18/02/2009
Corps Divin...
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Mystère de l’incarnation. Vérité de l’homme pour Dieu. Vérité de Dieu pour l’homme. Fait unique. Couronnement du mystère d’Israël.
Ma luxation à la mâchoire, vieille de 29 années me fait souffrir. Je ne dis pas : « ma mâchoire a mal ». Je dis : « j’ai mal à la mâchoire ». Il nous faudrait nous en souvenir et nous pencher sur ce gouffre, car c’en est un.
1 Corinthiens 7
"7.1
Pour ce qui concerne les choses dont vous m'avez écrit, je pense qu'il est bon pour l'homme de ne point toucher de femme.
7.2
Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.
7.3
Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari.
7.4
La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme.
7.5
Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.
7.6
Je dis cela par condescendance, je n'en fais pas un ordre.
7.7
Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.
7.8
A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi.
7.9
Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.
7.10
A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari
7.11
(si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme.
7.12
Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point ;
7.13
et si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari.
7.14
Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
7.15
Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
7.16
Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
7.17
Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l'appel qu'il a reçu de Dieu. C'est ainsi que je l'ordonne dans toutes les Églises.
7.18
Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis, qu'il demeure circoncis; quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire.
7.19
La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout.
7.20
Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé.
7.21
As-tu été appelé étant esclave, ne t'en inquiète pas; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
7.22
Car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.
7.23
Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes.
7.24
Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé.
7.25
Pour ce qui est des vierges, je n'ai point d'ordre du Seigneur; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle.
7.26
Voici donc ce que j'estime bon, à cause des temps difficiles qui s'approchent: il est bon à un homme d'être ainsi.
7.27
Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.
7.28
Si tu t'es marié, tu n'as point péché; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
7.29
Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas,
7.30
ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas,
7.31
et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe.
7.32
Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié s'inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ;
7.33
et celui qui est marié s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme.
7.34
Il y a de même une différence entre la femme et la vierge: celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit; et celle qui est mariée s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari.
7.35
Je dis cela dans votre intérêt; ce n'est pas pour vous prendre au piège, c'est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction.
7.36
Si quelqu'un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l'âge nubile, et comme nécessaire de la marier, qu'il fasse ce qu'il veut, il ne pèche point ; qu'on se marie.
7.37
Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l'exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son cœur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien.
7.38
Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux.
7.39
Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur.
7.40
Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu."
Beaucoup de musulmans affirment que le corps est nié par les chrétiens. Après cette lecture où Paul distingue nettement les commandements d’en haut de ses conseils à lui, le corps est encadré par des règles strictes, mais néanmoins souples qui ne condamnent pas la jouissance et les plaisirs, ceux-ci cependant ne doivent pas devenir objets du seul désir, but et cible qui nous déraient manquer la vraie cible ! Manquer la cible, étymologie de « pécher ». « Car le corps est pour Dieu, mais Dieu est pour le corps ».
Et Jésus, né Juif, fut bel et bien une incarnation.
Proverbes, chapitre 5, versets 15 à 20
"Bois l'eau de ta citerne, les ruisseaux qui sortent de ton puits.
Que tes sources se répandent au dehors, que tes ruisseaux coulent sur les places publiques !
Qu'ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi !
Que ta source soit bénie, et mets ta joie dans la femme de ta jeunesse.
Biche charmante, gracieuse gazelle, que ses charmes t'enivrent en tout temps, sois toujours épris de son amour !
Pourquoi, mon fils, t'éprendrais-tu d'une étrangère, et embrasserais-tu le sein d'une inconnue ?"
Ici le ciel est bas, les nuages sont sombres. Il me faut ma vallée d’illusions à moi pour me tirer de l’autre illusion, ennuyeuse, qu’on veut me faire avaler. Ô ma folie qui est mienne, ultime recours. La haine, purulente, est partout. La macération est visible, surtout derrière les sourires. Mais dans les yeux de mon épouse je vois les portes dérobées, les plaines verdoyantes, un ciel bleu cristal après des pluies tièdes fécondantes, un vent chaud, ô matrice qui révèle. La Royauté, Malkouth, sefira du 10e degré de l’arbre des sefiroth est féminine. C’est la femme qui nous couronne.
