains. Son penchant démesuré pour la littérature, mêlé à un caractère d’emmerdeuse chaleureux, la font briller en société, lorsqu’elle consent à la fermer faire rire. Son dernier vote en date très remarqué pour François Bayrou l’a cataloguée à jamais parmi les personnalités les plus dangereuses du Sud-Ouest, qu’elle a dû quitter précipitamment. Plusieurs troubles psychiatriques sont à lui consentir pour sa défense, dont un penchant inadmissible pour l’hétérosexualité dure et la viande rouge. Son hygiénisme anti-tabac nous rappelle avec effroi les heures sombres de notre passé. Divorcée sans enfant, elle n’espère pas en faireattend le bon moment pour éprouver les joies de la maternité en relisant KierkegaardÉlisabeth Badinter.

Elle a récemment abandonné toute activité pour se consacrer à plein temps à sa passion : le Stalker, dont elle peut se vanter d’être la millième groupie, ce qui lui valut un tee-shirt à l’effigie du Maître, qu’elle porte en pleurant le soir. On ne lui connaît à ce jour aucune autre occupation.

------------------------------------------------

 

Visitez, impérativement, le site de Paméla...

Voyez aussi... Ici...

Et également, voyez ...

------------------------------------------------

22:10 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/02/2010

Le Journal "Le Monde" démasqué...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

A l'heure de la controverse sur l'identité nationale, beaucoup feignent d'oublier que la France, depuis près de 150 ans, est une terre d'immigration. Au XIXe siècle, alors que ses voisins envoyaient des millions d'émigrants vers l'Amérique, la France accueillait déjà des travailleurs venus de toute l'Europe et cette politique s'est poursuivie tout au long du XXe siècle. Ce brassage qui a transformé en profondeur le visage de la France a fait de l'Hexagone l'un des pays les plus multiculturels du monde. La France, résume l'historien Gérard Noiriel, est ainsi devenue "l'Amérique de l'Europe".


Cette longue histoire a diversifié en profondeur l'origine des Français : selon les démographes Catherine Borrel et Patrick Simon, un quart des enfants de moins de 18 ans qui vivent sur le territoire français ont au moins un grand-parent maternel né à l'étranger. "La France, à la différence de ses voisins, est un vieux pays d'immigration, explique le démographe François Héran dans Le Temps des immigrés (Seuil, 2007). A de rares interruptions près, comme la crise des années 1930 ou le choc de 1974, elle accueille des migrants depuis le milieu du XIXe siècle."

En 1891, la France comptait ainsi plus d'un million d'étrangers venus de Belgique, d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne ou de Suisse. "Ils seront rejoints dans l'entre-deux-guerres par les Polonais, les Russes et les Arméniens, écrivent Catherine Borrel et Patrick Simon dans Histoires de familles, histoires familiales (INED, 2005). La reconstruction et le décollage économique des années 1950 et 1960 verront les flux d'émigration s'intensifier." La France des "trente glorieuses" accueille alors des Algériens, des Portugais, des Marocains et des Tunisiens.

Au début des années 1970, alors que la crise pétrolière se profile, l'immigration de travail qui avait nourri les flux migratoires de l'après-guerre est rigoureusement encadrée : suspension de l'immigration des salariés, instauration d'une politique de retours volontaires (le "million Stoleru"), expulsion de ceux que l'on n'appelle pas encore les sans-papiers.

Sous l'effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d'étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française. Un chiffre étonnamment stable : contrairement à ce que l'on croit souvent, la proportion d'immigrés ne varie guère depuis le début des années 1980. Associée à un taux de fécondité record - le plus élevé de l'Europe des Vingt-Sept -, cette stabilisation des flux migratoires fait aujourd'hui de la France une exception par rapport à ses voisins. Selon Eurostat, l'immigration contribue à hauteur de 20 % à la croissance de la population française, contre 60 % en Irlande, 70 % au Danemark, 75 % en Belgique et... 86 % en Espagne ! "Dans l'Europe des Vingt-Sept, la croissance démographique est principalement due à l'immigration, sauf en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne", constate Giampaolo Lanzieri dans une note d'Eurostat.

Si l'immigration s'est stabilisée, son visage, en revanche, s'est transformé. Aux jeunes célibataires venus du Maghreb pour travailler en usine dans les années 1970 se sont substitués peu à peu des femmes et des enfants accueillis dans le cadre du regroupement familial. "Au fil du temps, les raisons de migration ont changé et, depuis 1974, elles ont essentiellement trait à des motifs familiaux", soulignent Olivier Monso et François Gleizes, dans une étude publiée en novembre par l'Insee. Les pays d'origine, eux aussi, se modifient : les immigrés viennent de terres de plus en plus lointaines, comme l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud-Est.

Cette longue histoire de l'immigration française a donné naissance à un phénomène que la plupart de ses voisins ignorent : l'émergence de deuxièmes, voire de troisièmes générations d'immigrés. "Le reste de l'Europe, à l'exception de la Suisse et, dans une moindre mesure, de l'Allemagne fédérale, ne connaît pas au même degré ce phénomène, écrit François Héran dans Le Temps des immigrés. L'Angleterre a longtemps pratiqué des échanges intenses avec les pays du Commonwealth peu propres à stabiliser les secondes générations. Au sud de l'Europe, l'immigration est trop récente pour que le problème se pose."

Au fil des décennies, ces deuxièmes, voire troisièmes générations ont façonné en profondeur le visage de l'Hexagone, laissant croire à beaucoup de Français que l'immigration ne cessait de croître. Selon les travaux de Catherine Borrel et Patrick Simon, la France comptait ainsi, en 1999, 4,5 millions de descendants d'immigrés : la deuxième génération représentait alors 7,7 % de la population totale, soit presque autant que la première génération (7,4 %). Au total, sur les 58 millions d'habitants que comptait la France en 1999, près de 9 millions étaient soit des immigrés, soit des descendants d'immigrés.

L'origine de cette deuxième génération reflète l'histoire des vagues migratoires françaises : la deuxième génération italienne est de loin la plus nombreuse (22,6 %), devant l'algérienne (14,1 %), l'espagnole (12,9 %), la portugaise (10,4 %) et la marocaine (9,1 %). "On voit tout juste apparaître les deuxièmes générations d'Afrique subsaharienne et turque, qui, dans les années à venir, occuperont une place plus importante", soulignent Catherine Borrel et Patrick Simon. En 1999, elles ne représentaient respectivement que 5,6 % et 3,4 % des deuxièmes générations.

La singularité de la France réside dans cette longue histoire, qui a fait du brassage l'une des constantes de notre politique démographique : au fil des décennies, elle a créé des deuxièmes, des troisièmes, voire des quatrièmes générations qui ont diversifié l'origine des Français. "Près d'un Français sur quatre a au moins un grand-parent immigré et l'on arriverait sans peine à un Français sur trois avec une génération de plus", estime ainsi François Héran. Selon l'ancien directeur de l'Institut national d'études démographiques (INED), l'immigration, sans être jamais massive comme elle l'est en Espagne depuis quelques années, a constitué une "infusion durable".


Anne Chemin

------------------------------------------------------

L'article qui suit est une réponse à l'attention d'Anne Chemin, par Michèle Tribalat - Démographe

------------------------------------------------------

Michèle Tribalat au Monde : « Vérifiez vos chiffres sur l'immigration »
Michèle Tribalat - Démographe (INED)

Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques, et spécialiste de l'immigration, a été choquée du traitement sinon manipulateur du moins maladroit des chiffres par Anne Chemin, journaliste du Monde. Elle réagit dans cette tribune, également envoyée au Monde, pour remettre un peu les faits sur leurs pieds. Marianne2.fr a proposé à Anne Chemin, journaliste auteur de l'article, de répondre ici même à Michelle Tribalat.

J’aimerais revenir sur le dossier du Monde du 4 décembre intitulé Le nouveau visage de la France, terre d’immigration.

Il y est écrit : « Sous l’effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d’étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française ».

Tout d’abord, il ne s’agit pas d’étrangers mais d’immigrés. Autre précision, les chiffres cités sont ceux de la France métropolitaine. Mais passons.

Entre 1982 et 2006, l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25%. Décrire cette évolution comme une stabilisation est proprement mensonger. L’indicateur de fécondité, qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 %. Qui oserait parler d’une stabilisation ? Voilà un graphique qui permet de connaître l’évolution de la proportion d’immigrés en France de manière un peu plus objective et qui couvre près de 100 ans, puisque l’article du 4 décembre n’hésite pas à remonter très loin en arrière.

Le commentaire honnête de cette évolution est, qu’après une phase de stabilisation qui dure, si l’on prend les chiffres des recensements au pied de la lettre, de 1975 à 1999, la France a renoué avec l’immigration étrangère, ce qui a porté la proportion d’immigrés à 8,2 % en 2006 (et non pas 8 %). On pourrait même ajouter qu’en 2006 la France connaît la proportion d’immigrés la plus forte de son histoire. Par ailleurs, il faut avoir une pratique cohérente des arrondis. Il faut choisir. C’est soit 7 % à 8 %, soit 7,4 % à 8,2 %, mais pas 7,4 % à 8 %.
Je vous propose de voir l’évolution de l’accroissement annuel moyen, en termes relatifs .


Note de lecture : entre 1921 et 1926, la proportion d’immigrés s’est accrue en moyenne de 9 % par an.

La vérité est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. On se demande bien d'ailleurs comment la France aurait pu rester cette « terre de brassage » dont il est question dans l’article s’il ne s’était rien passé depuis la guerre. Il est vrai que, comme il est écrit, près d’un habitant sur quatre a, non pas un grand-parent, mais au moins un parent ou un grand-parent immigré. Je suis l’auteur de l’estimation (Tribalat M., « Une estimation des populations d’origine étrangère en 1999 », Population, 59 (1), 2004).

Le plus grave reste à venir.
L’infographie qui illustre l’article du Monde fait le départ entre les régions d’origine qui montent et celles qui baissent. Il y aurait donc trois régions qui monteraient (l’Afrique noire, la Turquie et l’Asie du Sud-Est) et trois régions qui baisseraient (l’Algérie, le Portugal et la Tunisie). L’emploi de l’article « les » ne laisse aucun doute sur l’exclusivité ou l’exemplarité de ces évolutions. L’emploi du temps présent en souligne l’actualité. On ne parle pas des régions qui ont monté ou qui ont baissé, mais des régions qui montent ou qui baissent.
Première critique : On ne peut parler de la période récente (ce que laisse entendre l’emploi du présent) en arrêtant la série à 1999, c’est-à-dire il y a dix ans. Il n’est pas difficile d’avoir des données plus récentes, que l’on trouve en ligne sur le site de l’Insee pour le premier janvier 2005. Ce n’est pas 2009 mais enfin c’est moins vieux que 1999. Je vous présente donc les histogrammes que l’on aurait dû voir dans votre journal sur les régions en hausse.