On se construit dans l’amour mais on se maintient dans une respectueuse distance. Trop d’amour tue l’amour. Une bonne distance l’alimente. C’est par un mariage réussi qu’on s’accomplit. L’union de la paix. Shalom. Mariage du feu et de l’eau. Oh, il y a eu des guerres, des champs de batailles, bestialités diverses. Anatomie de l’enfer. Gangue d’acier rouillé et acier liquide chauffé à blanc coulant comme un magma à perte de vue. Nos corps ont traversé des lieux avides de nos chairs, avides de nos âmes. Nous sommes vivants.
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16/02/2009
Me déboiteras-tu ma hanche ?
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Dieu, toi-même, si tu es bon médecin, lave-moi de mon simulacre, nettoie mes plaies, redresse ma colonne vertébrale, fais-moi sain, à défaut d’être saint, pour que je puisse m’abimer dans une douce prière et célébrer le simple fait d’être au monde, ce que je suis dans la joie. Ni puissance, ni richesse, ni gloire. Rien de tout cela ne me taraude. S’il y a une puissance c’est la tienne, s’il y a une richesse c’est ta parole, s’il y a une gloire c’est celle de ta puissance et de ta parole. Moi que suis-je ? un souffle lointain imperceptible dans la masse dont la voix veut se frayer un passage vers ton oreille gracieuse. Je m’y prends mal. Je piétine dans ma boue. Je les admire les croyants confirmés, munis du certificat des béatitudes, qui affirmés dans leurs mots s’affirment dans leur chair (qu’ils nient d’ailleurs, très souvent) et tancent avec un dédain mortuaire le singe que je suis. Je ne crois pas en toi. Je crois en toi. Je me mesure à mon dilemme. Je me bats. Me déboiteras-tu ma hanche ?
Christ prend pitié de nous !
Christ prend pitié de nous !
Christ prend pitié de nous !
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LE LIEU DE LA RELATION
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Sur le chemin on sème nos futures récoltes. Voie claire ou voie sinueuse, inconsciente plénitude. Beaucoup préfèrent se joindre à la parade, bariolée, festive, agitée, sûr d’elle-même. Route large remplie de vide. Faux bonheur. A contre-sens, étroit est le chemin qui évite les iniquités, fait aspirer au calme, fait désirer le point central, LE LIEU DE LA RELATION.
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Le Lieu
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Le rêve de tout écrivain : se trouver dans cet espace et ce temps singulier qui transcende tous les espaces et tous les temps en étant, pleinement, de son espace et de son temps pour dire, juste dire, le poids, la charge et donner la joie du délestage.
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15/02/2009
Heureux Sisyphe
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Avoir de fortes convictions, c’est cette allégorie intérieure, complètement abstraite qui donne l’illusion d’avoir une forte identité. Ça permet au moins de roter, péter et chier en prenant des airs de moralisateur céleste. C’est beau. Mon fils en dérive scolaire. Ma fille renfermée qui ne m’a pas adressé la parole depuis des semaines. Renfermée dans sa peur en même temps que dans fierté. Déjà une femme. Qu’elle apprenne à gérer l’une et l’autre, à jouer sur un fil en tirant sur l’autre et elle pourra déployer une force qu’elle ne soupçonne même pas. Bien entendu, on est loin d’être aidé par la machine dévoreuse qui nous machouille dès notre naissance. Mais elle ne nous aura pas vivants. Nous allons remédier à tout ça. En pleurant. En riant aussi. C’est une sanglante mascarade.
Mensonge héroïque de ceux qui ne baissent jamais les bras et se relèvent envers et contre tout tentent le redressement. Heureux Sisyphe.
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14/02/2009
Pureté inexistante
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L’idéalisme perdure. On aspire à une pureté inexistante. On refuse la part d’ombre qui exige sa mise en scène. Le moindre paradoxe inquiète. On vit de façon ouverte mais avec le cœur fermé. Il faut faire bonne route avec Epicure ou Qohelet et prendre au sérieux ce qui nous est donné sur cette terre. Le plaisir est une sinistre farce lorsqu’il est consumériste, sans conscience claire, pulsionnel, abrutissant. Etre sollicité par 1000 désirs en vient à tuer le désir. L’ivresse en est vulgaire et débordante de bêtise. La profusion des choses cache la rareté des idées et l’usure des croyances.
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13/02/2009
Poussières
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Qu’est-ce que le sens littéral d’un texte, religieux, poétique, qui plus est, a été écrit dans une langue étrangère, l’hébreu ancien ou l’araméen ou le grec ancien ?
Et qu’est-ce, en profondeur, dans les soubassements, lorsqu’on est face à la lettre, le sens spirituel d’une texte. Une lecture uniquement littérale n’en fera qu’un objet archéologique, historique, sociologique, juridique, vieux marbre se fissurant. Or, si on n’affronte pas, déjà, le sens littéral de la lettre on ne peut aucunement accéder à la spiritualité contenue dans le texte. Et Dieu n’est pas un objet. Précisément parce que l’écriture n’est pas, chez les juifs et les chrétiens, la parole même de Dieu dans le sens où elle serait, d’une certaine manière, incarnée dans les chapitres, sortie de sa bouche, mais l’écriture est inspirée même si elle contient, ici et là, des paroles que Dieu a prononcées telles quelles. Il y a donc un écart, une respiration, une approche, une séduction qui de la lecture va donner une interprétation qui doit, partant du sens littéral le transcender, le couronner, l’accomplir sans le détruire, la contextualiser sans la couper de sa racine.
En Islam, à part chez les soufis, cette pratique d’interprétation ne s’élève pas elle demeure essentiellement juridique et légifère sur la vertu, les manières d’accommoder la vie sociale aux différentes circonstances que les aléas de la vie mettent sur notre chemin, du comportement à adopter avec sa femme, ses femmes, ses esclaves et… sa vie cultuelle. Car le Coran c’est la parole même d’Allah, intouchable, terminale, définitive. On comprend, alors, pourquoi le monde musulman, dans sa vaste majorité, est arrêté dans sa posture médiévale, ses certitudes, ses superstitions, son niveau social abject, son fanatisme.
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08/02/2009
Deux...
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Le mythe hermaphrodite est une fontaine platonicienne. De même que le mythe techniciste qui tend à nous faire croire que tout nous y ramène. Sélection génétique scientiste, clonage masturbatoire, l’éternité qui abolirait le temps en surgissant des éprouvettes et des écrans d’ordinateurs.
C’est le nombre impair de la savoureuse confrontation qui porte l’équilibre et autorise l’ouverture à la connaissance. Marie-Pierre me le prouve tous les jours, même quand elle fait des petites crises de paranoïa à cause du temps qui passe et de l’intérêt que peut me porter une jeune femme de moins de 30 ans. Elle a passé une partie de la soirée à taper mon journal, avec toute la patience dévouée d’une épouse aimante. Et elle le fait toute seule, sans que je n’aie quoi que ce soit à lui demander. Se dresse en ce point le jardin unique de toutes les évocations. Que ferai-je sans elle ?
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07/02/2009
Flamme
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De l’âtre intérieur la flamme se fraie un chemin et trouve toujours la fissure, la faiblesse pour surgir. La douleur une fois atténuée, viennent les mots pour la dire. Puis le grand silence de la purification. Et l’écriture, elle, laisse les phrases éparses annotées dans la liturgie des fièvres comme autant d’insectes qui dessinent un semblant d’âme. Un vrai écrivain doit avoir la force de regarder le phénomène de sa pleine présence au monde avec tout l’art du scrutement chirurgical. Observation scientifique, claire, précise et effroyable de la palpitation sombre qui nous fait vivre et nous dévore. Enfer et purgatoire, ici et maintenant, nous captent dans leurs rayonnements respectifs ! et le paradis ? me direz-vous. Il est là aussi, tout au bout des territoires intérieurs où quelques rares nomades aboutissent et trouvent les portails d’ivoire massifs de la cité oubliée qui cache le secret du labyrinthe et ouvre les fleuves de l’infini qui sortent de la source et y reviennent indéfiniment.