Et de manière beaucoup plus atténuée :

Voici maintenant les histogrammes des pays en baisse :

Pourquoi avoir oublié le Maroc ?
Pourquoi avoir tronqué la série, au prix de contresens absolus ?
Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %. Bon, c’est vrai que, pour Le Monde, au-dessous de 25 % c’est une stabilisation. Dans ce cas, pourquoi mettre en exergue des évolutions aussi plates que celle qui a affecté la population immigrée originaire de Tunisie ? D’après Le Monde, le nombre d’immigrés de Tunisie, qui passe de 202,5 milliers en 1982 à 201,5 milliers en 1999, a baissé (-0,5 %), alors que la population immigrée se stabilise en augmentant de 25 % !
Voilà un véritable exercice pédagogique de la part du Monde.

Quant à l’utilisation du solde migratoire, j’ai écrit de nombreuses fois ce que j’en pensais. Je n’y reviendrai pas. Que Le Monde, habituellement présenté comme le journal de référence en France, se soit livré à pareil montage est désespérant.
Cet article du 4 décembre montre que les bons sentiments et la volonté pédagogique de redresser l’opinion publique qui pense mal conduisent à des catastrophes. Ils conduisent à piétiner la déontologie minimale de tout journaliste qui se respecte dont le devoir est d’informer et non de consoler ou de rassurer.
Le Monde vient de faire la démonstration que les chiffres peuvent être manipulés et, à l’opposé de ses intentions sans doute, conforte ainsi ceux qui pensent que les médias ne disent pas la vérité sur la question de l’immigration. Cet article est manifestement l’illustration de ces mensonges qui entretiennent la méfiance dans l’opinion publique.

 

Source : Marianne

16:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

30/01/2010

Prêchi-prêcha

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

On peut venir me raconter ce qu'on veut sur le "Débat sur l'Identité Nationale", je suis personnellement très content qu'il ait été lancé pour une seule raison : il fait tomber le masque de tous nos merdeux gôchistes qui conchient le pays dans lequel ils vivent. Ils prennent leurs airs outrés sur les plateaux de télévision, dans les médias et viennent donner des leçons à la France Profonde. Tandis que le MRAP lance sa campagne de sensibilisation contre le racisme sur la toile en mélangeant tout et n'importe quoi, les intransigeants foireux, les jansénistes antisémites avec Riposte Laïque, ils en viennent dans leur semblant de rapport (en fichier PDF) à faire tenir à votre serviteur des propos qu'il n'a jamais eu, voyez page 85. Les potes de Mouloud ne sont plus à ça près, passons. Tout ça c'est la même détermination qui ne vise qu'un seul but : détruire ce pays, son histoire, ses valeurs, sa mémoire, coloniser les consciences et pas seulement celles-ci.

Lorsque Jamel Debbouze en vient à s'exprimer sur "l'identité nationale" c'est unique de bêtise crasseuse. Jamel, arrête la branlette communautariste vieux, contente-toi de faire le comique demeuré, ça te va bien, ou le comédien à l'occasion. Dans "Zonzon" t'étais pas mal. Mais en sortir des comme ça : "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien, il faut que ça rentre dans les cerveaux." Des menaces ? "La burqa est un épiphénomène qui concerne 250 personnes." Exemple type de Taqya. Jamel, aurais-tu pris des cours avec Tariq ? Et alors le top : "L'Islam est en Europe depuis 3000 ans." Et ta mère, Jamel, elle te prépare des pieds de cochon grillés ?

 

La preuve par l'image.

Grosse grosse fatigue.

 

Mais ils croient quoi, tous ? Que les mangeurs de porc vont fermer leurs gueules ? Elles se fourent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude les gestapettes bourrées de loukoums.

 

Voir aussi : Ici...

16:42 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/01/2010

Femme soumets-toi !

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

19:23 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/01/2010

Burqua

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

No Comment. Faites-vous votre opinion...

18:56 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les Racines Chrétiennes de l'Europe

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Van Rompuy insiste sur les racines chrétiennes de l'Europe

 

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a insisté sur les racines chrétiennes de l'Europe, dans un discours prononcé lundi à Paris, à l'occasion d'un colloque de l'Alliance française.

"Les deux premiers moment d'unification européenne ont été, d'abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle", a-t-il affirmé.

"Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (...). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (...) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l'inspiration venait des mêmes modèles", a-t-il détaillé.

La Renaissance, suivie du Siècle des Lumières constitue le deuxième mouvement d'unification européenne, selon M. Van Rompuy. Mais ici aussi, le président du Conseil européen insiste sur l'aspect chrétien de l'héritage. "On oublie souvent que la Renaissance, la science et la philosophie modernes, sont nées dans un cadre chrétien. A part quelques exceptions, dont Galilée, avec le consentement de l'Eglise. La raison se développa avec Saint Thomas d'Aquin au 13e siècle, qui redécouvrit Aristote, un penseur non-chrétien", a-t-il dit.

Dans son discours, qui porte sur plusieurs autres questions culturelles, M. Van Rompuy évoque aussi la tension, inhérente à l'Europe, entre la défense de la diversité et la prétention à l'universalité. "D'un côté, nous sommes les héritiers d'une grande diversité culturelle et linguistique. De l'autre, nous sommes les défenseurs de valeurs universelles des droits de l'homme et de la démocratie, ainsi que les promoteurs de la science et de la technologie", note-t-il.

Cette tension touche selon lui à l'identité même des citoyens et des Etats européens. "Les Etats membres de notre Union veulent être ensemble. Ils ne veulent pas être un. (...) En tant que président du Conseil Européen, je m'efforcerai donc de bien gérer cette tension entre l'unité et la diversité, tant sur le plan politique, que sur le plan culturel".

Dans une anecdote introductive, Herman Van Rompuy revient également sur son propre apprentissage du français, "dans la rue". "Mes parents étaient flamands et m'ont élevé dans leur langue. Toutefois, pour jouer dans la rue avec les garçons de mon âge, il fallait bien que je me débrouille en français. C'est ainsi que, avant de devenir la langue de Voltaire, au collège, le français était pour moi la langue des terrains de football", a-t-il raconté.

 

-------------------------------

Source : Ici

 

15:29 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/01/2010

James Ellroy : "Je suis de droite"...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Une interview menée de main de maître par un James Ellroy sans langue de bois, comme à son habitude... à voir de bout en bout.

 

 

"I am conservative by temperament. I disapprove of criminal activity. I am very solidly and markedly on the side of authority. The truth is I would rather err on the side of too much authority than too little." James Ellroy

 

19:50 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/12/2009

Rue Myrha, Paris 2009

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

La courte page de Wikipédia consacrée à la Rue Myrha dit :

"La rue Myrha est une rue du 18e arrondissement de Paris, France. La portion située entre la rue Léon et la rue des Poissonniers est ouverte en 1841 sur la commune de La Chapelle. La rue va d'abord s'appeler rue Frédéric puis rue de Constantine.

En 1847 le tronçon situé entre la rue des Poissonniers et la rue Christiani est ouvert sur la commune de Montmartre et prend le nom de rue Myrha, du nom de la fille de Biron alors maire de Montmartre (de 1843 à 1848).

Quelques années plus tard (1868) les deux tronçons prennent le nom de rue Myrha après que les communes de La Chapelle et de Montmartre aient été annexées à Paris (1860).

 

Le nom Myrha vient a priori de Myrrha personnage légendaire de l'Antiquité grecque. Selon les légendes, Myrrha est soit la fille du roi de Chypre, Cirynas soit celle du roi de Syrie, Théias. Aphrodite déesse de l'Amour, irritée par sa beauté lui aurait inspiré un désir irrépressible et incestueux pour son père. Sa légende est contée notamment dans les Métamorphoses d'Ovide (X, 298-518)."

Source

La voici aujourd'hui, cette rue...

 

"Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde !"
A vau-l'eau
(1882) Joris-Karl Huysmans

"L'invasion des idées a succédé à l'invasion des Barbares, la civilisation actuelle décomposée se perd en elle-même ; le vase qui la contient n'a pas versé la liqueur dans un autre vase ; c'est le vase qui s'est brisé."
Mémoires d'outre-tombe
(1848) François René, vicomte de Chateaubriand

20:24 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/10/2009

Hitler ? Un prophète ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

No Comment ! Clair comme de l'eau de roche...

07:01 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/10/2009

Vincent Courtillot : Réchauffement climatique ?


J'ai déjà abordé ces histoires de "réchauffement climatique" et surtout ici... je vous conseille de prendre le temps d'y jeter ou rejeter un oeil... parce que là, maintenant, on va passer un palier, n'est-ce pas...

Bon... alors Vincent Courtillot c'est un scientifique, un vrai, avec diplômes et tout et tout... du genre qui rigole pas quand il s'agit d'effectuer des calculs sensés résumer l'état climatique de notre planète. Les deux conférences, ici, sont longues pour les lecteurs de Télé-Star et probablement de Télérama... mais comme de toute façon ni les uns ni les autres ne me lisent. Elles sont longues mais sont des modèles du genre. Prenez le temps de visionner la première et d'entendre la deuxième, ça en vaut la peine. Nous sommes en droit de nous demander si cette affaire de "réchauffement climatique" n'est pas l'équivalent de la grippe A (H1N1) : un gros coup de marketing basé sur la peur pour nous faire marcher dans le rang. Car le Soleil a ses raisons que la Raison ignore...

Bon les scientifiques qui ne sont pas d'accord avec Vincent Courtillot ne manquent pas. Et toute cette guerre de chiffres et de statistiques laisse pantois le non scientifique comme moi qui cherche humblement la vérité. Je vous laisse juge...

 


Conférence à l'Université de Strasbourg

 

 

podcast
Conférence à l'Université de Nantes


 

"Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire."

Apocalypse, 16-8,9

07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/10/2009

La France a-t- elle besoin de l’immigration ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

 

Est-ce que la France a encore besoin d’immigration ? Non, répond Robert Albarèdes, homme de gauche et laïc convaincu, dans une série d’articles mis en ligne par le site Riposte laïque. Voir les articles, ici (1/4), là (2/4), encore là (3/4) et enfin ici (4/4)

De quoi dégoûter Jacques Attali.

---------------------------------------------

 

Partie 1 :

 

L’immigration participe du renforcement du système capitaliste libéral - L’immigration clandestine - A qui profite les trafics - La démographie - Le nombre d’immigrés - De l’immigration du travail à l’immigration de peuplement - Le surchomage des immigrés réguliers -

 

Partie 1 : podcast

 


Durée : 23 mn

 

---------------------------------------------

 

Partie 2 :

 

Le coût de l’immigration - Les difficultés d’intégration - volonté européenne de démantèlement des Nations par les régions - Communautarisme - Les gauchistes : idiots utiles du capitalisme sur le dos de l’armée de réserve du capital - Les raisons du vote ouvrier en faveur du FN - Les solutions : régularisation ou moratoire ? - Assimilation - Les débouchés politiques ?

 

Partie 2 : podcast

 


Durée : 16 mn

 

---------------------------------------------

 

---------------------------------------------

Trouvé chez La Luette

---------------------------------------------

11:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/10/2009

Histoire d’une alliance entre l’islamisme et le National-Socialisme

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


« Nous avons laissé la question de l’islam flotter trop longtemps, car nous sommes tolérants et bien paresseux. Il faut, de temps à autre, courir le risque de se voir coller une étiquette moins flatteuse, car il y a certaines choses pour lesquelles on ne doit pas montrer de tolérance. »

Margrethe II, reine du Danemark

 

 

---------------------------------------------

Partie 1 :

Durée : 19 mn

La brigade Nord africaine- El Maadi- Henri Laffond-La Handschard- La phalange Nord Africaine de Doriot- les mouvements d’indépendance algérienne et les manifestations anticoloniales- Sétif.

 

Partie 1 : podcast


Durée : 19 mn

 

---------------------------------------------

Partie 2 :

Durée : 26 mn

Les Fréres musulmans et Hassan el Banna - Le grand Mufti de Jérusalem - La Palestine - La religion et le Nazisme - Sadate, Nasser, Khomeiny, le nationalisme arabe et le National Socialisme - Arafat, neveu du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amine Husseini

 

Partie 2 : podcast


Durée : 26 mn

 

---------------------------------------------

Partie 3 :

Durée : 17 mn

La résurgence de l’islamisme et les "héritiers" d’Hadj Amine Husseini - l’alliance entre l’extrême gauche et les mouvements islamistes - Georges Habache, l’extrême gauche et le banquier Nazi François Genoux - Les négationnistes : l’exemple de Garaudy, de la gauche à l’islamisme - La politique américaine au proche et moyen Orient. L’avenir du conflit israelopalestinien.

 

Partie 3 : podcast


Durée : 17 mn

 

 

---------------------------------------------

 

Trouvé chez La Luette

 

« Ce n'est pas l'homme qui exige de Dieu sa liberté, mais Dieu qui exige de l'homme qu'il soit libre car cette liberté est le signe de la dignité de l'homme, créé à l'image de Dieu. »

La liberté selon Dostoievsky, "L'idée russe", Nicolas Berdiaev

13:30 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/09/2009

L'Iran va-t-il vers une République Laïque ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


L'Iran va-t-il vers une République Laïque ?

 

Partie 1 : podcast


Durée : 23 mn

 

Partie 2 : podcast


Durée : 20 mn

 

 

Trouvé chez La Luette

10:32 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/09/2009

Malika Sorel : "Le Puzzle de l'Intégration".

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Malika Sorel, que j'ai découvert grâce à des commentaires de XP et denis l. chez ILYS, est une femme courageuse dont l'action, espérons-le, ne sera pas qu'un coup d'épée dans l'eau.

Certes, sa démarche est celle d'une républicaine convaincue, ce qui ne peut satisfaire pleinement tous les "réacs" de la blogosphère... mais si vous saviez où ça me titille... ça m'en touche une sans remuer l'autre, comme on disait en Chiraquie.

 

Pour entendre l'émission entière, voyez ICI...

------------------------------------------------------------------------------------------

Et puis en fouillant sur le net, j'ai trouvé cet entretien...

------------------------------------------------------------------------------------------

A/ La République incriminée . 1/4

Présentation/ la pénalisation du débat public / les problèmes d’intégration : la faute à la République ?

Durée : 11 mn

podcast

------------------------------------------------------------------------------------------

B/ Halte à pénitence ! 2/4

Culpabilisation / victimisation / les dérives idéologiques de la gauche et de l’extrème gauche / la violence : des raisons socio-économiques ? / Un référent culturel différent.

Durée : 20 mn

podcast

------------------------------------------------------------------------------------------

C/ La discrimination positive : quelles conséquences ? 3/4

Définition et exemple de discrimination positive / le comptage ethnique : une solution moderne ? / Le commmunautarisme et les nouveaux privilèges / les carences d’une bonne représentativité politique et sociale.

Durée : 18 mn

podcast

------------------------------------------------------------------------------------------

D/ Identité et insertion. 4/4

Intégration et insertion ?!? / Droit du sol / Ministère de l’identité / L’école : le creuset républicain sacrifié / les discours incantatoires des pseudo-républicains.

Durée : 18 mn

podcast

Entretien trouvé ICI... chez La Luette... dont je conseille le parcours, fort intéressant et bourré de petites informations intelligentes et réjouissantes.

------------------------------------------------------------------------------------------

Voyez également cet entretien avec Malika Sorel sur le site de L'Observatoire du Communautarisme.

17:21 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/09/2009

22 ans de mariage

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Anniversaire de mariage. 22 ans. Et bientôt 25 ans, en Mars prochain, qu'Irina me supporte. Et certains jours je suis insupportable. Ma douceur en est douloureuse de ne pouvoir la couronner comme je le souhaite. Mais qu'importe. Nous sommes de ces couples, forts rares m'a-t-on certifié en maintes occasions, qui se comprennent sans se parler, du coup qui évitent de parler pour ne rien dire. Un regard et le temps devient un marbre qui arrête son écoulement. Nous connaissons le prix des choses, le prix des épreuves traversées, la Liberté assumée qui étouffe les êtres à systèmes aux certitudes lavasses, conventionnels ou élaborateurs de fastidieuses théories. Ses seuls yeux me sourient et sa souffrance me déchire. Sa joie m'élève. Nous vieillissons bien. Nous vieillirons ensemble. Car la Vie est la plus forte et que nous conjuguons avec elle, respectueusement, malgré nos erreurs d'écoliers et nos déviances décadentes.

"Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre." Sören Kierkegaard

"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac

mit diesem Herz hab ich die Macht
die Augenlider zu erpressen
ich singe bis der Tag erwacht
ein heller Schein am Firmament
Mein Herz brennt

 

 

 

 

 

 

15:15 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (9) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/09/2009

Une certaine Extrême-Gauche se réveille...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Une certaine extrême-gauche se réveille à propos de l'Islamofascisme...

Emission très intéressante diffusée sur Radio Libertaire, avec deux membres de "Riposte Laïque". L'animateur anarchiste de l'émission est trop crispé à mon goût... mais ça et là de belles vérités tombent.

 

podcast

 

En cliquant sur "Podcast", vous pouvez télécharger l'émission en fichier mp3 pour l'écouter chez vous quand bon vous semble, si vous ne désirez pas utiliser le lecteur en ligne.

 

Trouvé chez "Riposte Laïque"...

11:06 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (5) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

30/08/2009

Messaoud Bouras, un homme libre

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Cette entrevue avec Messaoud Bouras avec le Ring date d'il y a trois ans... mais il n'est jamais trop tard pour la découvrir... ou la redécouvrir... parce que Messaoud Bouras a des couilles, des couilles qui font défaut à bien de nos chers gauchistes, humanitaristes et futurs collaborateurs dhimmis en puissance.

--------------------------------------------------------------------------

- Quels sont aujourd'hui vos rapports avec le Collectif des Musulmans de France, l'UOIF (l'Union des Organisations islamiques de France), et notamment avec Hassan Iquioussen ?

Mes rapports avec des musulmans sont difficiles parce que j'ai apostasié l'islam. Et le sort réservé aux apostats dans l'islam est peu enviable. Par ailleurs, je suis actuellement en procès avec les disciples les plus proches de Tariq Ramadan pour diffamation. J'ai gagné mon procès en première instance mais ils ont fait appel. Le procès aura lieu le 6 mars, vous comprendrez que je ne souhaite pas en parler dans le détail.

- Selon vous, Nicolas Sarkozy s'est-il fourvoyé en confondant  un peu vite islam et « beurité » ? Cette confusion ne sert-elle pas en dernier ressort les intérêts des fondamentalistes ?

Il va bien falloir que Nicolas Sarkozy et le CFCM nous disent ce qu'ils entendent par islam de France qu'ils prétendent mettre en oeuvre en France.

Je partage absolument l'analyse de Anne-Marie Delcambre, auteure de « L'Islam des interdits »(Ed Desclée de Brouwer) lorsqu'elle écrit que les musulmans suivent des règles qui sont définis par la loi (charia) et dans la jurisprudence de cette loi (fïqh). Le droit musulman est à la base de la culture islamique. La norme est au coeur du comportement du musulman en ce qui concerne le culte, mais aussi le mode de vie. Cet attachement à la règle s'explique par le fait que l'Islam est à la fois normatif et profondément ritualiste. Le non-respect de la loi ferait du musulman un « déviant », un « égaré », sur le chemin de la perdition. Du berceau jusqu'à la tombe, le musulman est ligoté dans un réseau de prescriptions dont il ne saurait se libérer. Ses actes sont examinés toujours en fonction du licite et de l'illicite.  Et la recherche du licite fait que les musulmans scrutent à la loupe le comportement du Prophète, ce qu'il faisait, comment il le faisait. L'islam est une Loi et cette loi repose sur des interdits.

L'islam peut difficilement s'intégrer à la France (et à l'Occident) à cause de ses interdits définis par sa Loi. De plus il ne veut pas s'intégrer mais veut intégrer les autres en les convertissant. En fait l'islam en France ne veut pas être français mais se sert de la France pour  progresser. L'islam ne se modernisera pas mais cherche à islamiser la modernité.

- Certaines associations françaises dénoncent le racisme à l'oeuvre dans les caricatures de Mahomet. Selon vous, comment expliquer qu'elles ne protestent pas également, toujours au nom de cet antiracisme dont elles se font les chantres, contre d'autres caricatures, antisémites celles-là, qui montrent par exemple Anne Frank dans le lit d'Hitler ?

Il s'est passé dimanche 7 novembre 2004 quelque chose de fondamental dans le mouvement antiraciste.
Des associations comme la Licra et Sos-racisme avaient a refusé de manifester ce jour la "contre le racisme et toutes les formes de discriminations".

En effet, la Licra et Sos-racisme ont refusé, contrairement au Mrap et La LDH, de défiler  en compagnie d'organisations dont la clarté par rapport à l'antisémitisme n'est pas évidente.

- Quelles étaient ces organisations avec lesquelles la Licra a refusé de défiler ?

Il s'agissait de L'UOIF (Union des Organisations islamiques de France), du Collectif des Musulmans de France et du collectif une école pour toutes. Les éléments ci-dessus reprennent le débat et la polémique qui se sont développés à cette occasion : 
Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, Journal du Dimanche du 31 octobre 2004 : "Ces trois associations sont infréquentables. Elles cherchent à acquérir novembre 2004 une légitimité en prenant part à un rassemblement progressif. Ils s'en serviront après pour mieux troubler le débat public"

Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, La voix du Nord 6 novembre 2004 :"Parmi les signataires, des organisations comme l'UOIF, le Collectif des musulmans de France, le collectif « une école pour toutes », ne sont pas claires sur les questions de l'égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre l'homophobie et sur l'antisémitisme. L'UOIF participe à cette manifestation pour trouver une respectabilité à des fins qui ne sont pas antiracistes".