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03/02/2009
Inferno...
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La liturgie quotidienne est celle de la peur. Les bénédictions distribuées par la mécanique routinière sont des malédictions masquées par un voile sur lequel sont projetées les images du porc paré d’or aux reluisantes promesses. Il montre ses dents carnassières, sa bave putride, son œil rouge au regard vif sous ses pantelantes oreilles et son groin d’argent percé, l’anneau de la néfaste alliance. Nous avançons, démantibulés, déséquilibrés, lâches, éteints avant même de mourir. Lui nous dévore sans vaillance aucune, tellement la soumission s’impose en une trêve prolongée. Il a prit toutes ses aises. Il jouit de son vit pénétrant la blessure purulente de l’humanité prostrée et éjacule son écume maligne dans les flancs de la plaie dégoulinante. Pointe, camarade, trime, mange et chie. Produis ton propre malheur et le malheur d’autrui. Rêve de grands simulacres pour te donner le sentiment de n’être pas fou. Et meurs, si tu en as le temps. Insatiable, le porc enveloppé de fange et de parfums, sous les encensoirs néfastes, se repait de la chair blanche dont le jus fait reluire ses dents jaunes et grises, glaives tranchants pour son doux massacre. Et, en fait, ce n’est pas qu’un porc, c’est, aussi, une truie aux arrogantes mamelles gorgées de poison. Animal hermaphrodite en sinistre pâmoison.
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Nuit excessive...
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Dieu, toi-même, si tu es bon Père, considère, je te prie, la plaie qu’est le monde, le mensonge grouillant de vie pourrissante qui tournoie sous tes yeux attristés. Ne retarde plus ton imminence. Ta Haute Demeure aux murailles éblouissantes, aux lucarnes ruisselantes de lumière, qu’elle descende pour la proclamation ultime. Nous sommes tous fatigués de tout. Nous n’avons plus de mots pour évoquer et soigner nos maux. La nausée est générale. Une nuit excessive nous entoure. Dépôt de ténèbres, noir tanin, hordes d’ombres.
Christ prend pitié de nous.
Christ prend pitié de nous.
Christ prend pitié de nous.
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02/02/2009
Non-Ville...
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La neige s’est abattue sur la cité lui conférant un peu de féérie. Car ici, ce n’est rien d’autre qu’un socle de béton planté avec violence dans le sein de la terre pour y ériger la non-ville, la négation du lieu, le non-sens des petites certitudes, pour un petit peuple qui divague dans l’acceptation de sa soumission. A croire qu’il est prêt pour son futur statut de dhimmi.
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21/10/2008
Terrible sera le jour de Dieu
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"SONNET
sur le massacre des chrétiens en Bulgarie
Christ, es-tu bien vivant ? Ou tes os desséchés,
Dans le sépulcre en pierre, ont-ils blanchi sans trêve ?
Ta Résurrection ne fut-elle qu’un rêve
De celle qui, t’aimant, racheta ses péchés ?
L’air est horrible, et plein de cris d’hommes écorchés,
Les prêtres sont tués, qui invoquaient ton nom,
N’entends-tu pas l’amère lamentation
De ceux dont l’enfant gît, sur la dalle couché ?
Viens vers nous, Fils de Dieu ! L’ombre du crime tombe,
Couvrant tout le pays, et, dans ce ciel si noir,
Je vois ta Croix et un Croissant qui la menace !
Si tu as dit la vérité, brisé la tombe,
Viens vers nous, Fils de l’Homme ! et montre ton pouvoir,
Que Mahomet n’ait pas de couronne à Ta Place !"
L’histoire se répète pour ceux qui portent témoignage. Nuit noire et aube blanche et froide. Les cadavres fumant comme des encensoirs. Fous ceux qui croient que la paix est à ce prix. Les fantômes rendent la vie dure. L’Histoire veut qu’ils ressurgissent à un moment ou un autre et l’ignorer c’est conserver la braise ardente sous la cendre qu’on croit définitive. Mais viendra un jour, c’est une espérance, une cascade de feu et d’amour.