Michel Tubiana, président à l'époque de la Ligue des Droits de l'Homme, journal du Dimanche, du 31 octobre 2004 : "Le rejet de la présence de ces associations n'est qu'un prétexte. Tous ceux qui ont approuvé et signé ce texte adhèrent au message de tolérance qu'il véhicule. Il n'y a pas de raison d'en douter".

Michel Tubiana, président à l'époque de la Ligue des Droits de l'Homme, Le Parisien du 6 novembre 2004 : "L'initiative est ouverte à tout le monde, à l'exception de l'extrême-droite, qui a été condamné en justice pour ses positions. Chaque association ou organisation qui participe adhère totalement au texte d'appel de la manifestation. C'est un texte très clair qui fait référence à la laïcité. L'UOIF, le collectif des musulmans de France et le collectif Une école pour tou(tes) l'ont approuvé. A partir de là, on ne leur fait pas un procès d'intention. Je n'ai pas à me transformer en tribunal "

Mouloud Aounit, Secrétaire Général du MRAP, Journal du Dimanche du 31 octobre 2004 : "C'est un texte très ferme sur les principes et rassembleur. Nous avons tout fait pour rechercher l'unanimité".

Mouloud Aounit, Secrétaire Général du MRAP, La voix du Nord 6 novembre 2004 :"La manifestation est bordée par un texte sans ambiguïté, les gens qui signent se sont engagés sur ce contenu".

Or je ne crois pas à la sincérité de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), du Collectif des musulmans de France (proche de Tariq Ramadan) lorsqu'ils prétendent militer contre toutes les formes de discrimination, en particulier l'antisémitisme. La aussi, les masques tombent et il conviendrait d'en tirer les enseignements sur l'escroquerie de certains rentiers de l'antiracisme.

Ce sont les mêmes qui ont harcelé juridiquement le professeur d'histoire, Louis Chagnon et tenté de détruire sa carrière parce qu'il a eu l'outrecuidance de rappeler des faits historiques relatifs à l'islam et le prophète Mahomet comme par exemple le fait qu'il a versé le sang, assassiné et pillé au nom de la parole qu'Allah lui a révélée.

- Assiste-t-on à un retour de l'antisémitisme en France, qui serait non plus le fait d'une certaine extrême droite mais bien celui des islamistes ?

Le coran est judéophobe. Prenez la sourate 5, la table servie (Al-Mâ'ida) verset 69/64 " Les Juifs ont dit: " La main d'Allah est fermée. Ce sont leurs mains qui sont fermées et ils ont été maudits à cause de ce qu'ils ont dit. Les mains (d'Allah), tout au contraire, sont ouvertes. Il accorde subsistance comme Il veut. Ce qu'on a fait descendre de ton Seigneur accroît pour beaucoup d'entre eux leur rébellion et leur impiété. Nous avons excité entre eux l'hostilité et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Chaque fois que fut allumé un feu pour la guerre, Nous l'éteignîmes. Ils s'évertuent a semer le scandale sur la terre alors qu'Allah n'aiment pas les semeurs de scandales. "

Dans une fatwa édictée le 6 novembre 2005 par l'UOIF (l'Union des Organisations islamiques de France,  concernant les émeutes de banlieue, il est dit au début : « Dans plusieurs versets du Saint Coran, Dieu blâme la destruction et le désordre et rejette ceux qui les accomplissent. Il dit au verset 64 de la sourate 5 « Allah n'aime pas les semeurs de désordre » Il dit au verset 60 de la sourate 2 « Ne semez pas de troubles sur la terre comme des fauteurs de désordre » ( voir également 2/27 ;7/56 ;28/77etc..)

Cette démarche de l'UOIF pour que cessent les émeutes a été dans l'ensemble bien perçue en France ou du moins peu commentée.

Pourtant cet avis juridique (fatwa) de l''UOIF a pris un verset qui condamne les juifs mais il n'a cité que la fin du verset. Et les musulmans connaissent le début du verset et savent que ce verset stigmatise les juifs.

Et si on les lit dans leur intégralité les autres versets cités dans cette fatwa de l'UOIF (Sourate 2, verset 190), cela confirme clairement le message adressé aux musulmans : « Ne soyez pas comme les juifs, ce sont eux qui complotent et qui ont provoqué cette situation, ne tombez pas dans leur piège ! ».

Par ailleurs les islamistes ont ajouté à la judéophobie religieuse un antisémitisme forgé en occident.

Par exemple, le négationnisme copié de l'occident s'est admirablement amalgamé avec cette haine viscérale des Juifs qui se trouve absolument dans tous les textes religieux de l'islam, que ce soit dans le Coran, dans le récit du comportement du prophète (Sunna), dans la biographie (sîra) du prophète :

L'aggravation du mal est bien sûr venu de la création de l'Etat d'Israël qui est une véritable insulte pour un pieux musulman .Pour l'islam Les juifs avaient des textes sacrés, qu'ils ont falsifiés, ils avaient une alliance avec Dieu qu'ils ont rompue, ils avaient des prophètes qu'ils ont tués ou refusés. Alors Allah a purifié ces prophètes (Abraham, Moïse, etc.) et il en a fait de purs musulmans.

Voila le sort qui est réservé aux juifs, la même sourate 5, verset 37/33 : " la "récompense" de ceux qui font la guerre à Allah et à Son Apôtre et qui s'évertuent à semer le scandale sur la terre sera seulement d'être tués ou crucifiés, ou d'avoir les mains et pieds opposés tranchés, ou d'être bannis de leur pays (...)".

Voici ce qu'on peut lire par exemple dans l'abrégé de la biographie de Mahomet telle qu'elle a été définie par Ibn Hichâm qui est un auteur incontesté dans le monde musulman (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah).

Page. 232 : «Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l'emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l'ordre de leur trancher la gorge».

Page 277 : « (Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois fut égorgé par le Prophète lui-même :«(...) Il alla (...) sur la place du marché de Médine (...) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (...) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (...) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu'à leur extermination totale».

Or le prophète est un modèle pour les musulmans. Et l'antisionisme des musulmans a à voir avec cette judéophobie contenue dans le coran et tous les textes de l'islam.

- Vous êtes l'auteur d'une lettre ouverte à Yann Wehrling, Secrétaire National des Verts. Pourriez-vous rappeler brièvement ce que vous lui reprochiez ?

Après des années de tergiversations, la direction des Verts a décidé, le lundi 30 mai 2005, l'exclusion définitive de Ginette Skandrani pour « atteinte à l'image du parti ».

Cofondatrice des Verts, en 1984, Ginette Skandrani s'est souvent affichée aux côtés d'antisémites et de négationnistes notoires. J'ai tout simplement signalé d'autres cas similaires. J'ai aussi dénoncé l'entrisme des islamistes dans ce parti ainsi que l'implication de nombreux responsables des Verts dans le mouvement des Indigènes de la République.

- Que répondez-vous à ceux qui prétendent qu'il ne faut voir derrière les émeutes de novembre qu'une saine et juste rébellion d'une certaine jeunesse contre le « racisme français » et les difficultés économiques qui en seraient la conséquence ?

De la même manière que les bien-pensants ont affirmé pendant de nombreuses années que l'insécurité n'était qu'un mythe et qu'il s'agissait de sentiment de sécurité, je leur réponds que les jeunes éprouvent certes un sentiment de révolte mais que pour moi, ils sont surtout des casseurs victimes de l'idéologie des Indigènes de la République.

Dans Libération du lundi 28 novembre, on a pu lire, la philosophe et pédagogue Sophie Ernst développe une analyse particulièrement lucide des causes psychologiques de l'activisme destructeur de certains jeunes des cités. « Les études révèlent des êtres qui sont moins intrinsèquement violents que perturbés et gravement immatures au sens où ils n'ont pas intégré des apprentissages minimaux de maîtrise de l'émotivité, de l'impulsivité et ne sont pas à même de se poser comme sujets si peu que ce soit autonomes. ». Projeter sur l'univers de cette « jeunesse déjantée » le discours « simpliste, manichéen, victimaire et vindicatif qui consiste à présenter tout ex-colonisé comme un indigène de la République victime du néocolonialisme républicain » a provoqué des dégâts terrifiants ».

- Êtes-vous d'accord avec Alain Finkielkraut lorsqu'il parle du « pogrom antirépublicain » à l'oeuvre ?

Oui. Je l'approuve également lorsqu'il affirme que l'antiracisme sera le totalitarisme du 21 ème siècle. L'idéologie de l'Autre fait des ravages

- Êtes-vous favorable à l'entrée de la Turquie en Europe ?

Non. Restons entre mécréants.

- Les religieux musulmans (pas seulement les fondamentalistes) multiplient les prétextes (loi contre le voile à l'école, caricatures du prophète.) pour faire la guerre à l'Occident. Croyez-vous que nous sommes déjà entrés dans ce que Maurice G. Dantec appelle la « Quatrième Guerre Mondiale » ?

Cette quatrième guerre mondiale n'est pas tout à fait la guerre entre les civilisations mais la guerre contre la civilisation. <u>L'Islam pose en effet problème parce qu'il est dans l'impossibilité absolue d'échapper à ses textes fondateurs</u>. Or en se repliant sur ses textes, l'islam ne peut que condamner le monde moderne dans lequel nous vivons. Il convient de lire le dernier livre paru très récemment de l'islamologue, Anne-Marie Delcambre « La schizophrénie de l'islam »(Ed Desclée de Brouwer).

Comme l'affirme Anne-marie Delcambre dans un autre livre remarquable, « L'islam des interdits », « l'intégrisme n'est pas la maladie de l'Islam, c'est l'intégralité de l'Islam. Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs. » Autrement dit, « celui qui veut s'en tenir au texte, à la lettre, à la lecture littérale du Coran, peut trouver de quoi justifier une action guerrière et même terroriste. Or on ne pourra pas éternellement faire comme si le Coran ne comportait que des versets de paix et de tolérance et comme si le Prophète de l'Islam n'avait jamais appelé à la vengeance, jamais versé le sang.

Dans l'affaire des caricatures, selon beaucoup d' « experts », c'est le fait que les dessins publiés en Europe assimilent islam et terrorisme qui explique la réaction violente des musulmans, bien plus que le fait d'avoir représenté le prophète. Or l'assassin du cinéaste néerlandais Theo Van Gogh, Mohammed Bouyeri, qui comparaissait le 2 février 2006 au procès de treize membres du groupe Hofstad - la cellule terroriste dont il était l'inspirateur -, a justifié l'usage de la violence contre ceux qu'il appelle les infidèles,.c'est à dire tous ceux qui ne sont pas musulmans, en déclarant que « ceux qui affirment que Mahomet était pacifiste sont des menteurs et des incultes. Il a usé de la violence et l'a prêchée ». Or il a raison si on tient aux textes et aux faits historiques.

- Chahdortt Djavann dénonce la poussée islamiste en Europe, qu'elle définit  clairement comme une « colonisation ». Êtes-vous d'accord avec ce terme ?