Eglise de la Sainte Trinité à Petric, au Kosovo, détruite en 1999 par les Albanais
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20/10/2008
Paradoxe
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Quand on croit il faut parler. Moi je parle sans croire et c’est une croix difficile à porter.
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Up & Down
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Lame de fond qui entrave me progression vers moi-même. Moi-même si je suis habité par un peu de cette lumière qui fait tenir le monde, comment atteindrai-je, alors, l'échelle de Jacob ? Si la mort est morte, si Christ est ressuscité, comment rendrai-je ma vie plus vivante encore ? Graver Le Nom dans la paume de ma main. Et n’avoir de larmes que celles de la joie.
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19/10/2008
Élégance
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Désabusé, je ne trouve refuge que dans un scepticisme tantôt élégant, tantôt vociférateur.
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Apparences
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Les destins se croisent, s’enrichissent et se défont. Je crains que tout ce que j’écris ne soit au final rien d’autre que l’énumération malheureuse et sans intérêt, comme un ridicule catalogue existentiel, des étapes de ce parcours difficile à assumer qui est le mien. Mais j’imagine qu’elles sont rares les personnes qui parviennent à se saisir des cornes du destin comme des cornes du taureau pour le mener dans l’arène, sous les hourras comme sous les hululements de désapprobation. Si je dois mourir à l’instant, aurai-je été un bon mari, un père aimant, un fils digne, un ami fidèle, un tendre amant, un camarade joyeux ? Mais, moi, si petit, un rien, une possibilité à peine, ne suis pas Job comme je l’indiquais hier par les méandres de mes tâtonnements. Je tiens tête au monde, je tiens tête à Dieu et mon monologue indique que je perds contre le monde et quant à Dieu, il reste muet face à mes pitoyables griefs et mes néfastes reproches.
« Le temps est le vainqueur des apparences, et combien cruel ! Que de grandeurs n’a-t-il pas réduites à néant ! »
Julian Stryjkowski, Le Salut était à l'Est
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17/10/2008
Hors les murs
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Depuis tout petit et autant que je me souvienne, j’ai toujours été une graine de rebelle. Volonté de me dégager d’une autorité qui m’apparaissait comme exagérée. Absence d’air. Désir vif de déployer mes ailes. Tension foudroyante en moi. Tension entre moi et moi-même. « Je est un autre ». Tension entre moi et le monde, cet ici-bas qui voulait m’organiser, me modeler, me soumettre. En approuvant cette tension je me suis refusé l’adhésion au troupeau, à la subversion mièvre et stérile.
« Le recours aux forêts peut s’opérer à toute heure, en tout lieu et même contre une supériorité numérique écrasante. Dans ce dernier cas, ce sera la seule résistance que l’on puisse concevoir. » Ernst Jünger, Traité du rebelle ou Le recours aux forêts
Mais à présent, plus que jamais, rejet de toute ma force des hordes de rebelles officiels, tous issus du grand moule, fabriqués à la chaine. Le Rebelle authentique est un homme seul, faisant face à tous. Individualiste par excellence il se querelle avec Dieu en personne, c’est un combat qui peut conduire au gouffre nihiliste comme vers une théologie apophatique. Il ose tutoyer le créateur, non du tutoiement de la douceur amoureuse, mais du tutoiement qui exige des comptes. Ce tutoiement peut faire advenir un éblouissement. Celui de Job, centre d’une controverse universelle, devant le tribunal des anges saints et des anges maléfiques, comme si d’une certaine façon Job prenait sur lui les souffrances et les malheurs du monde pour servir de justification aux uns et aux autres, mais juste parmi les justes il en vient à exiger des explications au « pourquoi » qu’il obtient comme une violente illumination.
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16/10/2008
Corne d'Abondance...