L'islam est par essence impérialiste. Dès lors que des musulmans se retrouvent nombreux sur un territoire, ils ne se trouvent plus en situation d'émigration. Ils ne sont plus dans ce qu'on appelle la dar al-sohl, c'est-à-dire l'espace de contrat entre le monde de l'islam et l'Europe.

L'Europe  devient pour les musulmans, terre d'islam, dar al-islam. L'affaire du voile est la traduction opérationnelle de cette notion de  «terre d'islam » qui signifie que les musulmans qui vivent en France ont le droit de revendiquer l'application  les règles de la loi islamique, la charia.

L'éditeur danois qui publia les caricatures, Flemming Rose, a expliqué que si les Musulmans exigent « que moi, non Musulman, je me plie à leurs tabous, (...), ils demandent en fait ma soumission ». C'est comme pour la fatwa de l'ayatollah Khomeiny qui en 1989 appelle au meurtre de Salman Rushdie. A chaque fois, ce sont les communautés musulmanes qui au Danemark et en Angleterre pour Salman Rushdie qui ont réagi initialement.

- Pensez-vous que le hijab, défini par Djavann comme « l'étoile jaune de la condition féminine », soit devenu le porte-drapeau de l'intégrisme islamique, le moyen d'imposer progressivement en France un certain choix de société basé notamment sur la ségrégation sexuelle et l'infériorisation des femmes en profitant du flottement identitaire éprouvé par une partie de la jeunesse issue de l'immigration ?

Oui. Je conseille de lire bien entendu de lire Chahdortt Djavann ainsi que Michèle Vianes (Les islamistes en manoeuvre, silence on manipule, Editions Hors de moi).

- Toujours selon Djavann, « la dévalorisation juridique et sociale de la femme dans l'islam, sa mise sous tutelle masculine va de pair avec son statut d'objet sexuel et ce statut lui-même a sa source dans le Coran. » Partagez-vous cet avis ?

Oui.

Concernant le statut d'objet sexuel, la femme est dans le coran un champ que l'homme peut labourer à sa guise ! C'est quasiment ce qu'un verset exprime mot pour mot.

L'interdiction pour la musulmane de se rebeller contre son mari est en fait l'autorisation donnée par le Coran lui-même aux hommes de frapper leurs femmes : « En dernier recours, si elles n'obéissent pas, frappez-les ! » (Sourate 4, verset 34)

- Que répondriez-vous à Saïda Kada (auteure avec Dounia Bouzar de L'une voilée, l'autre pas) qui prétend que « le foulard symbolise la soumission à Dieu et pas à l'homme » ?

Que j'ai de la compassion pour elle car elle est une victime de l'islam. Quel est le choix pour une musulmane ? Apostasier l'islam pour s'émanciper est extrêmement difficile : cela nécessite de rompre définitivement avec sa famille et sa communauté sans parler de l'insécurité à cause des représailles.

Alors en portant le voile, en le revendiquant, des musulmanes militantes comme Saïda Kada obtiennent une visibilité et un statut plus enviable que celui de la femme réduite à des fonctions domestiques et cela de manière légitime dans leur environnement puisqu'elles militent pour l'islam.

- Pensez-vous que l'expression « islam laïque » ait un sens ?

Il existe des musulmans laïcs mais l'expression « islam laïque » n'a pas de sens. La liberté de critique est une des caractéristiques importantes de la laïcité. Islam signifie soumission. Coran signifie récitation. La façon dont l'arabe est enseigné dans les écoles coraniques est significative: les enfants musulmans y apprennent d'abord à réciter par coeur les sons arabes du coran, sans comprendre ce que cela signifie. Puis ensuite les enfants musulmans apprennent à écrire par coeur les caractères arabes correspondant à ces sons arabes toujours sans rien comprendre,. Ensuite ils apprennent l'inverse : prononcer des sons arabes à partir de phrases écrites tirées du coran, toujours sans rien comprendre.

Ill n'y a rien à comprendre, il faut faire, c'est tout : ce qui compte c'est de se familiariser et s'imprégner des mots de Dieu par des sons et par la graphie du son des mots prononcés par Dieu.

Au bout de plusieurs années (environ 5) les enfants savent réciter par coeur des sons arabes du coran, écrire par coeur les caractères arabes du coran et lire par coeur les caractères arabes du coran : Ils ont acquis du "savoir" ou plutôt un savoir coranique.

Quant au sens de ce qu'ils "apprennent ce n'est pas indispensable de le connaître : les imams, les ayatollahs, les mollahs sont là pour leur dire ce qu'il faut faire, car eux, et eux seuls, connaissent le sens du coran.

Alors, non l'expression islam laïque n'a pas de sens pour moi car nous sommes plus proches des techniques de lavage de cerveaux employés dans les sectes que de l'invitation à penser librement.

- Aujourd'hui, vous sentez-vous soutenu par le gouvernement français, ou au contraire abandonné ?

Je suis un cocu de la république ! Je n'imaginais pas que 30 après avoir répondu favorablement à mon professeur de philosophie de penser librement et à m'affranchir de la tutelle de ma communauté que je serai aujourd'hui victimes de discriminations à cause de mes convictions qui ne sont pas islamiquement correctes. Je ne pensais pas que la République ou plutôt ses élites actuelles allaient me qualifier d'islamophobe comme ces juges qui ne m'ont pas accordé de droit de visite pour mes enfants. J'ai été sanctionné (jugement de divorce prononcé à mes torts) parce que je reprochais à mon ex-épouse de vouloir m'imposer d'être musulman !

- Où en êtes-vous avec vos enfants ?

Je veux sauver mes enfants en ayant la garde. Le bon sens populaire dit que si on veut éviter de fabriquer des sauvageons pour ne pas dire des gremlins, il faut les éduquer. Etymologiquement, éduquer (du latin duce) signifie conduire. Conduire qui donc ? : eh bien, mes enfants justement! Où ? : en tout cas en dehors de l'islam ! Je ne les vois plus normalement depuis 5 ans et plus du tout depuis plus de 2 ans.

- Etes-vous menacé physiquement ? Si oui, bénéficiez-vous d'une protection ?

Oui des menaces de mort comme par exemple sur un site internet des appels explicites à porter atteinte à mon intégrité physique, diffusés avec la publication de mon adresse. Cela fait plus de trois ans que je m'époumone à saisir les autorités compétentes pour dénoncer l'insécurité que je subis mais mes plaintes sont classées sans suite.

- Avez-vous déjà été approché par des hommes politiques. Si oui, lesquels ?

Non.

- Que comptez-vous faire à présent ? Militer dans un parti ? Fonder votre parti ? Ou au contraire pensez-vous vous tenir à l'écart de tout ça pour protéger vos enfants et votre nouvelle compagne ?

J'aimerai écrire un livre pour témoigner et aussi boire une bière tranquillement : je suis exténué !

- Quel point de doctrine vous révulse le plus dans l'Islam ?

C'est le délire paranoïaque contre les juifs qui me choque le plus. La haine antijuive est très présente dans le Coran qui dit notamment : "Maudits, quelque part qu'ils (les juifs) soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié", sourate 33 , verset 61 ( traduction de R. Blachère).

A titre d'exemple, l' article 7 de la constitution du Hamas reprend pratiquement mot pour mot une parole du fondateur de l'Islam, le prophète Mahomet, qui déclarait à ses compagnons, les premiers musulmans : "L'heure du jugement n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s'abritera un Juif, dira Musulman! voilà un Juif derrière moi, tue-le!" El-Bokhari, Les Traditions islamiques, titre 56, chap. 94.

Cette parole haineuse et menaçante, rapportée par le musulman El-Bokhari (810-870), auteur incontesté d'un recueil de hadiths (paroles de Mahomet), signifie que les juifs sont considérés par les musulmans comme des ennemis éternels qu'il faut combattre jusqu'au dernier. La charte du Hamas s'inspire directement des textes musulmans.

L'article 11 de cette charte stipule : « Le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) considère que la terre de Palestine est un territoire islamique consacré aux futures générations musulmanes jusqu'au jour du jugement (...) La loi gouvernant la terre de Palestine est celle de la Charia islamique et la même loi est valable pour toutes les terres que les Musulmans ont conquises par la force ».

Cela signifie que la Palestine n'appartient pas et n'appartiendra jamais aux Juifs. C'est Dieu qui en est le véritable propriétaire et les musulmans, ce sont eux qui doivent en percevoir les revenus jusqu'au jugement dernier. Les juifs avaient des textes sacrés, qu'ils ont falsifiés, ils avaient une alliance avec Dieu qu'ils ont rompue, ils avaient des prophètes qu'ils ont tués ou refusés. Les Juifs ont démérité. S'ils sont tolérés, ce sera comme dhimmis c'est-à-dire un statut qui ressemble à celui des serfs.

- Les islamistes ont-ils pris l'Islam en otage ou ont-ils révélé la véritable nature de cette religion ?

Où commence l'islamisme ? Où s'arrête l'islam ? Les intégristes veulent ramener la société vers une stricte observance des lois de l'Islam en rejetant toute contamination de l'Occident. Les intégristes ne font finalement que rappeler que chaque musulman doit obéir scrupuleusement à toutes les prescriptions du Coran. C'est par sa piété que le musulman doit promouvoir la société islamique à laquelle il aspire et le Prophète constitue son modèle.

Pour moi, Il n'existe pas de différence de nature entre l'islam et l'islamisme mais seulement de degré. Il n'y a pas d'islam modéré mais seulement des musulmans modérés c'est-à-dire des musulmans qui s'écartent d'une lecture littérale et globale des textes fondateurs, des musulmans moins islamisés. Comment ne pas être questionné d'un point de vue éthique en lisant les versets suivants et qu'on ne me parle pas de problème d'interprétation ou de la nécessité de lire le coran en arabe ! :

« Maudits, quelque part qu'ils soient acculés, ils (les juifs) seront pris et tués sans pitié, selon la coutume d'Allah à l'égard de ceux qui furent antérieurement. Or, tu trouveras la coutume d'Allah non modifiable. » Le Coran, sourate 33, v. 60-62 (trad. de R. Blachère)

« Ô Vous qui croyez (musulmans) ! Combattez les infidèles (les non-musulmans) qui sont près de vous. Qu'ils vous trouvent durs. » Le Coran, sourate 9, v. 123/124

« Tuez-les (les non-musulmans) partout où vous les atteindrez ! Expulsez-les d'où ils vous ont expulsés ! » Le Coran, sourate 2, v. 187-191 (trad. de R. BLACHERE, Paris, G.P. Maisonneuve et Larose, 1980, p. 56)

«Vous les combattrez ou bien ils se convertiront à l'Islam. » Le Coran, sourate 48, v. 16

Ainsi, si on se réfère aux textes fondateurs de l'islam, il est erroné d'un point de vue scientifique d'affirmer que l'islamisme est une maladie de l'islam, une perversion de l'islam. Mais cela ne signifie nullement que tous les musulmans sont des intégristes ou des terroristes en puissance. C'est comme pour l'alcool dont les effets nocifs sur la santé ne sont pas contestables : ce n'est pas pour autant que toutes les personnes qui consomment de l'alcool sont irresponsables et alcooliques. An d'autres termes, il n'y as pas d'«alcool modéré» mais seulement des consommateurs modérés.

- Que voudriez-vous dire aux "encartés des droits de l'homme" qui se sont rangés du côté de votre ex-femme ?

Le recours à la tolérance est un argument souvent utilisé par les "encartés des droits de l'homme" pour produire un chantage moral et neutraliser les personnes qui questionnent ce qui est inquestionnable comme par exemple le slogan « l'islam est un message d'amour, de tolérance et de paix ».

Le recours à l'idée de tolérance constitue un argument qui vise à culpabiliser avec le fouet de la morale les empêcheurs de tourner en rond. Cet appel à la tolérance constitue une manière tordue et perverse d'interdire la critique et le travail de la pensée.

Dans cet optique, la tolérance est une valeur sacrée et sacralisée qui est instrumentalisée par les "encartés des droits de l'homme" pour empêcher de les questionner sur leurs responsabilités alors qu'ils sont impliqués dans le désastre que nous constatons aujourd'hui.

Aussi, ces "encartés des droits de l'homme" ne vont jamais reconnaître qu'ils ont été au mieux des idiots compassionnels et au pire des complices. Alors, il ne leur reste plus qu'à discréditer les personnes qui grippent leur belle mécanique rhétorique. C'est ainsi que les "encartés des droits de l'homme" accusent les défenseurs de la laïcité d'être des « laïcistes » ou des «islamophobe », voire des «intégristes de la laïcité » sans oublier : « laïcard », « croisés de la laïcité », «ayatollahs de la laïcité ».

Etes-vous confiant pour la suite ?

Les mots sont importants : « Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur à l'humanité » (Albert Camus). Aussi, au regard de ce que je constate et de ce que j'entends dans ces débats récurrents sur l'islam, je suis inquiet.

- Si vous avez refusé l'idéologie islamique, est-ce plus pour des points, dirons nous "politiques", ou "sociaux", ou s'agit-il d'une crise fondamentale de la foi en la Loi Coranique professée par Mahomet ? En ce cas, vous êtes vous converti à une autre religion ? Laquelle ?

Je ne refuse pas seulement l'idéologie islamique mais j'ai aussi apostasié l'islam. Le Coran qui est la parole incréée de Dieu, donc intangible établit clairement une discrimination entre les musulmans, qui doivent dominer, et les non musulmans, qui doivent être dominés :

« O croyants [musulmans] ! Ne prenez point pour awliya (amis, maître, patron, bienfaiteur, protecteur, « associé, camarade) les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour « amis finira par leur ressembler, et Dieu [Allah] ne sera point le guide des pervers. » Le Coran, sourate 5, v.56/51 (trad. de Kasimirski).

« Lorsque vous rencontrez des infidèles [non musulmans], tuez-les au point d'en faire « un grand carnage, et serrez fort les entraves des captifs. » Le Coran, sourate 47, v.4 (trad. de Kasimirski).
« Allah n'accordera aux Infidèles [les non musulmans] nul moyen de l'emporter sur les Croyants [musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.141 (trad. de R. Blachère)

L'islam est judéophobe, christianophobe, infidèlophobe (phobie contre tous ceux qui ne sont musulmans) et moi je suis connophobe !

Nul besoin d'être croyant pour être sage mais ce n'est pas pour autant que je suis athée. Mes valeurs sont d'inspiration judéo-chrétiennes : nul besoin d'être chrétien ou juif pour s'approprier ces valeurs car elles sont pour moi universelles.

- Si toute liberté individuelle est impossible sous la Loi Coranique, la démocratie dans les pays du Proche-Orient est-elle envisageable tant que cette religion dominera localement les mentalités ?

Tant que cette religion dominera les mentalités, aucun progrès ne sera possible car l'islam rend schizophrène. Penser sa vie et vivre sa pensée à travers l'islam conduit à une impsse dans le monde dans lequel nous vivons. Il y a quelques années, je me persuadais que l'islamisme était la conséquence de la pauvreté elle-même conséquence de l'impérialisme occidental. Mais je pense aujourd'hui que l'islamisme n'est pas né de la misère, mais de la frustration de la puissance perdue.

L'islam a raté la modernité. Il n'a rien créé : ni la démocratie ni la croissance économique. Et plutôt que de se remettre en cause, l'islam cultive le ressentiment pour accuser les juifs et les chrétiens de tous les maux.

- Le pari américain de "démocratiser" certains pays arabes stratégiques semble vouée à l'échec puisque les élections libres conduisent inévitablement les islamistes radicaux au pouvoir. Cet échec politique n'est-t-il pas aussi l'occasion pour les Anglo-saxons en particulier de comprendre la non-universalité de la démocratie, c'est à dire sa spécificité occidentale ?

Certes c'est l'occident qui a inventé la démocratie mais celle-ci a vocation à être universelle. Et ce n'est pas pour autant de l'ethnocentrisme. Je refuse le relativisme culturel au nom duquel on fait comme si le Coran ne comportait que des versets de paix et de tolérance et comme si le Prophète de l'Islam n'avait jamais appelé à la vengeance, jamais versé le sang.

Je suis opposé aux tenants du relativisme culturel qui condamnent la sacralisation de la liberté d'expression en Occident en écho à la sacralisation du Prophète qui en interdit sa représentation : ce parallélisme n'est pas pertinent car tout ne se vaut pas.

- Croyez-vous que l'islam soit "soluble dans la démocratie" ou est-ce l'inverse : la démocratie qui se dissout inévitablement dans l'Islam ?

C'est tout le débat de l'islam de France que Nicolas Sarkozy veut mettre en place. En tout cas, il semblerait que l'humour ne soit pas soluble dans l'islam.

Messaoud Bouras
Membre de l'UFAL (Union des Familles Laïques
)

Propos recueillis par la rédaction du Ring.

--------------------------------------------------------------------------

Voyez cela aussi...

 

Et puis ça aussi...

 

Et puis ça, ici...

 

Mais également, l'article de Pierre Cormary...

--------------------------------------------------------------------------

"Ceux qui affirment que Mahomet était pacifiste sont des menteurs et des incultes. Il a usé de la violence et l'a prêchée."

Mohammed Bouyeri, assassin islamiste du cinéaste néerlandais Theo Van Gogh, lors de son jugement - février 2006

21:52 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/08/2009

Muslim Europe : the demographic time bomb transforming our continent

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

The EU is facing an era of vast social change, reports Adrian Michaels, and few politicians are taking notice

 

 

-------------------------------------------------------------------

By Adrian Michaels
Published: 11:11AM BST 08 Aug 2009

-------------------------------------------------------------------

 

Britain and the rest of the European Union are ignoring a demographic time bomb: a recent rush into the EU by migrants, including millions of Muslims, will change the continent beyond recognition over the next two decades, and almost no policy-makers are talking about it.

The numbers are startling. Only 3.2 per cent of Spain's population was foreign-born in 1998. In 2007 it was 13.4 per cent. Europe's Muslim population has more than doubled in the past 30 years and will have doubled again by 2015. In Brussels, the top seven baby boys' names recently were Mohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine and Hamza.


Europe's low white birth rate, coupled with faster multiplying migrants, will change fundamentally what we take to mean by European culture and society. Photo: AFP/GETTY

Europe's low white birth rate, coupled with faster multiplying migrants, will change fundamentally what we take to mean by European culture and society. The altered population mix has far-reaching implications for education, housing, welfare, labour, the arts and everything in between. It could have a critical impact on foreign policy: a study was submitted to the US Air Force on how America's relationship with Europe might evolve. Yet EU officials admit that these issues are not receiving the attention they deserve.

Jerome Vignon, the director for employment and social affairs at the European Commission, said that the focus of those running the EU had been on asylum seekers and the control of migration rather than the integration of those already in the bloc. "It has certainly been underestimated - there is a general rhetoric that social integration of migrants should be given as much importance as monitoring the inflow of migrants." But, he said, the rhetoric had rarely led to policy.

The countries of the EU have long histories of welcoming migrants, but in recent years two significant trends have emerged. Migrants have come increasingly from outside developed economies, and they have come in accelerating numbers.

The growing Muslim population is of particular interest. This is not because Muslims are the only immigrants coming into the EU in large numbers; there are plenty of entrants from all points of the compass. But Muslims represent a particular set of issues beyond the fact that atrocities have been committed in the West in the name of Islam.

America's Pew Forum on Religion & Public Life, part of the non-partisan Pew Research Center, said in a report: "These [EU] countries possess deep historical, cultural, religious and linguistic traditions. Injecting hundreds of thousands, and in some cases millions, of people who look, speak and act differently into these settings often makes for a difficult social fit."

How dramatic are the population changes? Everyone is aware that certain neighbourhoods of certain cities in Europe are becoming more Muslim, and that the change is gathering pace. But raw details are hard to come by as the data is sensitive: many countries in the EU do not collect population statistics by religion.

EU numbers on general immigration tell a story on their own. In the latter years of the 20th century, the 27 countries of the EU attracted half a million more people a year than left. "Since 2002, however," the latest EU report says, "net migration into the EU has roughly tripled to between 1.6 million and two million people per year."

The increased pace has made a nonsense of previous forecasts. In 2004 the EU thought its population would decline by 16 million by 2050. Now it thinks it will increase by 10 million by 2060. Britain is expected to become the most populous EU country by 2060, with 77 million inhabitants. Right now it has 20 million fewer people than Germany. Italy's population was expected to fall precipitously; now it is predicted to stay flat.

The study for the US Air Force by Leon Perkowski in 2006 found that there were at least 15 million Muslims in the EU, and possibly as many as 23 million. They are not uniformly distributed, of course. According to the US's Migration Policy Institute, residents of Muslim faith will account for more than 20 per cent of the EU population by 2050 but already do so in a number of cities. Whites will be in a minority in Birmingham by 2026, says Christopher Caldwell, an American journalist, and even sooner in Leicester. Another forecast holds that Muslims could outnumber non-Muslims in France and perhaps in all of western Europe by mid-century. Austria was 90 per cent Catholic in the 20th century but Islam could be the majority religion among Austrians aged under 15 by 2050, says Mr Caldwell.

Projected growth rates are a disputed area. Birth rates can be difficult to predict and migrant numbers can ebb and flow. But Karoly Lorant, a Hungarian economist who wrote a paper for the European Parliament, calculates that Muslims already make up 25 per cent of the population in Marseilles and Rotterdam, 20 per cent in Malmo, 15 per cent in Brussels and Birmingham and 10 per cent in London, Paris and Copenhagen.

Recent polls have tended to show that the feared radicalisation of Europe's Muslims has not occurred. That gives hope that the newcomers will integrate successfully. Nonetheless, second and third generations of Muslims show signs of being harder to integrate than their parents. Policy Exchange, a British study group, found that more than 70 per cent of Muslims over 55 felt that they had as much in common with non-Muslims as Muslims. But this fell to 62 per cent of 16-24 year-olds.