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Royauté de l’amour. Impossibilité de dire la trame profonde de cette miraculeuse occurrence. Le monde contribue à l’amoindrir dans le temps par le goût du déclin qu’il lui infuse, le chargeant de mille préoccupations qui ne sont pas de son Royaume. La peur s’installe. Le doute. Lente pourriture. Gangrène. On ne sait plus regarder l’Autre, beau reflet pourtant tangible. Le démon s’y installe et agite ses crécelles. L’éloignement s’établit. La chair devient tiède, puis se refroidit. Un cirque en plein milieu des marécages. Mais l’amour pourrait être fou et sans douleur. Une adoration sublime. Tout au bord du précipice se tient la citadelle imprenable où s’élabore le jeu des amants mutins. Délice de cette retraite, vase clos ouvert — de l’intérieur — vers l’infini que refuse le monde. Abondance y est maîtresse. Délices et compréhension. Profusion souveraine de l’intelligence mobile. Hauteur des mots. Souffles haletants.
« CORNE D’ABONDANCE
Ô BELLE corne, d’où
penchée vers notre attente ?
Qui n’êtes qu’une pente
en calice, déversez-vous !
Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en tombant font un lit
aux bondissantes rondeurs
de tant de fruits accomplis !
Et tout cela sans fin
nous attaque et s’élance,
pour punir l’insuffisance
de notre cœur déjà plein.
Ô corne trop vaste, quel
miracle par vous se donne !
Ô cor de chasse, qui sonne
des choses, au souffle du ciel ! »
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15/10/2008
Moraline évacuée
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« À la fin du IVe siècle de notre ère, une patricienne romaine écrivait patiemment son journal sur des tablettes de buis odorantes. Dans la liste des "signes du bonheur" elle fit figurer ceci : "la compagnie d’un homme qui aime le plaisir, c’est-à-dire la politesse du plaisir. " »
Pascal Quignard, Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia
Je crains la raréfaction de ce type d’êtres, aptes à aimer avec distinction, sans exigence autre que la politesse du plaisir, l’échange gratuit sans attache mais qui en aucun cas ne transforme l’autre en objet malléable et soumis. Une sexualité heureuse où les jeux de pouvoir ne sont que jeux enfantins, rieurs et délicats. Pathos tenu à l’écart et douce reconnaissance. Moraline évacuée, tabous maîtrisés donc pudeur authentique. Corps comme de bons vins dans la lumière du jour. Regards qui transpercent les malentendus. Plaisir qui fait, démultiplie les forces, agrandit les âmes, au point d’avoir le sentiment de remplir de soi la vie entière, et de s’emplir soi-même d’un vif jaillissement possible, toujours recommencé. Caresses reconnaissantes. Tout le contraire du consumérisme sexuel et social. Êtres rares, disais-je ? oui. De ce fait je consomme peu. Pas de temps à perdre. Pas de faux plans à tirer sur la comète. Viennent les aigris, les donneurs de leçons, qui agitent le blasphème dans mes propos afin de donner de la consistance à leur propre auto-persuasion. Comment puis-je, par exemple, être en quête spirituelle, me questionner avec une telle constance sur le souffle puissant de la Bible, tout en relisant Nietzsche et en baisant partout où les effluves de l’Eden semblent m’investir. Pas par goût du blasphème, je vous rassure. Je n’aime que la paix. Je n’aime que la joie. Je n’aime que l’amour. Par goût de la contradiction ? Probablement. Sollers, citant Louis-Ferdinand Céline qui écrivait à Henry Miller à propos de son Tropique du Cancer : « Sachez avoir tort. Le monde est plein de gens qui ont raison, c’est pour cela qu’il écoeure. » Puis Walt Whitman : « Je me contredis ? Eh bien, je me contredis. »
Mes lectures m'apportent beaucoup de joie...
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14/10/2008
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« Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux… » René Char
En particulier comme ce jour où j’ai abattu sans le moindre effort une dizaine de pages, ces jours où ça déborde et où chaque phrase devient une purification, un délestage, une plus juste compréhension. La feuille devient un miroir où le reflet de ma prière, de ma méditation, évaluent des ellipses, formulent des vibrations, tracent des chemins de traverses où l’être enraciné attend le jaillissement propice. On va, ensuite, dormir serein, de ce sommeil de plomb qui emporte tout sur son passage vers la douce quiétude. On coule à pic sans phénomène de pression.
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13/10/2008
Le Vide, Démoniaque, souvent menace
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Le vide souvent menace. Là même où je désire la plénitude. Comment mener cette bataille ? Je suis plus grand que mes fautes. Mes échecs présents si lourds, mais ils sont insignifiants face au possible qui me clame. Accueillir, accomplir et prodiguer. Comme le Père qui accueille la fumée du sacrifice, le Fils qui accomplit la loi dans son écrin, l’Esprit qui prodigue en retour ce que le Père a reçu. Être, là, procède de ces actes, accueillir, accomplir, prodiguer, qui se répercutent en noms, dans la gratuité. Comme le Père qui reçoit les louanges de la création, le Fils qui, Verbe, élabore et Fait, l’Esprit qui donne en notre creuset pour que nous fassions comme le Fils, ayant reçu comme le Père et offrant, à notre tour, comme l’Esprit. Inspiration. Expiration. Respiration. Création. Et le démon ? Il prend, défait et garde. En séduisant.
« C’est le diable qui tient les fils qui nous remuent !
aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. »
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
"Ni ange ni bête…
Nul autre n’a connu que l’homme est la plus excellente créature. Les uns, qui ont bien connu la réalité de son excellence, ont pris pour lâcheté et pour ingratitude les sentiments bas que les hommes ont naturellement d’eux-mêmes ; et les autres, qui ont bien connu combien cette bassesse est effective, ont traité d’une superbe ridicule ces sentiments de grandeur, qui sont aussi naturels à l’homme.
Levez vos yeux vers Dieu, disent les uns ; voyez celui auquel vous ressemblez, et qui vous a fait pour l’adorer. Vous pouvez vous rendre semblable à lui ; la sagesse vous y égalera, si vous voulez le suivre. « Haussez la tête, hommes libres », dit Épictète. Et les autres lui disent : Baissez vos yeux vers la terre, chétif ver que vous êtes, et regardez les bêtes dont vous êtes le compagnon.
Que deviendra donc l’homme ? Sera-t-il égal à Dieu ou aux bêtes ? Quelle effroyable distance ! Que serons-nous donc ? Qui ne voit par tout cela que l’homme est égaré, qu’il est tombé de sa place, qu’il la cherche avec inquiétude, qu’il ne la peut plus retrouver ? Et qui l’y adressera donc ? Les plus grands hommes ne l’ont pu.
L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
Cette duplicité de l’homme est si visible, qu’il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes. Un sujet simple leur paraissait incapable de telles et si soudaines variétés d’une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur.
S’il se vante, je l’abaisse,
S’il s’abaisse, je le vante ;
Et le contredis toujours,
Jusqu’à ce qu’il comprenne
Qu’il est un monstre incompréhensible.
Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.
Il ne faut pas que l’homme croie qu’il est égal aux bêtes, ni aux anges, ni qu’il ignore l’un et l’autre, mais qu’il sache l’un et l’autre.
Je ne souffrirai point qu’il repose en l’un, ni en l’autre, afin qu’étant sans assiette et sans repos…
L’homme ne sait à quel rang se mettre. Il est visiblement égaré, et tombé de son vrai lieu sans le pouvoir retrouver. Il le cherche partout avec inquiétude et sans succès dans les ténèbres impénétrables.
Je blâme également, et ceux qui prennent parti de louer l’homme, et ceux qui le prennent de le blâmer, et ceux qui le prennent de se divertir ; et je ne puis approuver que ceux qui cherchent en gémissant."
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12/10/2008
Floraison III
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Le souffle court
des poumons
gonflés d’une alchimie
secrète et infinie.
Le Haschisch,
la bière,
l’or sous la mousse.
L’océan primitif retrouvé.
Tandis que je bois
je plonge dans ma propre gorge.
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Floraison II
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Etonnement
de la Présence
de Dieu
dans le tombeau pourtant vide
du Christ ressuscité.
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Floraison
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Fleuve qui s’engouffre
Entre le cerveau
Et le cœur.
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