The population changes are stirring unease on the ground. Europeans often tell pollsters that they have had enough immigration, but politicians largely avoid debate.

France banned the wearing of the hijab veil in schools and stopped the wearing of large crosses and the yarmulke too, so making it harder to argue that the law was aimed solely at Muslims. Britain has strengthened its laws on religious hatred. But these are generally isolated pieces of legislation.

Into the void has stepped a resurgent group of extreme-Right political parties, among them the British National Party, which gained two seats at recent elections to the European Parliament. Geert Wilders, the Dutch politician who speaks against Islam and was banned this year from entering Britain, has led opinion polls in Holland.

The Pew Forum identified the mainstream silence in 2005: "The fact that [extreme parties] have risen to prominence at all speaks poorly about the state and quality of the immigration debate. [Scholars] have argued that European elites have yet to fully grapple with the broader issues of race and identity surrounding Muslims and other groups for fear of being seen as politically incorrect."

The starting point should be greater discussion of integration. Does it matter at all? Yes, claims Mr Vignon at the European Commission. Without it, polarisation and ghettoes can result. "It's bad because it creates antagonism. It antagonises poor people against other poor people: people with low educational attainment feel threatened," he says.

The EU says employment rates for non-EU nationals are lower than for nationals, which holds back economic advancement and integration. One important reason for this is a lack of language skills. The Migration Policy Institute says that, in 2007, 28 per cent of children born in England and Wales had at least one foreign-born parent. That rose to 54 per cent in London. Overall in 2008, 14.4 per cent of children in primary schools had a language other than English as their first language.

Muslims, who are a hugely diverse group, have so far shown little inclination to organise politically on lines of race or religion. But that does not mean their voices are being ignored. Germany started to reform its voting laws 10 years ago, granting certain franchise rights to the large Turkish population. It would be odd if that did not alter the country's stance on Turkey's application to join the EU. Mr Perkowski's study says: "Faced with rapidly growing, disenfranchised and increasingly politically empowered Muslim populations within the borders of some of its oldest and strongest allies, the US could be faced with ever stronger challenges to its Middle East foreign policies."

Demography will force politicians to confront these issues sooner rather than later. Recently, some have started to nudge the debate along. Angel Gurría, the OECD secretary-general, said in June: "Migration is not a tap that can be turned on and off at will. We need fair and effective migration and integration policies; policies that work and adjust to both good economic times and bad ones."

-------------------------------------------------------------------

Source : DailyTelegraph

Traduction, chez Bivouac

07:28 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/08/2009

Au secours... z'ont besoin d'amour : Des muzzs passent au Christ...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Les muzzs chient dans leurs frocs ? C'est tant mieux.

20:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/08/2009

La menace alliée [islamiste-gauchiste]

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

« Voici deux pays frères, unis comme les doigts de la main », déclarait le socialiste Hugo Chávez pendant une visite à Téhéran, en novembre dernier, pour souligner son alliance avec l'islamiste Mahmoud Ahmadinejad. Le fils de Che Guevara, Camilo, qui a aussi visité Téhéran l'an passé, a affirmé que son père aurait «soutenu le pays dans sa lutte actuelle contre les États-Unis». Ils imitaient ainsi Fidel Castro qui, pendant une visite rendue en 2001, déclara à ses hôtes qu'« en collaborant, l'Iran et Cuba pourrait mettre l'Amérique à genoux ». Pour sa part, Ilich Ramírez Sánchez (« Carlos le chacal ») a écrit dans un livre intitulé L'islam révolutionnaire que « seule une coalition de marxistes et d'islamistes peut détruire les États-Unis ».

Et il n'y a pas que les gauchistes d'Amérique latine à discerner un potentiel dans l'islamisme. Ken Livingstone, l'ex-maire trotskiste de Londres, embrassa littéralement le fameux penseur islamiste Yusuf al-Qaradawi. Ramsey Clark, ex-ministre américain de la Justice, a rendu visite à l'ayatollah Khomeiny et lui a offert son soutien. Noam Chomsky, professeur au MIT, s'est rendu auprès du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah et a approuvé la décision du Hezbollah de conserver ses armes. Ella Vogelaar, la ministre hollandaise de l'Habitat, des Quartiers et de l'Intégration, est si bien disposée envers l'islamisme qu'un critique, le professeur d'origine iranienne Afshin Ellian, l'a appelée « la ministre de l'islamisation ».

Pendant sa première campagne présidentielle en 2004, le démocrate américain Dennis Kucinich a cité le Coran et incité un public de musulmans à scander « Allahou akbar » (« Dieu est grand »). Il a même déclaré: « J'ai un exemplaire du Coran à mon bureau. » Spark, la revue des jeunes membres du Parti travailliste socialiste britannique, a fait l'éloge d'Asif Mohammed Hanif, le terroriste suicidaire britannique qui a attaqué un bar de Tel-Aviv, le présentant comme un « héros des jeunesses révolutionnaires » qui a accompli sa mission « dans l'esprit de l'internationalisme ». Workers World, un journal communiste américain, a publié une nécrologie louant les mérites du terroriste en chef du Hezbollah, Imad Mughniyeh.

Certains gauchistes vont plus loin encore. Plusieurs — Carlos le chacal, Roger Garaudy, Jacques Vergès, Yvonne Ridley et H. Rap Brown — se sont convertis à l'islam. D'autres réagissent avec euphorie à la violence et à la brutalité de l'islamisme. Le compositeur allemand Karlheinz Stockhausen a qualifié les attentats du 11 septembre 2001 de «plus grande œoeuvre d'art imaginable pour tout le cosmos» et feu le romancier américain Norman Mailer trouvait ses auteurs «brillants».

Et rien de tout cela n'est nouveau. Pendant la guerre froide, les islamistes préféraient l'Union soviétique aux États-Unis. Pour reprendre les termes utilisés par l'ayatollah Khomeiny en 1964, « l'Amérique est pire que la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne est pire que l'Amérique et l'Union soviétique est pire que les deux. Chacun d'eux est pire que les autres, chacun d'eux est plus abominable que les autres. Mais aujourd'hui, nous avons affaire à cette entité malveillante qu'est l'Amérique. » En 1986, j'écrivais que « l'URSS ne subit guère qu'une petite partie de la haine et du venin destinés aux États-Unis ».

Les gauchistes retournaient le compliment. En 1978-79, le philosophe français Michel Foucault a manifesté un grand enthousiasme pour la Révolution iranienne. Comme l'expliquent Janet Afary et Kevin B. Anderson,

Tout au long de sa vie, la conception de l'authenticité nourrie par Michel Foucault a consisté à observer des situations dans lesquelles les gens vivent dangereusement et flirtent avec la mort, source de créativité. Dans la tradition de Friedrich Nietzsche et Georges Bataille, Foucault aimait l'artiste qui dépasse les limites de la rationalité et il défendait avec fougue les irrationalités qui franchissaient de nouvelles frontières. En 1978, Foucault trouva de telles forces transgressives dans le personnage révolutionnaire de l'ayatollah Khomeiny et des millions de gens qui risquaient la mort en le suivant dans sa Révolution. Il savait que des expériences aussi « limites » pouvaient conduire à de nouvelles formes de créativité et il lui donna son soutien avec ardeur.

Un autre philosophe français, Jean Baudrillard, présentait les islamistes comme des esclaves en rébellion contre un régime oppressif. En 1978, Foucault qualifiait l'ayatollah Khomeiny de « saint » et, une année plus tard, l'ambassadeur de Jimmy Carter aux Nations Unies, Andrew Young, parla de lui comme d'« une sorte de saint ».

Cette bonne volonté peut paraître surprenante compte tenu des profondes différences séparant les deux mouvements. Les communistes sont des laïques athées et gauchistes; les islamistes exécutent les athées et imposent des lois religieuses. La gauche exalte les travailleurs; l'islamisme privilégient les musulmans. L'une rêve d'un paradis des travailleurs, l'autre d'un califat. Les socialistes veulent le socialisme; les islamistes acceptent le marché libre. Le marxisme implique l'égalité des sexes; l'islamisme opprime les femmes. Les gauchistes condamnent l'esclavage; certains islamistes l'approuvent. Comme le relève le journalise Bret Stephens, la gauche a consacré « les quatre dernières décennies à prendre fait et cause pour les libertés que l'islam rejette le plus résolument: liberté sexuelle et matrimoniale, droits des homosexuels, liberté de religion, pornographie, diverses formes de transgression artistique, pacifisme et ainsi de suite ».

Ces divergences semblent éclipser les quelques ressemblances qui sont apparues à Oskar Lafontaine, l'ex-président du Parti social-démocrate allemand: « L'islam est basé sur la communauté, ce qui le place en opposition avec l'individualisme extrême sur le point d'échouer en Occident. [De plus,] le musulman pieux est tenu de partager ses biens avec autrui. L'esprit de gauche souhaite également voir le fort aider le faible. »

Pourquoi, dans ce cas, la création de ce que David Horowitz appelle l'« Alliance impie » entre la gauche et l'islamisme ? Essentiellement pour quatre raisons.

Premièrement, comme l'explique le politicien britannique George Galloway, « le mouvement progressiste des quatre coins du monde et les musulmans ont les mêmes ennemis », à savoir la civilisation occidentale en général et les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël en particulier, de même que les juifs, les chrétiens croyants et les capitalistes internationaux. En Iran, selon l'analyste politique de Téhéran Saeed Leylaz, « depuis cinq ans, le gouvernement permet à la gauche d'exercer afin, concrètement, d'opposer une résistance aux religieux libéraux ».

Leurs discours sont interchangeables: Harold Pinter décrit l'Amérique comme «un pays géré par une bande de fous criminels» et Osama bin Laden qualifie le pays d'« injuste, criminel et tyrannique ». Pour Noam Chomsky, l'Amérique est « l'un des principaux états terroristes » et Hafiz Hussain Ahmed, un leader politique pakistanais, en parle comme du « plus grand état terroriste ». Ces points communs suffisent à convaincre les deux parties de négliger leurs nombreux désaccords pour favoriser la collaboration.

Deuxièmement, les deux parties partagent certains objectifs politiques. Leur alliance a été forgée symboliquement en 2003 à Londres par une manifestation géante commune d'opposition à la guerre contre Saddam Hussein. Les deux parties souhaitent que les forces de la coalition échouent en Irak, que la guerre contre le terrorisme soit abandonnée, que l'antiaméricanisme se répande et qu'Israël soit éliminé. Elles s'accordent également sur l'immigration de masse et sur le multiculturalisme en Occident. Elles coopèrent sur ces plans lors de meetings, tels que la Conférence anti-guerre du Caire, qui rassemble les gauchistes et les islamistes autour d'une « alliance internationale contre l'impérialisme et le sionisme ».

Troisièmement, l'islamisme a des liens historiques avec le marxisme-léninisme. Sayyid Qutb, le penseur islamiste égyptien, a adopté la notion marxiste d'étapes historiques auxquelles il ajoute simplement un postscriptum islamique; il a ainsi prédit qu'une ère islamique éternelle s'instaurerait après la chute du capitalisme et du communisme. Ali Shariati, l'intellectuel clé derrière la révolution iranienne de 1978–79, a traduit Franz Fanon, Che Guevara et Jean-Paul Sartre en persan. D'une manière plus générale, l'analyste iranien Azar Nafisi relève que l'islamisme « tire son langage, ses objectifs et ses aspirations au moins autant des formes les plus grossières du marxisme que de la religion. Ses leaders sont aussi influencés par Lénine, Sartre, Staline et Fanon que par le prophète. »

Passant de la théorie à la pratique, les marxistes voient dans les islamistes une étrange concrétisation de leurs prophéties. Marx annonça que les bénéfices des entreprises s'effondreraient dans les pays capitalistes et que leurs dirigeants réagiraient en saignant à blanc les travailleurs; le prolétariat allait connaître la pauvreté et la rébellion avant d'établir un ordre socialiste. Mais le prolétariat des pays industrialisés est au contraire devenu toujours plus aisé et son potentiel révolutionnaire s'est évanoui. Lee Harris note ainsi que les marxistes ont attendu en vain la crise du capitalisme pendant un siècle et demi. Puis vinrent les islamistes, à commencer par la révolution iranienne, suivie des attentats du 11 septembre et autres attaques contre l'Occident. Enfin le tiers monde avait entamé sa révolte contre l'Occident, réalisant les prédictions marxistes — quoique sous la mauvaise bannière et avec des objectifs incorrects. Olivier Besançonneau, un gauchiste français, considère les islamistes comme « les nouveaux esclaves » du capitalisme et demande s'il ne serait pas « naturel qu'ils s'unissent à la classe ouvrière pour détruire le système capitaliste ». Comme l'observent l'analyste Lorenzo Vidino et le journaliste Andrea Morigi, à une époque où le mouvement communiste est « en ruines », les Nouvelles Brigades Rouges italiennes reconnaissent « le rôle dominant des ecclésiastiques réactionnaires [islamiques] ».

Quatrièmement, le pouvoir: les islamistes et les gauchistes peuvent obtenir davantage en s'unissant que séparément. En Grande-Bretagne, ils ont formé ensemble la Stop the War Coalition, dont le comité directeur comprend des représentants d'organisations telles que le Parti communiste britannique et la MAB (Muslim Association of Britain). Le Parti du Respect britannique amalgame le socialisme international radical et l'idéologie islamiste. Les deux parties ont joint leurs forces pour l'élection du Parlement européen en mars 2008, proposant des listes communes de candidats en France et en Grande-Bretagne sous des désignations de parti peu révélatrices.

Les islamistes bénéficient particulièrement des accès, de la légitimité, des talents et de l'impact que leur procure la gauche. Cherie Booth, l'épouse de Tony Blair, alors Premier ministre, a plaidé au niveau de la Cour d'appel pour aider une jeune fille, Shabina Begum, à porter le jilbab, un vêtement islamique, dans une école britannique. Lynne Stewart, un avocat de gauche, a enfreint les lois américaines et a fait de la prison pour aider Omar Abdel Rahman, le cheikh aveugle, à fomenter une révolution en Égypte. Volkert van der Graaf, un fanatique des droits des animaux, a tué le politicien hollandais Pim Fortuyn pour l'empêcher de transformer les musulmans en « boucs émissaires ». Vanessa Redgrave a financé la moitié d'une caution de 50.000 livres pour permettre à Jamil el-Banna, un suspect de Guantánamo accusé d'avoir recruté des djihadistes pour aller se battre en Afghanistan et en Indonésie, de sortir d'une prison britannique; Redgrave a déclaré considérer son geste en faveur d'el-Banna comme « un profond honneur », bien que l'homme soit recherché en Espagne pour des accusations liées au terrorisme et soit suspecté d'entretenir des liens avec Al-Qaïda. À une plus grande échelle, le Parti communiste d'Inde a fait le sale travail de Téhéran en retardant de quatre mois le lancement de TecSar, un satellite espion israélien. Et des gauchistes ont fondé l'International Solidarity Movement pour empêcher les forces de sécurité israéliennes de protéger le pays contre le Hamas et les autres groupes terrorises palestiniens.

Dans le Spectator de Londres, Douglas Davis qualifie cette coalition d'« aubaine pour les deux parties. La gauche, alors une maigre bande de communistes, de trotskystes, de maoïstes et de castristes, s'accrochait à la lie d'une cause en bout de course; les islamistes pouvaient fournir les foules et la passion, mais ils avaient besoin d'un véhicule, d'un moyen de prendre pied sur la scène politique. Il devenait ainsi impératif de conclure une alliance tactique. » Ou, plus simplement, pour reprendre les termes d'un gauchiste britannique, « les avantages pratiques de la coopération permettent de compenser les divergences ».

Le rapprochement croissant des gauchistes et des islamistes est l'un des développements politiques actuels les plus préoccupants, car il entrave les efforts d'autoprotection de l'Occident. Lorsque Staline et Hitler ont conclu leur pacte tristement célèbre de 1939, l'alliance rouge-brune a constitué un danger mortel pour l'Occident et, en fait, pour la civilisation elle-même. La coalition actuelle représente la même menace, d'une manière certes moins spectaculaire mais non moins certaine. Et comme sept décennies auparavant, celle-ci doit être mise en lumière, dénoncée, rejetée et vaincue.

 

Source : Daniel Pipes

07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (4) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

17/08/2009

Les femmes politiques musulmanes séduisantes, « glamour »

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Dans un blog « Le voile porté par des femmes politiques occidentales » j'ai montré un ensemble de reines, princesses, premières dames, membres du congrès, ministres des Affaires étrangères, journalistes et même vedettes de cinéma portant le voile, des voiles variés allant du légèrement ridicule au mauvais goût exotique.

Alors je me suis dit : « Qu'en est-il des femmes politiques musulmanes ? Portent-elles toutes le hijab (mot générique pour le voile), le tchador (voile noir porté par les femmes en Iran), le jilbab (long vêtement), le niqab (le voile) ou la burqa (le voile ne laissant voir que les yeux) ? Une brève recherche a révélé qu'au moins certaines d'entre elles non seulement évitaient tout habillement islamique mais elles s'adaptaient tout à fait aux normes occidentales de beauté et de séduction pour être « glamour », faisant un contraste frappant avec ces Européennes et Américaines dans leur voile miteux.

Au-delà de ce contraste, mettre leur photo ici donne à penser, qu'au moins dans les hautes sphères politiques, les Islamistes rencontreront une farouche opposition de la part des femmes. Donc encourageons la production de robes avec plein de paillettes cousues dessus, de jeans, de bijoux, de fers à friser et de maquillage.

Commençons avec Khadija el-Gamal, épouse de Gamal Mubarak, belle-fille de Hosni Moubarak et possible future première dame d'Egypte.


Khadija el-Gamal

 

La reine Rania de Jordanie:


La Reine Rania de Jordanie

 

Sheikha Mawza, épouse de Hamd Ibn Khalifa, dirigeant du Qatar :


Scheikha Mawza du Qatar

 

Mehriban Aliyeva, l'épouse du président de l'Azerbaïdjan :


Mehriban Aliyeva

 

Asma Al-Assad, épouse de Bachar Al-Assad, dirigeant de la Syrie :


Asma Al-Assadl


Encore Asma Al-Assadl

 

La princesse Lalla Salma, femme de Mohamed VI, roi du Maroc :


La princesse Lalla Salma du Maroc

 

La princesse Haya, épouse de Mohammed ben Rashid al Maktoum, dirigeant de Dubaï :


La princesse Haya de Dubaï

 

Aïcha Kadhafi, fille de Mu'ammar Khadafi, dirigeant de Libye :


Aïcha Khadafi de Libye

 

La princesse Amira Al-Tawîl, épouse du prince saoudien Walid bin Talal :


La princesse Amira Al-Tawil d'Arabie saoudite

 

Farah Diba, ancienne impératrice d'Iran :


Farah Diba d'Iran

 

Benazir Bhutto, la dernière premier ministre du Pakistan :


Benazir Bhutto

 

Source : Daniel Pipes

18:24 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'islamisme dépasse encore les bornes

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

J'ai étudié l'Islam pendant une longue période (quarante années, le mois prochain), mais les islamistes ne cessent de me surprendre par leurs pratiques. Si l'on revient en arrière, ce blog, de temps en temps, fait la chronique des exemples les plus hauts en couleur.

 


« Al Shâbab » en action, quand ils ne sont pas en train d'arracher les dents

 

Arracher les dents en or et en argent : le groupe islamiste somalien « Al Shabâb » s'est mis à arracher des dents en or et en argent [de la bouche] d'habitants du sud de la Somalie au motif que c'était contraire à la charî'a ( loi islamique).

Abdi Sheikh relate pour Reuters :

Des habitants de Marka disent que les hommes d'« Al Shabâb » se sont mis à encercler toute personne qu'ils avaient repérée ayant une dent en or ou en argent et qu'ils la conduisaient alors à un homme masqué qui la lui arrachait en utilisant des instruments rudimentaires.

« Je n'ai jamais pensé que « Al Shabâb » verrait ma prothèse dentaire comme un péché ». Ils m'ont emmené à leur poste et ils m'ont enlevé ma dent en argent » a déclaré Bachir, un habitant.

« J'ai rencontré plusieurs hommes et femmes dont les prothèses dentaires avaient été arrachées par un homme masqué qu'ils appelaient « Docteur » . Le [soi-disant] médecin utilisait une pince ou sa main gantée en fonction de la force de résistance de la dent ».

Bachir a continué « Alors que vous souriez votre dent en argent vous accuse. J'étais au comptoir avec mon ami quand trois hommes armés m'ont ordonné de les suivre » a-t-il ajouté. « J'ai peur qu'ils ne veuillent gagner de l'argent en prenant tout ce métal précieux ».

Source : Daniel Pipes

07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/07/2009

Hommes-Femmes : Quelle identité?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 


 

Débat entre Eric Zemmour et Chantal Delsol lors de l'émission, "Les mardis des bernardins", pour la chaîne KTO. Une fois de plus, je vous suggère de mettre en route la vidéo, puis d'appuyer sur pause dés qu'elle commence, ce afin de la laisser se charger complètement. Vaquez à vos occupations et revenez d'ici une ou deux petites heures. KTO met toujours un temps fou à charger ses émissions. Une fois la vidéo pleinement téléchargée vous pourrez être en mesure de la visionner de bout en bout sans interruption. Je dois dire que Chantal Delsol est un peu désemparée face au trublion guilleret qu'est Zemmour et qui fait mouche.

 

Voyez également cette ancienne note avec un lien vers un article dense du Grain de sable...

07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (9) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook