21/11/2008
George Steiner, entretien avec Elisabeth Lévy
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"-- Vous avez souvent dit que seule une élite pouvait accéder à la grande culture. Elle est donc incompatible avec la démocratie ?
Je le crois, hélas. Spinoza a dit : ce qui est excellent doit être très difficile. La lecture d’une page de Descartes, de Kant ou de Bergson demande solitude, silence, concentration extrême, renoncement à soi. Tout cela n’est pas à la portée de tous. Jusqu’à maintenant, aucune formule de scolarité de masse n’a réussi à garantir la transmission des savoirs. Pour moi, qui suis un anarchiste platonicien, notre devoir est d’identifier ce qui dans un enfant peut et veut se réveiller et d’aplanir tous les obstacles financiers, sociaux qui peuvent l’en empêcher. Un grand système éducatif donne leur chance aux doués. Or nous ne savons que niveler. Oui, il y a un don et amoindrir ce don commet un blasphème - et j’emploie à dessein un vocabulaire religieux."
Voir l'entretien en entier sur le site du Causeur.
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David Gilmour
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Reçu un message d'Eric James Guillemain, ancien compagnon d'infortune, chanteur au sein de Venice, dont j'ai tapissé les chansons de mes guitares sulfureuses et éthérées au temps de notre gloire locale d'un quart d'heure. Rigolade gigantesque et de peu d'importance malgré un service chevaleresque de 15 années. Il me dit, enthousiaste, ceci :
"Reçu ça par la poste.... Au paradis des âmes bien trempées :
David Gilmour, ici, est IMMENSE. L'intégrale de son dernier album solo en Live. Le reste c'est du pur Pink Floyd joué avec ferveur. A retenir la version mordante de "Time"...
P. S. : Un des derniers concerts de Rick Wright accompagné ici de sieur Phil Manzanera.
Et surtout qu'on ne vienne pas me dire que Gilmour cachetonne sur le nom des Pink Floyd.... Quand à ce stade d'une carrière on écrit encore des trucs pareils :"
Where We Start (Live Performance)
On An Island
Pour ma part, soudain, immense mélancolie, surtout durant le magnifique solo de guitare sur "On an Island"... Tout en finesse et émotion... et sans esbrouffe.
Réécoutez l'album "On an Island"...
Revisitez, ici, le classique, "Dark Side Of The Moon"...
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15/11/2008
Léo Ferré : Il n'y a plus Rien...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Sublime et fascinante dérive poétique...
Léo Ferré
IL N'Y A PLUS RIEN
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.
C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
C'est vraiment con, les amants.
IL n'y a plus rien
Camarade maudit, camarade misère...
Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
Camarade tranquille, camarade prospère,
Quand tu rentreras chez toi
Pourquoi chez toi?
Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg
Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,
Si tu y trouves quelqu'un qui dort
Alors va-t-en, dans le matin clairet
Seul
Te marie pas
Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée
Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...
Tu pourras lui dire: "T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
Dis, t'as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
Espèce de conne!
Et barre-toi!
Divorce-la
Te marie pas!
Tu peux tout faire:
T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...
Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir!
Il n'y a plus rien
Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,
Il en a marre qu'on lui dise: " Sale blanc!"
A Marseille, la sardine qui bouche le Port
Était bourrée d'héroïne
Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...
Libérez les sardines
Et y'aura plus de mareyeurs!
Si tu savais ce que je sais
On te montrerait du doigt dans la rue
Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!
Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant
Les mots... toujours les mots, bien sûr!
Citoyens! Aux armes!
Aux pépées, Citoyens! A l'Amour, Citoyens!
Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire!
Nous ne sommes même plus des juifs allemands
Nous ne sommes plus rien
Il n'y a plus rien
Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!
Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs
Dieu est une idole, aussi!
Sous les pavés il n'y a plus la plage
Il y a l'enfer et la Sécurité
Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici
Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit
N'en déplaise à la littérature
Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
A l'encyclopédie, les mots!
Et nous partons avec nos cris!
Et voilà!
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Je suis un chien?
Perhaps!
Je suis un rat
Rien
Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue
Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
"Apprends donc à te coucher tout nu!
"Fous en l'air tes pantoufles!
"Renverse tes chaises!
"Mange debout!
"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe
Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!
Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit
Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.
C'est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l'autre, toujours.
Regarde, à table, quand ils mangent...
Ils s'engouffrent dans l'innommé
Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!
La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.
Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète
Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée
Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
Alors, becquetons!
Côte à l'os pour deux personnes, tu connais?
Heureusement il y a le lit: un parking!
Tu viens, mon amour?
Et puis, c'est comme à la roulette: on mise, on mise...
Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!
Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...
Et ils mettent, ils mettent...
Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux
Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...
Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir
Te marie pas
Ne vote pas
Sinon t'es coincé
Elle était belle comme la révolte
Nous l'avions dans les yeux,
Dans les bras dans nos futals
Elle s'appelait l'imagination
Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
Elle sommeillait
On l'enterra de mémoire
Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!
Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches
Tout dans la tronche!
- Vous n'avez rien à déclarer?
- Non.
- Comment vous nommez-vous?
- Karl Marx.
- Allez, passez!
Nous partîmes... Nous étions une poignée...
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé
Écoutez-les... Écoutez-les...
Ça rape comme le vin nouveau
Nous partîmes... Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
Toutes des concierges!
Écoutez-les...
Il n'y a plus rien
Si les morts se levaient?
Hein?
Nous étions combien?
Ça ira!
La tristesse, toujours la tristesse...
Ils chantaient, ils chantaient...
Dans les rues...
Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
Et ceux de Mexico
Bras dessus bras dessous
Bien accrochés au rêve
Ne vote pas
0 DC8 des Pélicans
Cigognes qui partent à l'heure
Labrador Lèvres des bisons
J'invente en bas des rennes bleus
En habit rouge du couchant
Je vais à l'Ouest de ma mémoire
Vers la Clarté vers la Clarté
Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts
Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
J'imagine le téléphone dans une lande
Celle où nous nous voyons moi et moi
Dans cette brume obscène au crépuscule teint
Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes
Mes circuits déconnectent
Je ne suis qu'un binaire
Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien
Il n'y a plus rien
Que les pères et les mères
Que ceux qui t'ont fait
Que ceux qui ont fait tous les autres
Que les "monsieur"
Que les "madame"
Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:
Monsieur!
Madame!
Laissez donc ces gens-là tranquilles
Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
Ces désespoirs soumis
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
Avec les poumons resserrés
Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs
Les yeux défaits par les veilles soucieuses...
Et vous comptez vos sous?
Pardon.... LEURS sous!
Ce qui vous déshonore
C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
Dans vos salles de bains climatisées
Dans vos bidets déserts
En vos miroirs menteurs...
Vous faites mentir les miroirs
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
Envisonnés
Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend
des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
A un point donné
A heure fixe
Pour vos narcissiques partouzes.
Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
Tellement vous êtes beaux
Et vous comptez vos sous
En long
En large
En marge
De ces salaires que vous lâchez avec précision
Avec parcimonie
J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification...
Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat.
Les révolutions? Parlons-en!
Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer
Parce qu'elles vous servent,
Parce qu'elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de "l'histoire",
Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,
Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.
Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,
Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites, à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.
Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,
Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas?
Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.
Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés,
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"
Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore...
Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,
Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés
De demi-sourires séchés comme des larmes,
Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
Je me demande comment et pourquoi la Nature met
Tant d'entêtement,
Tant d'adresse
Et tant d'indifférence biologique
A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
Dans votre grand monde,
A la coupe des bien-pensants.
Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien
Il n'y a plus rien
Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!
Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout
Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous avons déjà des machines pour les révoquer
NOUS AURONS TOUT
Dans dix mille ans.
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13/11/2008
Mitch Mitchell - 1947-2008 - R. I. P.
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Tristesse... j'apprends, à l'instant, que Mitch Mitchell, batteur du grand Jimi Hendrix, est mort.
23:48 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les Bobamanes
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
"Le drapeau rouge flotte sur la Maison-Blanche.
Depuis le 4 novembre au soir, heure américaine, of course, le monde entier exulte, la communauté internationale se réjouit, des foules font la « teuf », des journalistes tombent en pâmoison, des hommes politiques s'agenouillent devant le miracle, des « artistes » généreusement subventionnés se trouvent des vocations subites d'égéries illuminées par la grâce ou de chauffagistes pour dithyrambes, on voit même certains abrutis « conservateurs » européens se mettre de la partie, cotillons et confettis, en route vers un nouveau monde, en route vers The Change We Need, en route vers la destruction des États-Unis.
On peut comprendre le joyeux consensus qui saisit le reste de la planète : il était temps ! - la bureaucratie onuzie aura enfin eu raison de la dernière souveraineté impériale qui menaçait son projet de gouvernement socialiste supranational. Et le plus drôle, pour elle, c'est que cela est venu du coeur même de cette entité qu'il faut absolument détruire pour imposer aux hommes de cette planète l'eugénisme totalitaire et l'anéantissement des singularités politiques.
Dans les Territoires Occupés de Zéropa-Land, de l'extrême droite à l'extrême gauche, disons tout simplement de l'extrême-nul à l'extrême-rien, on constate le même engouement satisfait, il est probable que la défaite de McCain, « représentant de l'impérialisme et du colonialisme US », entraîne quelques accointances festives entre les intellectuels mononeuronaux du gauchisme altermondialiste et, par exemple, les « penseurs » lobotomisés de la Droite Socialiste, cet oxymore fondamental des nihilistes instruits. Peu importe, ils sont à leur place, tous ensemble, ils sont à leur place avec les représentants des « minorités ethniques» qui n'ont pas peur d'avouer qu'ils ont voté, ou l'auraient fait, pour Barack Hussein Obama parce qu'il deviendrait ainsi le première président noir des USA. Au delà du fait qu'on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe, on constatera avec délices que promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau n'est absolument pas discriminatoire, ni le moins du monde « raciste ». Serait « raciste », évidemment, une déclaration, celle d'un écrivain éminemment réactionnaire par exemple, qui oserait affirmer que tel ou tel candidat à la présidence doit parvenir au poste suprême parce qu'il appartient à la race blanche. Cela fait longtemps que, vous l'avez compris, sous l'autorité des oulémas de l'Onu, ne sont racistes que les Blancs. Un Noir qui dit voter pour un Noir parce qu'il est Noir n'est pas raciste. C'est un homme qui résiste à l'oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes.
Chez les Blancs qui auront suivi la pente savonneuse de cet « humanisme multiracial », un certain nombre ont su dépasser ces simples critères chromatiques, admettons qu'ils en sont à peu près à l'ABC de la Politique-pour-les-Nuls. Noir, c'est bien, ils en conviennent aisément, la culpabilité masochiste du bobo occidental n'est plus à prouver, c'est désormais sa condition ontologique de base. Mais mieux encore, ce « noir » est en fait un « rouge ». Il incarne la preuve vivante que les idéologies démocratiques camouflent toujours une version ou une autre du matérialisme collectiviste. Rien ne pouvait mieux les contenter.
Le IVè Reich internationaliste.
Alors ainsi le monde entier fait la « teuf », de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l'Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis.
Il croit, ce monde peuplé d'esclaves, que Barack Hussein Obama va pouvoir agir comme il le pense et comme il l'a promis au peuple américain. C'est le problème des petits gauchistes libéraux éduqués à Harvard. Ils connaissent encore quelques éléments de rhétorique - certes il aurait pu devenir un avocat hors pair - sauf qu'on ne forme pas les politiciens du 21e siècle avec des codes civils et des procédures pénales, mais avec Machiavel, Hobbes, Carl Schmitt et Clausewitz. La politique, c'est à dire le RÉEL, autant dire la GUERRE mondiale en cours, qui est une guerre globale, actualisée sur tous les champs de l'activité humaine, oui, cette guerre comme unique forme pensable du monde va très vite se rappeler à son bon souvenir.
Première ironie du sort : c'est grâce à la crise économique qui sévit depuis un an que le gauchiste sauce californienne a pu l'emporter. C'est à cet instant, peut-être, que les réjouissances vont s'arrêter, à tout le moins baisser d'un ton, pour laisser place à une sourde anxiété. Les crises financières, qui ne cesseront de s'amplifier, ou de rebondir, auxquelles s'adjoindront les crises énergétiques et alimentaires, sans parler des conflits géopolitiques, c'est à lui qu'il reviendra de les gérer, et il sera irrésistiblement conduit à appliquer les mêmes méthodes aux mêmes problèmes, c'est à dire celles qui marchent, y compris au prix du sacrifice. Les fêtards bobamanes se mettront alors probablement à rire jaune, quant à moi, c'est le moment où je déboucherai enfin ce Pomerol qui attend une telle occasion depuis des années.
En faisant tout pour détruire les États-Unis, la communauté internationale, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère, ne s'est pas encore rendue compte qu'elle était en train de se détruire elle-même. Ce sera sans doute un effet inattendu, et fort plaisant, de la Très Sainte Réversibilité.Il n'y aura plus de ces connards de soldats américains pour aller jouer le rôle de tampon sanitaire entre les enturbannés sectaires ou les fanatiques génocidaires. Vous verrez qu'au bout d'un moment, dans les 4 ans de son mandat, les loges maçonniques onuzies, quelles qu'elles soient, viendront demander au gouvernement d'Obama d'intervenir pour stopper telle ou telle extermination de masse, de toute urgence, ici ou là, la France et le Lichtenstein n'étant pas vraiment disponibles. Barack Hussein Obama aura alors le choix : déplaire à l'ONU et aux défenseurs des Tibétains, incapables de tenir un lance-pierre, ou trahir les promesses faites à son électorat.
Et la même chose se répétera sur tous les segments stratégiques de cette élection : crise financière générale, économie en récession, problèmes énergétiques, dislocation sociale internationale (migrations de masse incontrôlées, piraterie maritime généralisée, microterrorisme).
La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu'ils l'ont reçue lors d'un trip à l'acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d'Avignon.Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s'installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu'un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA : la RUSSIE.Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l'Ukraine, ne cessent de s'intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.Les Russes étaient opposés à Bush, et à McCain, sur le terrain encore rationnel des débris de la guerre froide. Mais les Russes se sont toujours mieux entendus avec les Républicains qu'avec les Démocrates. Au delà de la confrontation idéologique, et désormais purement géostratégique, ce sont deux conceptions impériales de la souveraineté politique qui se respectent l'une l'autre.
Même les communistes les plus endurcis qui subsistent encore n'éprouvent que mépris pour les adolescents attardés du démocratisme post-soixantuitard, ces avortons du « gauchisme, maladie infantile du communisme », comme le disait Lénine, nourris aux « films » de Michael Moore et aux « livres » de Noam Chomsky, et qui ont formé le creuset multigroupusculaire d'où est issu Barack Hussein Obama.
La chute du communisme aura été l'occasion historique ratée entre toutes. Plutôt que de vouloir implanter des sites de missiles en Pologne ou en Tchéquie sans aucune contrepartie, de faire entrer ses anciens pays satellites dans l'OTAN, structure militaire née de la lutte contre l'idéologie soviétique, plutôt que de pousser la Georgie dans un conflit qu'elle ne pouvait gagner, l'Occident du tournant du siècle aurait pu constituer une nouvelle organisation militaire transocéanique dans laquelle la Russie aurait disposé, enfin, de toute la place qu'elle mérite.
D'une simple alliance « atlantique », on serait passé à une organisation boréale et même pan-hémisphérique (Australasie) où la domination s'exercerait sans partage sur tous les océans et les espaces aériens stratégiques du monde. Cette transmutation était non seulement nécessaire, mais elle était possible. Il aurait simplement suffi que les « Européens » aient encore la moindre ébauche de sens historique, en se plaçant au centre de cette nouvelle triple alliance. Mais il est clair que ces « Européens », et leur Commission omnipotente, sont bien trop petits pour l'Europe.
D'autre part, il faut savoir que dans ce registre, ce sont les Démocrates américains, et en particulier leur aile gauche, celle d'où provient précisément Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de l'Alliance : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l'ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de boudoir qui ne veulent de l'OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. À l'heure où j'écris ces lignes Barack Hussein Obama fait déjà preuve de son « réalisme » : il milite désormais pour l'abandon du bouclier anti-missile, la pression de l'ours russe aura eu rapidement raison de son « patriotisme » de tinettes et de sa carrure d'athlète.En conséquence de quoi, la Russie post-communiste n'a d'autre choix, désormais, avec l'élection du « Noir-Rouge » de l'Illinois, que de reconfigurer d'elle-même, et pour elle-même, les grandes alliances géopolitiques. Les Occidentaux socialistes vont vite comprendre de quoi il s'agit : une union turco-slave sous l'égide de la Russie viendra disloquer l'Organisation Atlantique et déstabilisera profondément toute cette « Europe médittérranéenne » que les dhimmis de Bruxelles promeuvent à grand renfort de propagande antiraciste.Rien que pour cela, moi zossi, j'aurais voté pour le gauchiste de l'Illinois.
Big Money versus Great America.
Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s'offrant ainsi le luxe d'avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l'entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l'élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n'avait su trouver comment les dépenser !
L'évidence s'impose d'elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n'est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l'histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.Un tel sens du fair-play restera je pense dans l'histoire, qu'Obama le veuille ou non, il aura commencé sa présidence sur une trahison, et un mensonge de petit joueur. De la part d'un gauchiste libéral, c'est bien le moins qu'on pouvait attendre.
Mais si l'on observe attentivement la configuration des deux électorats en lice on constate un certain nombre de faits troublants, et tout à fait enthousiasmants :- Si l'on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d'une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d'avocats, de l'industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.- Si l'on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.- Sur le plan des « votes populaires », McCain ne se tient pas très loin d'Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d'électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d'un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d'être réconciliées :
D'une part, l'Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la « communauté internationale », perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l'oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur « Global Ethics » néo-totalitaire , l'Amérique de Bobama et de ses fidèles.En face, l'Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l'échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l'Amérique second Israël, l'Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l'Amérique qui ose punir de mort les tueurs d'enfants et les terroristes génocidaires, l'Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l'Amérique qui, lorsqu'elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.
Vers une nouvelle Guerre de Sécession Américaine.
La faille qui divise aujourd'hui l'Amérique en deux camps totalement opposés ne peut en aucun cas être résorbée. Car elle agit à double sens : elle s'exporte dans le monde entier, et elle importe en elle tous les autres conflits idéologiques, religieux, ethniques, en activité ailleurs.Obama va certes entrer dans l'histoire. Je conseille à tous les jean-françois-kahn du pigisme professionnel de relire au plus vite De la Démocratie en Amérique de Tocqueville. S'ils possèdent encore quelques circonvolutions corticales en état de marche, ils se rendront compte que la comparaison n'est pas à faire sur le plan du problème racial, les années 1830/40 n'ont pas grand chose à voir avec l'époque où nous vivons, en dépit des délires comiques de la propagande afrocentriste, mais que, en revanche, les analogies pointent toutes vers le caractère insolvable du problème, par la ligne destinale, et tragique, qui devait conduire les États-Unis à la guerre civile. Cette ligne qui, aujourd'hui, les aimante irrésistiblement vers cette épreuve seule capable de les réunir pour de bon. Cette ligne qui, à la différence de celle des années 1860, aura des répercussions terribles sur l'ensemble du monde.
Il faudrait que les petits Français, et autres Zéropéens, qui s'agitent comme de pathétiques bourgeoises hystériques pour une élection qui n'est pas la leur, s'attendent au pire, le retour de flammes ne sera rien moins que la destruction de toutes leurs sociétés merdiques. Ce qui subsistera de l'Armageddon qui naîtra en Amérique, personne ne le sait, mais ça ne pourra jamais être pire que ce simulacre dans lequel l'onuzisme international veut à tout prix nous faire vivre.Ainsi le schisme intra-américain produira-t-il aussitôt l'implosion générale du reste du monde, mais cette implosion viendra en retour détoner sur les lignes de fracture en cours à l'intérieur des États Divisés d'Amérique. Ce feed-back historique est le visage du futur, disons même du présent proche, il est le visage de notre siècle. Cette guerre civile mondiale ne se cristallisera pas sur une seule problématique, comme la Guerre de Sécession nationale du 19e siècle. Au contraire, c'est dans la plus joyeuse diversité multiculturelle que les massacres et les coups d'États, les rebellions et les génocides vont se suivre, mieux : se superposer et s'influencer les uns les autres.Le Grand Mix Planétaire est prêt, il va falloir trouver un DJ à la hauteur.
Bien sûr, la variable « raciale » fera partie de l'équation, puisqu'elle s'est trouvée au centre de cette élection fatidique. Mais on pourra constater avec quelle facilité elle peut être introduite dans des computations sociales de plus en plus complexes, où l'ethnicité, l'idéologie, la religion, les modes de vie, les degrés d'urbanisation, les conceptions politiques, éthiques et économiques, voire esthétiques seront mises à contribution, au service de la mort.Cette mort par laquelle seule toute renaissance est envisageable.Si l'on observe la carte issue de cette élection on constate un fait patent : Depuis l'an 2000, et même avant, le schisme intra-américain passe aussi par une « ligne de front » territoriale : les États républicains, soit le « Heartland » des USA, contre les littoraux néo-bourgeois du Parti Démocrate. Cette ligne de front géographique ne doit cependant pas faire illusion, la fissure traversera évidemment tous les territoires constitutifs des USA et elle produira, par son emboîtement avec l'ensemble des autres forces implosives, une véritable atomisation socio-politique où milices civiles et factions gouvernementales ennemies s'entretueront, avec toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes.
Pour une guerre civile mondiale.
Cette guerre civile globale, dont l'épicentre américain disloquera toutes les sociétés « unies » sous la houlette de l'ONU, passera par toutes les failles fondamentales qui sont nées avec les États Unis eux-mêmes. Par exemple, la méfiance de ces « États » unis, et de nombreux pouvoirs locaux, envers le gouvernement fédéral. Sans parler de la réciproque. Les divisions ethnico-religieuses au sein des forces de police, tout comme l'infiltration planifiée des agences de sécurité ne sont pas à négliger non plus dans ce type de situation. La guerre de front bipolaire du 19e et même du 20e siècle, est un très joli artefact de musée. La guerre sera présente partout, à toutes les échelles, sur tous les territoires, en des centaines et des centaines de factions opposées, en des milliers et des milliers de micro-guerres et de méga-massacres plus ou moins assemblés les uns aux autres. Il est fort possible, lorsque surviendra l'occurrence de cette guerre de 3e type, que nous entendions résonner à nos oreilles les rires gras de quelques NegrOnazis de service, marionnettes dieudonnesques ou tribukakistes, voire celui, non moins dégoulinants de crasse servile, des kapos appartenant aux sectes juives anti-israéliennes.Ils s'interrompront aussi vite qu'ils seront apparus, lorsque l'Europe « Unie » se verra face à une catastrophe nettement plus terminale que celle que traversera l'Amérique du Nord. Lorsque la mort, sans renaissance aucune, sera alors à leurs trousses.
L'Union européenne présente un mérite incomparable : plus elle se fait, plus elle se défait. Après avoir laissé se dérouler sans réagir d'un iota la guerre yougoslave, donnant un blanc-seing aux troupiers communistes de Milosevic, elle n'a rien trouvé de mieux à faire, une fois la Serbie sortie du sous-développement socialiste, que de lui arracher un morceau entier de son territoire national, au mépris de toutes les lois de l'Organisation du Néant Universel elle-même ! À ce rythme, il y aura constamment une dizaine de « nouvelles nations » en attente d'entrer dans ce machin déjà submergé par les flux migratoires incontrôlés en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient.La désintégration de cette pseudo-Europe sera bien plus explosive, du coup, que la dislocation civile nord-américaine, car les États-Unis (et le Canada) sont des entités politiques qui existent depuis des siècles, alors que l'Europe Unie n'est jamais qu'un paquet de dossiers qui tournent dans les mains des Commissaires de Bruxelles depuis le Traité de Maastricht.
Alors cette fois, nul doute pour que la Russie anticommuniste sache en profiter, une bonne fois pour toutes, afin d'unifier ce continent, par le fer et par le feu, tel qu'il le mérite. Le contre-pôle russe unifiera l'Europe, contre son gré, et c'est une perspective des plus réjouissantes. Ce que le communisme, évidemment, ne pouvait parvenir à accomplir, le nationalisme chrétien grand-russe en sera sans doute capable.Dans le même temps, après avoir été anéanties par la destruction de leur pire ennemi, les Nations Désunies n'auront d'autre choix que de faire allégeance à la nouvelle trinité américano-euro-russe - et son extension australe, Amérique latine, Australasie - dont la naissance tient en deux conditions nécessitant d'être réunies : la re-Constitution politique des États-Unis ne pourra parvenir à l'existence sans s'intégrer à ce condominium qui effrayait tant de Gaulle, alors qu'il n'était encore qu'un embryon dans le placenta de l'Histoire. De façon identique, la Russie ne pourra unifier l'Eurasie sans prendre parti dans la guerre entre les USA et l'ONU, c'est à dire entre un potentiel rival souverain, mais plus probablement un allié dominateur, et le programme d'annihilation de toutes les souverainetés, rivales ou non, dominatrices ou pas.
Ainsi, il se pourrait bien que, de deux manières fort différentes, pour ne pas dire inverses, mais telles deux images placées face à face, ce soit bien la Russie et les USA qui tiennent à jamais les destinées du monde entier entre leurs mains. Et jamais, probablement, leurs superpuissances respectives ne seront aussi souveraines que lorsque ces deux nations seront complètement isolées du reste du globe, et de son IVe Reich internationaliste, lorsqu'elles subsisteront comme dernières représentantes de la liberté ET du pouvoir politique qui vont de pair.
Je ne saurais dire pourquoi, mais je pressens que le monde va de moins en moins rigoler dans les années qui viennent."
Maurice G. Dantec
Le 10 novembre deux mille huit.
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12/11/2008
"ISLÂÂÂM !"... à vos souhaits !
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Les chiens remuent la queue et grognent d'aise d'être à ce point civilisés. Je me suis encore fait traiter de fasciste sur un forum pour avoir voulu nuancer les propos d'un rabougri du cerveau qui voit, de toute façon, et quoi que l'on dise, des fascistes partout. Je me demande souvent quelle enfance ces pauvres individus ont eu pour être à ce point fermés et crispés de la rondelle, eux qui se disent systématiquement "ouverts", "tolérants", "compréhensifs", et caetera... leur papa les a enculé ? Ils se sont fait battre à la maison ? Peut-être étaient-ils des têtes à claques à l'école ?
Sur un autre forum, après avoir versé quelques éléments à un débat qui se voulait, au départ, bon enfant, je me suis retrouvé cerné par la bêtise d'une foule toute décidée à en découdre avec le réac' de service. C'est la routine. La Routine de la meute qui se sent forte, groupée dans sa crasse et sa sueur, la plèbe carnassière et sans talent qui ne sait que faire du bruit, aboyer et se jeter à l'unisson sur qui ne convient pas à l'humeur de son grand Chenil. L'un entraînant l'autre par-delà soi-même, c'est sûr, c'est évident. L'intelligence brille sur chaque ligne que c'est un plaisir de tomber sur l'image affligeante des larves écrites ou copiées et collées qu'ils prennent pour du verbe avec de l'esprit et de l'humour. La masse qui est à deux doigts de lever le bras si un des leurs l'y invitait, même de façon masquée. Comme il est doux, comme il est bon, de recevoir des leçons de morale ou des leçons de tempérance et de tolérance de tels "puants la mort", abjectes, vulgaires et se tenant chauds comme des teignes. Sous ces images que je vous lance, et chez les auteurs qui en ont, il est implicitement admis que les penseurs qui s'intéressent en priorité à l'Être sont loin au-dessus des nains de la place publique qui ne savent que discutailler, rire et se rouler dans leur fange avec une délectation digne d'un Jacquouille la Fripouille... Vous avez vu ? Je connais mes classiques.
Mais le summum, encore une fois, c'est d'avoir été traité de "raciste" pour avoir déconstruit l'Islam, le temps d'une note "inacceptable". Typique.
D'ailleurs à ce propos, après avoir choppé l'information chez Didier Goux, et parcouru le net en quête de quelques informations sur le sujet, je peux en effet préciser que le moratoire qu'exige avec tant d'humanisme Tariq Ramadan, ce n'est pas demain la veille qu'il va être appliqué. En Somalie, que Renaud le blaireau voulait à tout prix sauver il y a 20 ans en nous tirant la larme de l'oeil, une jeune fille de 13 ans a été lapidée à la fin du mois d'octobre dernier. Son crime ? Avoir été violée par 3 hommes et avoir osé le dire. Sur cette lapidation, c'est le silence radio total. Tout le monde, en effet, n'avait d'yeux que pour le beau Obama et sa campagne électorale qui pulsait grave.
Une petite note sur causeur.fr a signalé l'événement morbide. Le gouvernement français, garant des Lumières et des "Drouâ-de-l'hôôômme", a ouvertement condamné l'acte ignoble. Au moins ça rassure un gouvernement avec autant de courage. l'UNICEF est scandalisé. Et certains communistes aussi.
Sinon, tout va pour le mieux. Le racisme ne passera pas. Car tenez-le vous pour dit : l'Islâââm ("à vos souhaits !") est une religion d'amour, de tolérance et de paix. J'en suis convaincu. Et vous aussi, bien-sûr...
Une vidéo iranienne insoutenable, en fichier WMV, juste histoire de rassurer les humanistes qui défendent l'indéfendable.
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11/11/2008
Jour des défunts... au Kosovo
07:00 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
10/11/2008
"Das Lied der Deutschen" par Nico
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
"Das Lied der Deutschen" ou "Deutschlandlied" par Nico qui, provocatrice, chante les 3 couplets au lieu de se contenter du troisième qui, depuis la seconde guerre mondiale, est le seul officiel, les deux premiers ayant été interdits abolis.
"Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt,
wenn es stets zu Schutz und Trutze
brüderlich zusammenhält.
Von der Maas bis an die Memel,
von der Etsch bis an den Belt,
Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt !
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang
sollen in der Welt behalten
ihren alten schönen Klang,
uns zu edler Tat begeistern
unser ganzes Leben lang.
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang !
Einigkeit und Recht und Freiheit
für das deutsche Vaterland !
Danach lasst uns alle streben
brüderlich mit Herz und Hand !
Einigkeit und Recht und Freiheit
sind des Glückes Unterpfand;
blühe im Glanze dieses Glückes,
blühe, deutsches Vaterland."
Traduction :
"Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus de tout dans le monde,
quand sans cesse, pour sa protection et sa défense,
fraternellement elle est unie.
De la Meuse jusqu'au Niémen,
de l'Adige jusqu'au Petit Belt,
Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus tout au monde !
Les femmes allemandes, la fidélité allemande,
le vin allemand et le chant allemand
doivent dans le monde conserver
leur belle et ancienne sonorité,
nous enthousiasmer pour des actes nobles,
toute notre vie durant.
Femmes allemandes, fidélité allemande,
vin allemand et chant allemand !
Unité, droit et liberté
pour la patrie allemande !
Tendons tous vers cela
fraternellement, avec le cœur et la main !
Unité, droit et liberté
sont le gage du bonheur ;
Prospère dans l'éclat de ce bonheur,
Prospère, patrie allemande. (bis)"
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09/11/2008
Saxon : Crusader
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Saxon, groupe britannique et fier de l'être.
"Crusader
(Who dares battle the Saracen)
Crusader, crusader, please take me with you
The battle lies far to the east
Crusader, crusader, don't leave me alone
I want to ride out on your quest
I'm waiting, I'm waiting, to stand by your side
To fight with you over the sea
They're calling, they're calling, I have to be there
The holy land has to be free
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
We're marching, we're marching, to a land far from home
No one can say who'll return
For Christendom's sake, we'll take our revenge
On the pagans from out of the east
We Christians are coming, with swords held on high
United by faith and the cause
The Saracen heathen will soon taste our steel
Our standards will rise 'cross the land
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
To battle, to battle, the Saracen hordes
We follow the warrior king
Onward, ride onward, into the fight
We carry the sign of the cross
Warlords of England, Knights of the Realm
Spilling their blood in the sand
Crusader, crusader, the legend is born
The future will honour your deeds
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
(Come Crusader let battle commence)
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm"
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08/11/2008
Surfaholics
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Qu'on se le dise... l'Autriche n'a pas seulement accouché d'Adolf Hitler... prenez-en d'la graine.
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07/11/2008
I am a Patriot
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Composé et écrit par un second couteau de premier ordre, guitariste et pote de Bruce Springsteen en personne, Steve Van Zandt, dit Little Steven...
Little Steven
Mais interprété, ici, par Monsieur Jackson Browne
Jackson Browne
"I am a Patriot
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
I was walking with my brother
And he wondered what's on my mind
I said what I believe in my soul
Aint what I see with my eyes
And we cant turn our backs this time
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
I want to be with my family
The people who understand me
Ive got nowhere else to go
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
And I was talking with my sister
She looked so fine
I said, baby, what's on your mind ?
She said, I want to run like the lion
Released from the cages
Released from the rages
Burning in my heart tonight
And I ain't no communist
And I ain't no capitalist
And I ain't no socialist
And I ain't no imperialist
And I ain't no democrat
And I ain't no republican
I only know one party
And it is freedom
I am, I am, I am
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday"
...aux bobos qui continuent à se dissoudre...
...je prends date... moi je mets ma peau sur la table...
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06/11/2008
Résistance à la loi islamique
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Les Occidentaux opposés à l'application de la loi islamique (la charia) observent avec consternation ses importants progrès dans leurs pays – des harems de mieux en mieux acceptés, un responsable ecclésiastique qui accepte la loi islamique, un juge qui se réfère au Coran, des tribunaux islamiques clandestins qui parcellisent la justice. Que faire pour stopper l'avancée de ce système légal médiéval si incompatible avec la vie moderne, qui oppresse les femmes et transforme les non-Musulmans en citoyens de deuxième classe?
Le premier pas, pour les Occidentaux, consiste à faire front commun contre la charia. Confrontés à une hostilité presque unanime, les islamistes reculent. La retraite effectuée la semaine passée par le Conseil des relations américano-islamiques (Council on American-Islamic Relations, CAIR) dans un litige concernant les chiens d'aveugles en offre un bon exemple.
Traditionnellement, les Musulmans considèrent les chiens comme des animaux impurs, à éviter. Or cette aversion devient problématique lorsque des commerçants ou des chauffeurs de taxi musulmans refusent leurs services à des aveugles occidentaux qui ont besoin d'un chien spécialement dressé. J'ai rassemblé 15 cas de ce type sur mon weblog, sous «Muslim Taxi Drivers vs. Seeing-Eye Dogs» (Chauffeurs de taxi musulmans contre chiens d'aveugles): cinq aux États-Unis, (New Orleans, Cincinnati, Milwaukee, Brooksville, Fl.; Everett, Wash.); quatre au Canada (Vancouver, deux à Edmonton, Fort McMurray, Alberta); trois au Royaume-Uni (Cambridge, deux à Londres); deux en Australie (Melbourne, Sydney); et un en Norvège (Oslo).
Des dépêches décrivent ainsi des chauffeurs de taxi musulmans qui apostrophent sèchement les clients aveugles, leur criant «pas de chien, pas de chien, sortez, sortez», «sortez ce chien d'ici» et «pas de chiens, pas de chiens». Les aveugles se retrouvent rejetés, humiliés, insultés, voire blessés, laissés sous la pluie, déposés au milieu de nulle part, mis en retard à leur rendez-vous ou contraints de manquer leur avion.
Des organisations islamistes réagirent d'abord en soutenant les chauffeurs anti-chiens. La Muslim Association of Canada expliqua que les Musulmans considèrent généralement la salive des chiens comme impure. Le CAIR a également émis cette affirmation, indiquant que «la salive des chiens annule la pureté rituelle nécessaire à la prière». À une autre occasion, Nihad Awad, directeur général du CAIR, déclara qu'«une sorte de peur des chiens a été inculquée (…) notamment aux gens du Moyen-Orient» et justifia le refus d'un chien d'aveugle par un chauffeur de taxi en affirmant que ce dernier «a authentiquement peur des chiens et a agi de bonne foi. Il a agi en conformité avec ses croyances religieuses.»
Cependant, lorsque la police et les tribunaux sont appelés à intervenir, les droits des aveugles à satisfaire leurs besoins fondamentaux et leur simple dignité ont pratiquement toujours prévalu sur l'aversion des Musulmans pour les chiens. Le propriétaire ou chauffeur de taxi musulman se voit à chaque fois réprimandé, mis à l'amende, rééduqué, averti, voire emprisonné. Le juge qui qualifia de «honte totale» un tel comportement de chauffeur de taxi exprimait ainsi un avis très répandu.
Le CAIR, réalisant que sa démarche ne menait à rien tant devant les tribunaux que face à l'opinion publique, retourna prestement sa veste. Par exemple, dans une manœuvre cynique, il mobilisa 300 chauffeurs de taxi à Minneapolis afin d'offrir des courses gratuites aux participants d'une conférence de la fédération nationale des aveugles. (Ce à quoi un officiel de la fédération, peu impressionné par ce stratagème grossier, répondit: «Nous sommes mal à l'aise (…) devant cette offre de courses gratuites. Nous pensons que cela ne résout rien. Nous estimons que les chauffeurs de taxi doivent comprendre que la loi leur interdit de refuser un aveugle.») Et enfin, la semaine dernière, le bureau canadien du CAIR émit une déclaration enjoignant les Musulmans d'accepter les passagers aveugles, en citant un membre du comité directeur selon lequel «l'Islam tolère l'utilisation de chiens par les malvoyants».
La capitulation du CAIR contient une leçon importante: lorsque les Occidentaux s'entendent largement sur le rejet d'une loi ou d'une tradition islamique spécifique et s'unissent contre elle, les islamistes occidentaux doivent se plier à la volonté de la majorité. Les chiens d'aveugles ne constituent qu'une question litigieuse parmi de nombreuses autres. Celles-ci tendent à concerner les femmes, avec les maris qui battent leurs femmes, la burqa et autres vêtements qui cachent le visage, l'excision et les crimes d'«honneur». L'unité occidentale peut aussi obliger les islamistes à abandonner leurs positions favorites dans des domaines tels que l'esclavage et les finances conformes à la charia.
D'autres pratiques dérivées de l'Islam mais encore inexistantes en Occident sont prépondérantes dans le monde musulman – le fait de punir une femme pour avoir été violée, l'exploitation d'enfants pour des attentats suicide et l'exécution de personnes coupables de crimes tels que la conversion à une autre religion que l'Islam, l'adultère, le fait d'avoir un enfant hors mariage ou encore la sorcellerie. La solidarité occidentale peut aussi engendrer des concessions dans ces domaines.
Si nous autres Occidentaux serrons les rangs, la charia est condamnée. Si nous n'y parvenons pas, c'est nous qui sommes condamnés."
Daniel Pipes
Graeme Innes, délégué australien aux droits de l'homme, et son chien d'aveugle. Innes se voit souvent refuser une course par des chauffeurs de taxi musulmans.
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05/11/2008
Inspiration...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Ah ! A présent je comprends tout...
Sacrés Muppets...
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Douce Folie - VII
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04/11/2008
Révision idéologique de l'Histoire d'un département.
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Il y a quelques semaines de ça, le reportage de Yamina Benguigui consacré au département 93, "9/3 mémoires d'un territoire", et diffusé sur Canal + a été accueilli avec les honneurs, maintenant habituels, de l'approbation générale. De quoi conforter tout le monde dans le schéma des bourreaux et des victimes. Au lendemain de sa première diffusion, à la cantine de mon travail certains n'hésitaient pas à utiliser le terme d'Apartheid.
Mais tout cela est banal. De plus en plus banal. Et tout le monde, ou presque, joue le jeu de cette dialectique appauvrie qui n'est basée que sur les bons sentiments. C'est que ça a un inventage appréciable pour nos "gôchistes" basiques : ça leur évite de penser.
Mais des historiens — Emmanuel Bellanger (CNRS-Paris I), auteur d'une thèse : "Aux origines de la "banlieue municipale" : activité municipale, intercommunalité, pouvoir mayoral, personnel communal et tutelle préfectorale en Seine banlieue des années 1880 aux années 1950.", Alain Faure (Paris X), Annie Fourcaut (Paris-I) et Natacha Lillo (Paris-VII), dénoncent son documentaire comme étant révisionniste et orienté idéologiquement. Rien de surprenant, me diront les quelques clairvoyants passant dans les parrages.
"9-3, Mémoire d'un territoire, le film de Yamina Benguigui a bénéficié d'une couverture médiatique exceptionnelle. Présenté comme le documentaire historique que la Seine-Saint-Denis attendait, il a été célébré par toute la presse comme une œuvre salutaire. La Seine-Saint-Denis — qui n'existe que depuis 1964 —, n'aurait été qu'une terre de misère et de désenchantement, une terre toujours «sacrifiée», «abandonnée», aujourd'hui «sans issue».
L'orchestration musicale et les images en boucle des émeutes de 2005 donnent au film un ton mélodramatique qui offre une vision du passé reconstruite de façon partisane. Alors que ce film prétend rendre hommage aux femmes et aux hommes qui y ont vécu et y vivent, il les enferme dans les pires poncifs sur la peur des faubourgs. Depuis la monarchie de Juillet, l'exclusion frapperait ce territoire ! Qu'on permette à des historiens, censurés par l'auteure lorsque leur témoignage n'allait pas dans le sens voulu, de redresser un certain nombre d'erreurs, voire d'énormités historiques, contenues dans ce film.
Non, les usines et les ateliers n'ont jamais été expulsés de Paris. Pour cette simple raison d'abord qu'il n'existait pas au 19e siècle de réglementation générale qui aurait pu fonder un tel transfert. Les patrons qui sont partis aux marges de l'agglomération pour installer des établissements fonctionnant à l'aide d'une main d'œuvre déqualifiée et sacrifiée l'ont fait volontairement, et surtout ce mouvement n'a pas été présenté par l'historien interrogé comme le moteur de tout le développement industriel. C'est l'habileté du montage qui lui fait dire cela.
Les usines ne sont pas parties de Paris pour cette simple raison aussi qu'elles y sont restées. La capitale demeure, jusqu'au milieu du XXe siècle, une grande ville industrielle, avec, entre autres, de grandes unités de production, tout aussi polluantes que celles de Saint-Denis. N'importe quel Parisien ou Parisienne âgé et né dans un arrondissement à deux chiffres — sauf le XVIe et le XVIIe, et encore ! — vous dira que son enfance a baigné dans les fumées et les odeurs industrielles. Un exemple entre cent : jusqu'à l'exposition de 1937, une grande gare à charbons subsiste, quai d'Orsay, quasiment au pied de la tour Eiffel, pour l'approvisionnement des usines installées dans le XVe arrondissement. En 1906, la capitale compte 550 000 emplois dans l'industrie, la banlieue, en son ensemble, à peine 190 000.
En effet, les communes industrielles du futur 93 eurent de nombreuses sœurs en banlieue proche, et notamment à l'ouest. La ligne des Moulineaux — le tramway T2 aujourd'hui — a été prolongée jusqu'à Puteaux dans les années 1870 pour amener le charbon aux nombreuses usines installées dans les parages. L'histoire détaillée des beaux quartiers de Paris est aussi pleine de surprises : les propriétaires de la plaine Monceau ont eu à subir la présence d'une usine à gaz installée boulevard de Courcelles jusqu'en 1891 ; sur l'emplacement actuel de la maison de la Radio, l'usine à gaz de Passy, elle, fonctionna jusqu'en 1926. Les Ternes, dans le XVIIe, furent longtemps un quartier spécialisé dans la carrosserie et la construction des voitures à chevaux : l'industrie automobile s'est développée dans la banlieue ouest en continuité géographique avec cette industrie parisienne. Bref, le rôle des vents dominants, qui expliquerait ce soi disant monopole de l'est ou du nord-est pour l'industrie émettrice de fumée, est une idée fausse : pourquoi aurait-on cherché à préserver une zone d'un fléau qu'elle subissait déjà ?
Mais à qui veut-on faire croire que la misère ouvrière et l'exploitation des migrants ont été l'apanage de ces communes ? Les Bretons par exemple étaient nombreux à Saint-Denis, mais ils étaient plus nombreux encore à trimer dans les usines et les chantiers de Paris. Et les domestiques, ces demi esclaves au service des ménages parisiens ? Les raisons de l'installation dans le futur 93 de nombreuses vagues d'immigration tant européennes qu'africaines sont à peine évoquées : on passe de la présence espagnole, dès la Première Guerre mondiale, à l'arrivée des rapatriés d'Algérie et des Antillais, sans jamais évoquer les Italiens, installés depuis la fin du XIXe siècle et longtemps majoritaires, l'arrivée des premiers Kabyles dans l'entre-deux-guerres et l'immigration portugaise des années 1960.
Tous ces hommes et ces femmes n'ont pas été «relégués» en banlieue ; ils ont choisi d'y venir car ils savaient qu'ils y trouveraient un emploi qui, bien que souvent très dur, leur permettrait d'accéder à un niveau de vie nettement supérieur à ce qui les attendait dans leur pays.
Dans un espace marqué avant tout par une forte solidarité ouvrière, les mariages mixtes sont présentés à tort comme marginaux, et cela pour mieux étayer la thèse de la «ghettoïsation». Rappelons que les filles et fils d'Espagnols et d'Italiens de la banlieue nord-est ont épousé à plus de 75 % des «Français de souche». Les unions entre enfants d'Algériens, de Marocains ou d'Antillais et de «Français blancs» sont également très fréquentes.
Le film caricature à l'excès l'histoire du logement social. Les architectes et urbanistes ne seraient que d'avides bâtisseurs sous influence, si ce n'est corrompus. La construction des grands ensembles, dans le 93 comme partout ailleurs, répond d'abord à la volonté de sortir les familles françaises des taudis où elles croupissent, de résoudre, au plus vite, avec les moyens de la France ruinée de l'après guerre, la terrible crise du logement. Les «logements Million», vilipendés dans le film, sont le produit du contexte des années 1950, que le film ignore. Les logements neufs et confortables, construits par les Offices HLM dans les années 1960, constituèrent un progrès immense pour ceux qui y accédèrent. A partir de la création du département en 1964, l'État et les collectivités locales ont poursuivi une politique continue d'équipement : du logement social digne, deux universités, des services publics pionniers, le premier tramway francilien...
La Seine-Saint-Denis résidentielle et coquette de l'ancienne Seine-et-Oise n'a pas droit de cité. Le film n'accorde non plus aucune place à une banlieue populaire, choisie et aimée, celle des promenades du dimanche et surtout celle des lotissements. Acheter un terrain pour avoir un jour une maison à soi, ce fut le rêve réalisé de foules d'employés, de petits commerçants et d'ouvriers pour qui cette banlieue encore verte apparaissait infiniment désirable. Où est ici l'exclusion?
Aussi contestable est la marginalisation de la banlieue rouge, du socialisme et du communisme municipal. La dimension collective et intégratrice de l'engagement militant dans les partis, les syndicats, les associations, est sciemment minorée. Les temps forts (le Front populaire, mai 1968...) et les lieux de sociabilité festive (les processions religieuses, la fête de l'Huma au parc de La Courneuve, les fêtes de quartiers...) sont écartés, car ils contrarient la vision misérabiliste du documentaire. Alors que les élus locaux communistes ont joué un rôle déterminant dans la cohésion sociale du 93, aucun n'est interrogé.
Ce film invente le passé du 93 ou n'en veut retenir que le plus sombre, pour faire de ce département un territoire martyrisé depuis deux siècles. Œuvre de mauvaise fiction, il verse dans le plus classique misérabilisme en usage à propos des banlieues. Mais à quoi sert de tordre ainsi l'histoire d'un département dont la crise actuelle, elle, est bien réelle?"
Emmanuel Bellanger est chargé de recherche CNRS, CHS Université Paris 1
Alain Faure est chercheur IDHE à l'Université de Paris X-Nanterre
Annie Fourcaut est professeur d'histoire contemporaine, directrice du CHS, Université Paris 1
Natacha Lillo est maître de conférences ICT Université Paris 7
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03/11/2008
Venus in Furs
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Venus in Furs(Words & Music : Lou Reed)
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Clubs and bells, your servant, don't forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart
Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Ermine furs adorn the imperious
Severin, severin awaits you there
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart
Severin, severin, speak so slightly
Severin, down on your bended knee
Taste the whip, in love not given lightly
Taste the whip, now plead for me
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Severin, your servant comes in bells, please dont forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart"
"La vie ne vaut que par la jouissance ; qui jouit quitte la vie avec peine ; qui souffre et manque de tout, salue la mort comme une amie. Mais qui veut jouir doit prendre la vie purement au sens antique : il ne doit pas s’effaroucher de se plonger dans la débauche, fût-ce aux dépens d’autrui ; il doit toujours être impitoyable ; il doit atteler autrui à son char ou à sa charrue, comme une bête de somme. Aux hommes qui, comme celui-ci — elle me désigna — éprouvent de la volupté, de la jouissance à se faire les esclaves de leur semblable, qui, loin de regretter leur servitude, en sont heureux et partagent les joies qu’ils causent, ne demandez pas d’aller librement à la mort. Quant au maître, il doit toujours se dire : "S’ils m’avaient en main, comme je les ai, ils agiraient de même envers moi et je devrais payer leurs jouissances de ma sueur, de mon sang, voire de mon âme !" Tel était le monde antique : jouissance et cruauté, liberté et esclavage, ont, de tout temps, marché de conserve ; les hommes qui veulent vivre comme les dieux de l’Olympe, doivent avoir des esclaves qu’ils jettent dans les viviers, des gladiateurs qu’ils font combattre à leurs somptueux festins et qui ne font rien d’autre que de se tirer un peu de sang !" (Leopold von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure).
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02/11/2008
RATP : Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix... - II
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Certains me disent, "Dis, tu ne crois pas exagérer avec ton obsession à propos de l'Islam ?" Moi, exagérer ? Aucunement. Je suis bien conscient que la majorité des musulmans désire vivre en paix, dans un monde moderne, en ayant accès aux biens de consommation. Il suffit de jeter un oeil aux chaînes arabes par câble ou par satellite pour en être convaincu. Des ersatz de nos chaînes occidentales. Cependant le terreau culturel de l'Islam est tellement fort et hypnotique que je serais curieux de voir quel camp les musulmans choisiraient si il y avait un conflit conséquent entre Orient et Occident demain. Un conflit avec comme enjeu un choix civilisationnel. La Charia ou la démocratie, pour faire simple. Je ne suis sûr de rien, je m'interroge. En Bosnie, par exemple, les Musulmans les plus démocrates, sont passés rapidement côté Alija Izetbegovic, ce grand démocrate. Et ils ont eu le soutien de nos chers peroquets démocrassouillards franchouillards qui ne connaissent rien à l'Histoire et ne savent pas s'armer de rélexion.
Ce que j'apprécie par dessus tout, c'est lorsque j'ai affaire à des idéalistes naïfs qui défendent l'Islam alors qu'ils n'ont jamais ouvert le Coran par eux-mêmes. Et surtout lorsqu'ils mélangent tout. Si on attaque la Catholicité, par exemple, c'est normal. Si on attaque l'Islam, c'est du racisme. C'est à se demander si ils réalisent qu'on peut être italien et devenir bouddhiste sans pour autant changer de "race". Oui, je mets le mot "race" entre guillemets... je prends quelque précaution par les temps qui courent... les nains ont l'accusation facile. Je le répète, critiquer l'Islam n'a rien à voir avec le racisme, à part peut-être pour quelques dégarnis du bulbe, bas du plafond, frontistes ou skinheads moyens qui ne savent pas qu'il y a des arabes chrétiens et d'autres athées... et que d'ailleurs la majorité des musulmans dans le monde ne sont pas arabes, mais indonésiens, pakistanais, indiens, noirs africains, oïghours chinois, etc... L'Islam est une religion, pas une race, bande de sinistres crétins !
En tout cas, je ne suis jamais tombé, à ce jour, sur des musulmans ayant lu le Coran et étant capables de me donner une contextualisation efficiente des passages que je vais vous citer. Je sais qu'il est des soufis qui intériorisent tout et parviennent à donner, même des passages en question, des exégèses spirituelles et des herméneutiques dignes d'intérêt. Mais les soufis sont considérés comme hérétiques par les tenants de l'Islam orthodoxe, et ils ne sont qu'une infime minorité dans le monde musulman, même si leurs confréries sont tolérées dans de nombreux pays.
Nous pouvons lire, donc, dans les Hadîths :
"Je suis envoyé à ceux-là pour l’égorgement, et Allah va nous donner en butin leur richesses et va nous faire posséder leurs demeures." (hadîth)
D'après Ikrima :
"Le prophète a dit: "celui qui quitte sa religion, tuez-le !" Sahîh Bukhari : 6411
D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui) :
L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah, sauf dans ces trois cas: l'époux adultère, le coupable d’un meurtre et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane." Sahîh de Muslim: 3175
Sahih Bukhari Volume 6, livre 61, Numéro 577 :
"J’ai entendu le prophète dire, “à la fin des temps, apparaîtront de jeunes gens aux idées folles. Ils parleront bien, mais ils sortiront de l’islam comme une flèche sort de son jeu, leur foi ne dépassera pas leur gorge. Ainsi, partout où vous les trouvez, tuez les, il y’aura une récompense, pour ceux qui les tueront, au jour de la résurrection."
Et dans le CORAN :
Sourate IV verset 89 : "... Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez... "
"Ô prophète ! Incite les croyants à la guerre !" (Cor 8,65)
"Il n’a pas été donné à un prophète de faire des captifs avant de se livrer à de grands massacres sur terre." (Cor 8,65)
Après la bataille dite « Bataille du fossé », Mahomet fait massacrer une tribu juive, les Banu Qurayza, décapitant six cent hommes et jetant leur corps dans une fosse commune, violant enfants et femmes puis les vendant comme esclaves. Il fait tuer le mari d’une jeune femme et se l’approprie. Le soir, après des heures durant lesquels elle assista, parmi les hurlements, les flots de sang, à l’assassinat de ses père, oncles, frères, neveux et amis d’enfance, elle est entraînée dans la tente de Mahomet, probablement pour parler d'amour. Le CORAN dit :
" La belle Rayhana, l’une des femmes du prophète, une Juive convertie à l’islam ".
Sourate V, 51 : "O vous qui croyez! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste."
Sourate II, 191 : "Tuez les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les d'où ils vous auront chassés. La sédition est pire que le meurtre. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu-même. S'ils vous combattent, tuez-les: telle est la rétribution des incrédules."
Sourate IX, 29 : "Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite; ceux qui, parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie Religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut après s'être humiliés."
Le tribut en question est l'impôt que doivent payer les "gens du Livre", Juifs et Chrétiens, dans tout pays où la Charia est appliquée, afin de pouvoir demeurer Juifs et Chrétiens. Ce tribut se paye en plus des impôts normaux. Dans les Balkans ou en Espagne, que ce soit sous règne turc ou règne arabe, les juifs et chrétiens payaient cette "Jizya" (nom du tribut en question) et elle pouvait monter jusqu'à 25% des revenus. Le but de ce tribut est la soumission totale, mais aussi une incitation à la conversion.
Autre traduction de ce passage : "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et son messager ont interdit, et ceux des gens du Livre qui ne se donnent pas comme religion la religion de vérité, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation sur le revenu des mains ; et qu'ils se fassent petits."
Sourate IV, 84 : "Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition."
Sourate IV, 89 : "Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur."
Sourate IV, 95 : "Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non-combattants en leur accordant une rétribution immense."
Sourate VIII, 39 : "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah . Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent."
Sourate IX, 123 : "Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux."
Sourate XXXVII, 4 : "Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits."
Sourate VIII, 17 : "Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués . Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part !"
Sourate III, 56 : "Quant à ceux qui n'ont pas cru, Je les châtierai d'un dur châtiment , ici-bas tout comme dans l'au-delà; et pour eux pas de secoureurs."
Sourate II, 85 : "Quiconque cherche une autre religion que l'Islam ne sera pas accepté."
Sourate III, 151 : "Nous jetterons l'effroi dans le cœur des incroyants."
Sourate VIII, 55 : "Les pires bêtes, aux yeux d'Allah , sont les incroyants qui s'entêtent à ne pas croire."
Sourate XX, 16 : "Les incroyants qui nient nos signes et la rencontre de l'autre vie seront dans le tourment."
Qui a dit que l'Islam n'était pas Amour, Paix et Tolérance ? De ce livre Saint ne coulent que Lait et Miel.
Sourate II, versets 186 & 187 : "Et combattez dans le chemin de Dieu ceux qui vous combattent ,et ne transgressez pas. Dieu n'aime pas les transgresseurs. et tuez ceux-là, où que vous les rencontriez ; chassez-les d'où ils vous ont chassé : la persécution est plus grave que le meurtre ... Donc, s'ils vous combattent, tuez-les. Telle est la récompense des mécréants"
A partir de son exil à Médine, Mahomet utilise le terme "qital", la guerre où l'on tue, la tuerie. Plusieurs préceptes méritent d'être médités, en particulier dans la Sourate 47 :
-verset 4 : "Lors donc que vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis quand vous les avez dominés, alors serrez le garrot."
-verset 35 : "ne faiblissez pas, donc, appelez à la paix quand vous avez le dessus. Dieu est avec vous".
Dans la Sourate 5, verset 33 : "Rien d'autre : le paiement de ceux qui font la guerre contre Dieu et son messager et qui s'efforcent au désordre sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soit coupée la main et la jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés de la terre : voilà pour eux l'ignominie ici bas ; et au delà il y a pour eux un énorme châtiment".
Sourate IV, v34 : "Les hommes sont les directeurs pour les femmes, à cause de l'excellence qu'entre eux Dieu accorde aux uns sur les autres, ainsi que de la dépense qu'ils font de leur bien... Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs lits et battez-les".
Au verset 12 de la même Sourate, à propos de l'héritage : "Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au garçon, une part comme celle de deux filles."
"Que le croyant ne prenne pour amis aucun des incroyants plutôt que les siens ; celui qui ne s’y conforme pas, Allah ne lui sera d’aucun secours." CORAN 3.28
"J’installerai la terreur dans le cœur des incroyants ; frappez-les au cou et arrachez leurs les ongles." CORAN 8.12
"Ces deux antagonistes se disputent à propos de leur Seigneur respectif ; mais pour ceux qui nient leur Seigneur, pour eux sera confectionné un vêtement de feu ; sur leurs têtes sera versé de l’eau bouillante. Ainsi sera brûlé l’intérieur de leurs corps tout comme leurs peaux. S’ajouteront des gourdins de fer pour les punir. Chaque fois qu’ils voudront s’échapper de leurs angoisses, ils seront forcés d’y revenir et il leur sera dit : Goûtez à la Pénalité du Feu." CORAN 22.19-22
Le CORAN promet le paradis aux musulmans qui meurent au combat (Sourate 4,verset 74) : "Qu'ils combattent donc dans le chemin de Dieu, ceux qui vendent la vie présente contre l'ultime. Et quiconque combat dans le chemin de Dieu, tué ou vainqueur, nous lui donnerons bientôt un énorme salaire."
Tout au long de l'Histoire, cette affirmation est reprise par les commentateurs musulmans.
Ainsi Mohammed al-Boukhari (810-870) : "Lorsque vous rencontrez l'ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l'ombre des sabres."
Muhammad ben Jarîr ben Yazîd al-Imâm abû Ja`far at-Tabarî (838-923), historien qui cite la lettre de Khalil ibn al-Walid (584-642), envoyée en 633 aux chefs perses, responsables de la surveillance des frontières : "Devenez musulmans et soyez sauvés. Sinon, acceptez notre protection et payez la Jizya. Sinon, je viendrai contre vous avec des hommes qui aiment la mort autant que vous le vin."
Al Muttaki (1477-1567) : "Le paradis est à l'ombre des épées… Un jour et une nuit de combat à la frontière valent mieux qu'un mois de jeûne et de prière... Les épées sont les clés du paradis... Chasse les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique..."
Et histoire de nous réjouir jusqu'au bout :
"Le CORAN fait interdiction absolue à un Musulman d'accepter la souveraineté d'un non-Musulman en terre d'Islam. Il n'y a, à ce principe, aucune exception, ni à Jérusalem, ni au Caire, ni à Beyrouth, et pas même à Madrid ou peut-être demain à Paris." (Cheikh Samir Bou Assad, les Cahiers de l'Ouest, n° 7, 3° trimestre 1987, Paris)
"[Mein Kampf] le livre qui, répandu en Allemagne à plus d'un million d'exemplaires, a eu sur l'orientation soudaine de tout un peuple une influence telle, qu'il faut, pour en trouver l'analogie, remonter au CORAN."
(Extrait de l'Avertissement dans l'édition française de Mein Kampf publiée avant la seconde guerre mondiale.)
"La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée."
(1936, C.G. Jung à propos d'Hitler, "Entretiens et Interview")
"Je n'ai rien contre l'islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat."
(1943, le Nazi Heinrich Himmler)
D'ailleurs "Mein Kampf", écrit par Adolf Hitler, est un best-seller dans le monde arabe. Yasser Arafat, qui fut disciple d'Amin Al Husseini à l'age de 17ans, en a autorisé la publication en Palestine au nom de l'autorité Palestinienne. Le symbole est tout simplement terrifiant.
J'aimerais savoir, ce que les idéalistes sentimentaux pensent de tout ça. J'aimerais savoir si s'attaquer à ça c'est faire preuve de racisme ou de bon sens critique. J'aimerais savoir si ils ne croient pas que les populations arabes, entre autres, sont bel et bien les premières victimes de ce totalitarisme spirituel, politique et mental incroyable.
Ces photos prisent à Londres lors de manifestations pour raison d'humour mal avalé de caricatures offensantes ne représentent pas une exception dans notre monde occidental.
Le Cancer se propage progressivement même aux USA. Les anti-américains primaires doivent jubiler de concert avec les barbus haineux, tous ceux qui rêvent que l'Amérique aille mordre la poussière.
Voici qu'à présent existe le Muslim Day Parade, comme à New York le 12 octobre dernier. Le 12 octobre ou jour anniversaire de l’attentat contre le USS Cole. Coïncidence ? C'est ce qu'affirmeront les crétins mielleux déjà tout disposés à présenter leur cul aux futurs maîtres. Les musulmans n'ont pas osés le faire le 11 septembre, mais je suppute qu'ils y ont pensé très fort. En Grande Bretagne des manifestations islamistes ont déjà eu lieu le 11 septembre sans que cela ne choque personne. Mais bon, après tout si les tarlouzes ont leur défilé Gay Pride, pourquoi les musulmans n'auraient pas le leur ?
Drapeau des USA quelque peu modifié et objectif politique clairement affiché
Madison Avenue
Notez le flic en prière
Un autre flic
Sur ces deux photos, en fond, le drapeau noir du Jihad
Refus de toute sécularisation
Refus de la constitution américaine et préférence du Coran
Tout ceci est clairement affiché, avec une fiereté évidente, mais les bisounours persistent à affirmer que l'Islam est une Religion d'Amour de Tolérance et de Paix.
Le panneau dit : "C’est une guerre contre l’islam. De quel côté êtes-vous ? « Les croyants combattent dans le sentier d’allah, et les incroyants combattent dans le sentier de satan. Eh bien, combattez les alliés du diable, car la ruse du diable est faible ». (coran 4 :76)"
Quelques timides protestations
Source : "Point de Bascule", un site canadien dont je vous conseille la visite.
Il ne faut pas croire que les américains prennent ce phénomène à la légère, puisqu'il existe un projet de loi anti-jihad visant carrément à déporter toute personne susceptible d'en faire la promotion. Ce n'est pas demain la veille que nous aurons en France ce genre de projet de loi, puisqu'ici la moindre expulsion d'imam en appelant à taper les épouses pour les soumettre et déclarant que la République mérite la Charia se trouve automatiquement défendu par toutes les associations "gôchistes" que ce pays comporte et tous les avocats véreux que l'on peut imaginer, au nom des Droits de l'Homme, bien-sûr, Droits de l'Homme que les islamistes se feraient un devoir de supprimer si ils prenaient le pouvoir en nos régions. Mais je ne peux m'empêcher de croire que les occidentaux se compliquent considérablement l'existence puisqu'ils excellent dans la posture idéologique "droit-de-l'hommiste"...
Ne vous inquiétez pas, disent les blaireaux qui se parfument quotidiennement de pseudo-antiracisme...
... alors que les solutions pourraient être simples... et efficientes.
Dans le monde arabo-musulman,des personnalités importantes, comme un ancien ministre jordanien par exemple, tiennent des propos à notre encontre d'une telle violence, avec l'arrogance qui va avec et cela passe inaperçu. S'il n'y avait INTERNET nous ne le saurions même pas tellement nos médias sont à la dérive.
Le FBI considère de plus en plus, depuis le 11 Septembre 2001, que l'ennemi est bien implanté à l'intérieur. Des documents authentifiés par le FBI viennent, semble-t-il, confirmer tout cela. Cet article du Washington Times est édifiant, ça vous fera bosser votre anglais : Inside the Ring
Bon... le dégoût est total... et pour terminer...
Rien n'est plus émouvant que l'amour d'une mère pour son jeune enfant...
...ou d'un père pour son fils...
Dormez bien les valeureux...
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01/11/2008
Maurras par Nimier
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Je vole cette citation chez "Baroque et Fatigué", émanant de Nimier à propos de Maurras et que je fais également mienne.
« Il lui est arrivé de raisonner en philosophe grec, aveugle et sourd aux cris de l’époque, quand ses hypothèses, maniées par des fous et transformés en vérités d’État, servaient à tuer. Pendant l’occupation, il continuait à manier ses balances, sans savoir que les poids étaient truqués et que son antisémitisme littéraire, félibre, imbécile et d’ailleurs modéré, s’appelait ailleurs Auschwitz ou Dachau. Il est grave pour un politique d’ignorer son temps. Il est vrai que si l’époque avait compris sa politique, les choses auraient peut-être connu un cours différent. »
Roger Nimier, Journées de lecture, « Charles Maurras », p. 200
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31/10/2008
Que la mort est belle lorsqu’elle est inutile !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Voici un superbe texte écrit par un punk barrèsien, Laurent Schang, dont la plume est affutée et trempée dans le sang et l'acide de l'humaine déraison condition. Il faut lire Mishima. Et prenez la peine de voir le reportage qui lui est consacré et que j'avais déjà mis en ligne... ICI...
Texte publié dans la revue "Cancer !" (N° 8 - septembre 2003)
"Ca commence par un petit garçon noir de jais qui laisse aller ses sentiments. Le visage de Saint Sébastien, plein de sperme, s’étale devant lui. Sur l’encyclopédie grande ouverte, le long des jambes du saint martyr, des filets nacrés s’entrelacent comme la dragonne sur la poignée de sabre d’un officier de marine.
Trente ans ont passé. Il écrase sa cigarette et s’écarte du bureau. Un secrétaire. Il se penche, ouvre un tiroir. Dans un agenda d’affaire à couverture de cuir épais, il cherche la bonne page. Il dévisse son stylo plume, redresse la tête un bref instant, se penche à nouveau et écrit : « 25 novembre 1970 : Je voudrais vivre éternellement. » Il sort une enveloppe, glisse à l’intérieur le manuscrit du quatrième tome de La Mer de la fertilité, achevé à l’aube. Puis il note, en idéogrammes, de droite à gauche et de bas en haut, à la manière japonaise : A mon éditeur, L’Ange en décomposition. Mishima Yukio. « La mort du corps n’est rien face à la mort de l’esprit », dit-il à voix haute sur un ton détaché. Il se frotte le visage avec les mains et va se regarder dans la glace. L’homme qui le fixe dans le reflet ne lui ressemble pas. Narcisse ne s’aime plus. Faire le vide. Que les automatismes reprennent le dessus. La toilette : retirer ses vêtements. Le polo de coupe anglaise frotte sur le torse velu, la barbe naissante. Une dernière fois, Mishima fait jouer ses pectoraux. Il gonfle ses biceps. Le cœur n’y est pas. Son cœur : un champ d’artichauts. Toute sa vie, il aura rêvé d’un tatouage de marin sur le bras. Une ancre, un cœur percé d’une dague, une rose. Toute sa vie, sa mauvaise conscience l’a retenu. Il a même écrit un livre, Confession d’un masque, pour exorciser ce fantasme de midinette. Il pensait susciter la réprobation générale, être roué de coups, flagellé et transpercé de flèches, il n’a fait que s’attirer le succès et la célébrité. Foncer chez le premier tatoueur venu ? Trop tard. On ne devrait jamais vieillir.
Le feu du rasoir inonde ses joues d’une chaleur irradiante. Il se revoit, son sabre dégainé, posant au guerrier bushi devant le photographe hilare. Hilare de peur. La lame bleuie envoyait des éclairs dans la lumière des projecteurs. Il prend le flacon d’eau de toilette, en verse un trait généreux dans le creux de sa main droite et se frictionne le visage et le cou avec. Aussitôt, une forte odeur de lavande se répand dans la salle de bains. Précepte élémentaire du code d’honneur samouraï : mourir propre. Nu, il traverse le cabinet. L’appel d’air créé dissipe le nuage de vapeur. Il ouvre l’armoire à linge ; son uniforme sort juste du teinturier. Il enfile le pantalon moutarde puis revêt la tunique à double rangée de boutons qu’il a lui-même dessinée. Ensuite seulement, il regarde autour de lui. Il se souvient de la Grèce, de Thomas Mann et de Nietzsche, de Goethe et de la bonne sueur des séances de musculation. Il se baisse et empoigne avec un infini respect ses deux sabres, un court, un long. Il n’a plus qu’à aller chercher sa casquette, qu’une fois dehors il portera à sa tête. Dans une heure, il sera mort.
En bas de son domicile, ses lieutenants attendent, serrés dans la Toyota de location. Comme lui, ils ont revêtu l’uniforme fantaisie de la Société du Bouclier. Ses quatre mousquetaires : Morita - « mon doux, mon tendre Morita » - ; Ogawa, malin comme un singe, dévoué comme un chien de chasse ; Chibi-Koga, qui pleure toutes les nuits de n’être pas mort en kamikaze un quart de siècle plus tôt ; Furu-Koga, la plus fine lame de la Tate no kai. Sera un grand kendoka. Braves garçons, qui sur son ordre ont toujours subi les quolibets sans broncher. L’écrivain et ses groupies, qu’ils disaient. Les lâches. « Mes amis, mes fils. » Pour eux aussi, ce jour sera un grand jour. Ont-ils une idée claire de ce qui se passera pour eux ensuite ? Non bien sûr, ils sont trop jeunes. Mais leur volonté demeurera inflexible, il le sait. L’opération a été tant et tant de fois répété. Dans quelques minutes, ils seront au quartier général de la Force d’Autodéfense japonaise d’Ichigaya, au centre de Tokyo. Comme d’habitude, le planton les laissera entrer avec une déférence teintée d’ironie. Et comme d’habitude, le général Mashita les recevra seul à seul dans son bureau. La prise d’otages pourra alors commencer. Les sabres seront tirés de leurs fourreaux, les portes barricadées, et Mishima prononcera son discours devant la troupe rameutée. Ce sera sa « scène du balcon ». Il les exhortera au courage, à la révolte contre l’insignifiance de l’époque, au rétablissement des valeurs sacrées. Personne, évidemment, ne l’écoutera. Les flashes crépiteront, les hélicoptères tournoieront. Cela aussi, il l’a prévu. Ce sera le signal. Le signal qu’il sera plus que temps pour lui de mourir. Le déroulement de son suicide par seppuku, il l’a conté avec un luxe de détails dans la nouvelle Yûkoku (Patriotisme), terminée d’écrire dix ans plus tôt. Après avoir dégrafé son pantalon et retroussé sa veste, il s’agenouillera au centre de la salle, recouvrira la lame de son sabre de papier de riz, ne laissant dégagée que la pointe. Dans un kiaï retentissant, il enfoncera des deux mains la partie nue de la lame dans son abdomen, à gauche du nombril. Le sang jaillira de la plaie à gros ruisseaux. Ses tempes cogneront, la sueur perlera sur son front. A cet instant précis, la douleur sera trop intense pour qu’il songe aux inévitables répercussions de son geste. Un dernier sursaut et la lame tranchera le bas ventre de part en part. Les intestins pourront dégueuler tandis qu’il vomira ses restes de la veille dans une mare de sang poisseux. Morita, debout derrière lui, abrégera ses souffrances d’un coup de sabre qui enverra sa tête rouler à l’autre bout de la pièce. Morita pourra à son tour s’éventrer, Furu-Koga procédera à sa décapitation dans les règles. Le tout sous les yeux impuissants et horrifiés du général Mashita. Les deux Koga et Ogawa ont reçu l’interdiction formelle de se faire seppuku, afin que le suicide amoureux ou shinju des deux amants soit respecté.
Sur le trajet, Mishima imagine la suite des événements. La déclaration du premier ministre, le procès des survivants, les échos dans les médias. On criera au fanatisme, à la folie meurtrière. Les journaux à sensation feront des gorges chaudes de la fin grand-guignolesque de l’écrivain homosexuel et fasciste le plus connu (le plus lu ?) au monde. Tous croiront à la thèse du coup d’état manqué d’un exalté richissime et de son armée privée d’opérette. Tant mieux, si ça leur chante ! Et comme ils auront raison. A l’autre extrémité, il y en aura aussi pour applaudir l’acte désespéré d’un nationaliste fidèle jusqu’au bout à ses idées. On encensera sa détermination sans faille, on glorifiera sa mort héroïque. On récupérera ses photos. Connaissez-vous plus japonais que lui ? lira-t-on dans la presse de droite. Pourtant, s’il avait voulu s’essayer à la politique, ce n’est pas au Parti du Patriotisme qu’il aurait adhéré. Il se rappelle, il y a un an, il était allé parler aux étudiants mutinés de la Zengakuren, la Fédération générale des étudiants d’extrême-gauche. Seul face à la foule hostile, il avait pris le micro et ils s’étaient tus. Rejoignez-nous, leur avait-il dit, ralliez le camp de la transcendance ! Prêtez allégeance à l’Empereur et je vous apporterai la guerre civile. La Société du Bouclier sera le fer de lance de notre insurrection ! Des lazzis avaient couvert la fin de sa phrase. Son regard s’était alors fait plus dur, il avait prononcé chacun de ses mots avec une netteté coupante. J’ai ce que vous n’aurez jamais : la ferme résolution de mourir bientôt. Une bordée d’injures était partie des gradins. Le gauchisme est une impasse, avait-il conclu, en quittant l’amphithéâtre rassuré sur lui-même. Il n’avait pas flanché. Ses muscles n’avaient pas tressailli. L’époque était aux batailles rangées entre la Sekigunka, l’Armée rouge japonaise, cocktails molotov et techniques de karaté, et les forces de l’ordre, et l’on ne comptait plus le nombre d’agressions de policiers par des étudiants - autant dire des adolescents - maoïstes. C’était au printemps dernier, vingt-cinq garçons et filles de la Sekigunka s’étaient emparés d’un Boeing « Yo Do » de la Japan Airlines, armés de leurs seuls sabres. Direction Pyong-Yang, la capitale du paradis nord-coréen sur terre. La Beauté était-elle dans leur camp ? Cette question, il se l’était souvent posée. Mais ni Marx ni Castro n’étaient beaux. Le Che ? Juste un guérillero pouilleux abattu comme un chien dans un village perdu des Andes, après une cavale de western spaghetti.
Encore quelques mètres, puis la voiture s’immobilise. La sentinelle demande le motif de la visite, formalité oblige. Bien sûr qu’ils les a reconnus, c’est encore l’écrivain qu’il n’a jamais lu et ses habituels doux dingues dans leur uniforme de carnaval. Tout de même, devrait pas les laisser se promener ainsi avec leurs sabres de combat. Sont rudement dangereux ces engins-là ! Trop bienveillant, le général, qu’il dit. Surtout avec des excités pareils. Où croient-ils être ? A Saipan, en 45 ? Son grand-père y était, lui. L’a jamais connu. Baïonnette au canon contre les mitrailleuses enterrées, il a chargé, avec toute sa compagnie. Pas un n’a survécu. Un fanatique c’était, affilié à une société paramilitaire comme eux. Mourir pour l’Empereur, la belle affaire ! Y a qu’à voir où ça l’a mené, le Japon. Vingt ans pour s’en remettre. Ah ça ! c’est vrai qu’ils étaient beaux ces guerriers violeurs de Coréennes massés les uns contre les autres pour le besoin de la photo, tous drapeaux dehors, brandissant leurs sabres au soleil de la victoire ! P’t-être bien que c’est pour ça qu’ils regrettent que ce soit terminé, l’écrivain homo et ses mignons. Au fait il était où, lui, en 45 ? La barrière se lève sur le véhicule et ses cinq passagers. Le général Mashita a bien été informé de leur visite.
Les portières claquent. Mishima rajuste sa tenue, vérifie que sa casquette est bien droite. Toujours le masque. Sa grand-mère paternelle, chez qui il vécut cloîtré de sa naissance jusqu’à l’âge de douze ans, serait fière de lui. C’est elle qui lui inculqua les principes du Bushido. « Hiraoka Kimitake - son vrai nom -, tu es l’héritier d’une prestigieuse lignée de samouraïs-paysans. Sache toujours t’en montrer digne. » C’est elle qui lui apprit que la liberté de l’homme réside dans le choix de sa mort, et que les forts ont seuls le droit de se suicider, pas les faibles. Qu’est-ce que la vie sans la mort ? C’est à elle qu’il doit d’avoir compris que la Beauté est la suprême loi en toutes choses, quand le bien moral est relatif. A vingt ans, en 1945, il fut recalé à sa grande honte au conseil de révision des armées. Faiblesse pulmonaire, diagnostiquèrent les médecins. A sa grande honte, mais aussi à son grand soulagement. La peur avait été la plus forte. Aujourd’hui, Mishima est prêt. Il va laver son honneur et celui de ses ancêtres. Enfin connaître l’extase de l’anéantissement de soi !
Ensuite, tout est allé très vite. Maintenant qu’il a parlé, debout sur la balustrade, les poings gantés de blanc sur les hanches, les bandeau de résolution noué sur le front, Mishima va mourir. Trois fois, il a proféré la formule rituelle les bras levés vers le ciel. « Tenno Heika Banzaï !» On l’a brocardé, raillé, traité de pantin. A présent, il va leur montrer à tous ce que c’est que d’être sincère. Il avait cru dépasser son instinct de mort dans l’exercice physique, l’abus des plaisirs. Son appétit de vivre n’était qu’apparent. Plus il progressait dans l’écriture du Soleil et l’Acier, et plus sa réalité lui apparaissait violemment. Un beau corps, pour un sadomasochiste, ne se conçoit que fouetté, piétiné, meurtri. Les statues grecques ne sont tragiques que parce qu’en elles se lit déjà la flétrissure prochaine de la beauté à son apogée. Aspiration vers les cimes ou goût morbide pour l’abîme, ce n’est plus à lui d’en décider. La postérité jugera et comme il se doit, elle aura tort. Mishima s’est composé une figure tragique ; la mise en scène de sa mort sera sublime. Son suicide par éventration sera diversement interprété, mais nul ne pourra nier son engagement total, jusqu’au sacrifice, pour la Beauté contre la Laideur. Certains le taxeront de nihilisme. Le nihilisme. La destruction de tout, y compris de soi. Le sentiment d’un déclin irréversible que rien ne peut entraver. Les fanatiques du suicide collectif, qui militaient pour l’immolation de cent millions de Japonais en 1945, l’ichioku gyokusai, étaient des nihilistes. Un peuple qui se tue au travail dix heures par jour, à produire des biens de consommation courante qui ensuite seront exportés en Europe, ce peuple mérite l’appellation de nihiliste. Mais celui qui meurt pour ne pas se voir vieillir, peut-il être qualifié de nihiliste ? Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’en périssant de sa propre main, Mishima s’affirme au monde. Le bonheur ne dure jamais, les grands destins, si.
Il déboutonne sa veste, baisse son pantalon, s’agenouille lentement. Son visage a perdu toute expression. Il prend sa respiration. Une dernière fois, plonger ses yeux dans ceux de Morita... Vingt ans qu’il joue la comédie de la vie. La littérature le dégoûte. La sienne en particulier. Trop simple de coucher des personnages sur le papier. La vérité, la vraie, est dans l’action. Il n’y a plus de transcendance possible dans un monde où la mort a été évacuée. Ce monde est laid. Même les généraux en 1945 ont préféré être traînés devant les tribunaux américains plutôt que de se faire justice eux-mêmes. Il va les réveiller, tous ces amnésiques assoupis. Que la mort est belle lorsqu’elle est inutile !
Pour nous, comme le Christ glorieux expirant au soleil couchant, Mishima a rompu dans sa mort le cycle de la modernité stérilisante. Un jour, un dessinateur japonais prendra la peine de se pencher sur le cas Mishima. Arrivé au chapitre de fin, son coup de crayon se fera acéré. Surtout pas de couleurs, sauf le sang. Je vois la planche d’ici. Un corps encore jeune, vigoureux ; un masque écarlate, presque aussitôt livide, mugissant sur un cou durci, tendu par l’effort ; un ventre qui s’ouvre et déverse tout ce que la nature y a mis dans un bouillon d’hémoglobine. Le plus beau des mangas.
A tous les pédés virils de la planète, mes frères."
Laurent SCHANG
Laurent SCHANG
Lisez également un portrait de Laurent Schang : par là.
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30/10/2008
Gainsbourg, Sioniste : Le Sable et le Soldat
=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=
Lorsque l'ignoble Etat de Vichy baissa sa culotte devant l'occupant nazi qui imposa le port obligatoire de l'étoile jaune aux juifs qui résidaient dans la France occupée, la légende dit que le jeune Lucien Ginzburg se présenta de bonne heure au commissariat de son quartier, au lendemain de la promulgation de la loi inique, en déclarant qu'il voulait être le premier juif à la porter. Le provocateur était déjà là.
Un jour alors que sa mère discute les prix de quelques légumes auprès d'un commerçant, un milicien l'interpelle et lui fait savoir qu'elle ne porte pas son étoile et qu'elle a l'obligation de le faire.... Lucien bondit s'interposant et dit à sa mère : "Maman, il faut que ton étoile brille, tu m'entends, comme une soeur du ciel !" Le poète était déjà là également
Ce qui jette une autre lumière sur cette facette du chanteur, beaucoup moins connue, qui composa Le Sable et le Soldat en 1967, au lendemain de la guerre des 6 jours et fit don des droits de la chanson à l'Etat d'Israël.
Oui, je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre qui m'étaient promis.
Je défendrai le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël.
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l'étoile de David.
Je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël.
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël."
Oui, je sais, ça va en emmerder plus d'un d'apprendre ça, mais Gainsbourg lui-même, cynique, aimait dire : "J'ai grandi sous une bonne étoile... jaune."
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29/10/2008
Publicité sortie d'un livre de Philip K. Dick
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Ancienne Publicité trouvée au Café du Commerce, que le tavernier du site en question a trouvé, quant à lui, ici...
De quand date-t-elle ? Je ne sais pas. Années 70 ? Années 80 ? Mais c'est en effet saisissant. Les publicitaires sont des prophètes qui s'ignorent ou alors les Champs Morphogénétiques existent bel et bien.
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27/10/2008
Willy - II
=--=Publié dans la Catégorie "Musique : Rêve Vénitien..."=--=
Vivre une cure de silence comme un aveugle dans une chapelle qui retrouverait progressivement la vue en entendant, soudain, jaillir sa voix intérieure. Éclair. Assurance nouvelle. Harmonie musicale vive. En une plénitude certaine et une conscience tranchante.
Cela fait 7 mois que Willy est mort...
Mon téléphone portable sonne ce vendredi 28 mars 2008, alors que je suis sur le chemin de la maison, rentrant du travail, vers 19h30, à proximité du Parc Georges Brassens, Massy 91, "neuf un" comme on dit dans la novlangue appauvrie. Au bout du fil virtuel (petites briques pixélisées qui indiquent l’intensité du contact) la voix de Michaël de Creil, un fier camarade de Venice qui a partagé une bonne partie de nos galères musicales. Toujours prêt à nous suivre en concert, à charger et décharger le matériel, à nous encourager posté au premier rang avec nos managers Bips et Sandrine à proximité, au milieu des fidèles, « following » festif et joyeux qui nous portaient de leurs cris et de leur camaraderie, leur dévotion, leur rêve qui était le nôtre, leur soutien essentiel, leur amitié, leurs critiques constructives, leur amour. Mickey, comme on le surnomme, prend une voix gênée sur un ton grave : « J’ai une mauvaise nouvelle Nebo ». Le registre est triste et la peine est présente. Au loin on voit le soleil très bas. Passé les premières secondes dues à l’incompréhension (manque de petites briques informatisées et circulation intense de la voie rapide que je longe en ce vendredi soir) j’imagine tout et n’importe quoi suspendu, à distance, à ses lèvres, et surtout le pire. Et le pire tombe comme une surprise morbide étouffée : « Willy est mort ! ». Les larmes ne viennent pas, mais la gorge se noue et l’estomac se crispe. Point douloureux sur la poitrine. Respiration saccadée. Éluciderais-je un jour le point nodale de ce que fut mon aventure vénitienne sur le plan existentiel ? Intérieurement : rage de l’océan, questions tournoyantes et obsédantes. Chaque chanson gravée dans le réseau de mes nerfs, inventant la fuite, l’excès autant que le contrôle, la démence apatride, le long des longues heures de travail et de bataille commune, inventant la quête toujours recommencée, les yeux rouges d’alcool fort et maquillés par de fortes doses de café au réveil, les poumons goudronnés de tabac, les veines chargées de vaisseaux en feu, de pirogues amazoniennes fiévreuses, le cerveau pris d’assaut par des hordes religieuses et barbares, « l’amour du plus lointain », le désir comme une flèche tendue vers la cible. Tout me remonte comme une éruption volcanique : magma du volcan endormi. « Il est mort la nuit dernière, l’enterrement est pour demain ».
Willy Vedder était, d’abord, à la création de Venice sur les cendres chaudes des Sentinels (la formation précédente du chanteur, Eric James Guillemain), membre d’un groupe concurrent basé comme Venice en Picardie : Belle époque… qui changera vite son nom en VIVE LE ROY. Curieux nom, me direz-vous, pour une formation qui flirtait plutôt avec la scène libertaire et alternative (Noir Désir les impressionnait beaucoup) mais cette « déformation » venait d’une photo de feu Sid Vicious où le junkie bassiste des Sex Pistols portait un tee-shirt (probablement créé par Vivienne Westwood) avec l’inscription « Vive le Roy » dessus. Ça m’avait fait rire cette référence explicative concernant leur nouveau nom car je connaissais le « tee-shirt » en question sur lequel était, en fait, marqué « Vive le Rock » en français. La styliste des Sex Pistols, Vivienne Westwood, ainsi que leur manager, Malcom Mc Laren (précédemment manager des sublimes et décadents New York Dolls) étaient tous deux de fins lecteurs de littérature française et se référaient au mouvement situationniste et à Guy Debord, d’où l’usage de la langue française. Mais la pause tordue que prenait Sid Vicious sur la photo froissant son tee-shirt et déformant le « C » en « Y » faisait croire à « Roy » en lieu et place du « Rock » exact. Impossible de leur faire entendre raison. Ce qu’ils prenaient pour une marque de cynisme Punk (« Vive le Roy »… de la part d’un groupe qui avait traité sa majesté la Reine Elisabeth de fasciste dans le redoutable « God save the Queen ») n’était qu’un slogan pseudo-situationniste digne d’une enseigne Prisunic : « Vive le Rock ». Comique. Passons.
Venice passait alors, au milieu de la faune rock’n’rollesque franchouillare pour une groupe pédant, Eric et moi en particulier avec nos exigences d’aristocrates déchus voulant encore en découdre avec le sens, la nuance et le détail, l’exactitude, la discipline afin d’en maîtriser les gouffres. Nous étions des prétendants et on nous prenait bien souvent pour des prétentieux. Vaste crevasse entre les deux notions, n’est-ce pas ? Belle Époque alias Vive le Roy était un bon groupe. Un guitariste-chanteur et son frère à la basse, un batteur droit et efficace. J’ai oublié leurs noms, daignent-ils me pardonner. Et Willy Vedder était le lead guitariste de cette formation qui s’adonnait aussi aux expérimentations psychédéliques et flirtait parfois avec le glauque, comme de très nombreux groupes projetés dans l’incendie furieux du Rock and roll aux quatre coins de ce globe. Ils avaient de bonnes idées musicales, pas très originales, mais interprétées avec verve et assurance. Ils dégageaient une énergie soudée en Live. J’ai pu en juger plus d’une fois car VENICE a partagé plusieurs scènes avec eux. Certains de leurs titres sortaient du lot. Mais l’ensemble ne me plongeait pas dans l’extase par manque d’affinités esthétiques et philosophiques. Willy, cependant, j’aimais le voir jouer dans ce groupe car il faisait toujours preuve d’inventivité et il avait un son à lui, mélangeant pré-ampli Boogie et vieil ampli à lampes Vox. Armé d’une vieille guitare Gibson, d’une simple pédale volume et d’une Wha Wha, il crachait des notes cinglantes, incisives, d’une redoutable efficacité.
Après quatre premières années à quatre, au sein de VENICE, Eric et Franck en quête de fraicheur avaient imposé un deuxième guitariste (et même multi-instrumentiste), un valeureux australien du nom de James Dent, qui avait fini par me séduire. Pendant un an et demi nous avions enchaîné avec lui les répétitions, les concerts, les enregistrements à n’en plus finir, pilotés par notre éditeur (Warner Chappel) qui nous cherchait désespérément une maison de disques qui ne vint d’ailleurs jamais. Au bout d’un an et demi au printemps 1996, alors que nous commencions tout juste à parvenir à une cohésion digne de ce nom, James Dent jeta l’éponge. L’Australie lui manquait. L’Australie et sa petite amie. Le moral dans les chaussettes nous passâmes alors une annonce dans la presse locale et Willy Vedder ainsi que Frédéric Laforêt, déjà, se présentèrent au studio de VENICE, le bien nommé ITHAQUE. Pour une raison trop longue à expliquer nous avions retenu Willy. Aucune importance. Frédéric prendrait sa revanche plus tard en devenant notre bassiste et un socle important dans l’infrastructure logistique qui allait supporter l’édification de notre deuxième album, Soudain l’ouverture, ainsi qu’un arrangeur hors pair.
Pendant une année entière et alors que je me faisais, moi, broyer par la vie dans sa mâchoire dépourvue de pitié, Willy allait partager le rôle de guitariste dans le groupe, me soulageant d’un poids considérable. Que de souvenirs. Des fous rires. Des déjantes que je vous laisse imaginer. Willy était un joyeux compagnon. Je ne le fréquentais qu’au sein du groupe. Il habitait du côté de Pont Sainte Maxence dans l’Oise, tandis que moi à Massy en Essonne, le « neuf un » vous disais-je, et ne le connaissais de ce fait que très peu. Mais sa précarité sociale était évidente. Il subsistait d’aides sociales, de petites boulots grappillés de-ci de-là au p’tit bonheur la chance. Spécialiste des brocantes. Chouineur invétéré dès que les encombrants s’étalaient sur les trottoirs poisseux des villes. Et papa d’une petite fille qu’il élevait avec sa compagne. Je lui faisais, parfois, des courses, me pointait aux séances de répétitions avec un grand sac de victuailles. Ah ! Souvenirs. Mille morceaux d’un miroir fracassé, fond marin qui draine toutes ces fièvres perdues dont subsistent de lointaines et profondes traces que le temps n’a pas encore effacé. Au centre de la ville froide, j’ai envie de me glisser dans les vagues brulantes des embruns que les néons que je vois par la fenêtre de ma cuisine distillent alors que j’écris ces lignes et m’y dissoudre pour racler mes souvenirs de l’amoncellement des codes secrets et écritures anciennes qui encombrent ma cervelle, labyrinthe de fou, de scories, de vestiges, de Royaumes éteints et d’Enfer actif. Willy parvenait à se satisfaire de sa vie. Même avec les emmerdes de la géhenne sociale. Sans le savoir, il maîtrisait une sorte d’ascèse de pèlerin. Quant aux problèmes, Willy n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ils sortait la machette au sens propre si on lui manquait le respect qu’il était censé recevoir de tout un chacun. Je le revois dire à Franck, le batteur, qu’il avait « la tête bien ronde » et celui-ci de le tancer par un magistral : « Et toi c’est pas des pieds que t’as c’est deux autres mains et, putain !, j’aimerais pas me recevoir une tatane au cul de ta part. Willy la Paluche on va t’appeler. » Et ils éclataient de rire avant que Willy n’embrasse le front de Franck. « Willy la Paluche », « Willy le Rustique », « Willy la Houille ». Willy était un joyeux compagnon, oui. Qui se donnait des claques, au sens propre encore, quand il faisait trop de « pains » durant l’apprentissage des morceaux. « Tu nous a fait une belle brioche pendant le solo de Rien à te donner », le charriait Franck et lui, paf !, il s’auto-punissait d’une claque comme si un moustique exotique de la taille d’un pouce venait de lui planter sa trompe sanguinaire sur la joue. De quoi assommer un chien. C’est vous dire qu’il y allait. Il carburait à tout ce qui lui passait dans les mains niveau défonce, la seringue exceptée. Acide. Ecstasy. Haschisch. Alcool. Mais il avait, curieusement, les ivresses joyeuses et fréquentables. À la limite du coma éthylique il rentrait à pieds chez lui à 2h00 du matin sans se plaindre et ne demandant même pas qu’on le raccompagne en voiture de peur de déranger. Il préférait la galère et l’auto stop. Nous l’engueulions et lui restait impassible avant de se décider à sourire.
Willy est mort. Je ne pourrais plus l’imaginer vivre. Il avait même eu l’élégance de nous annoncer son départ du groupe au bout d’un an en s’excusant comme un gosse, qu’il était encore d’une certaine façon. Il n’avait pas une grande culture musicale. Mais il était parvenu à grappiller des étincelles dans les domaines musicaux les plus divers. Certains grappillent des miettes. Lui il grappillait des étincelles. Ainsi il se fondait à merveille dans un furieux Helter Skelter des Beatles que nous reprenions alors, ou dans un Vasoline des Stone Temple Pilots, sans parler d’un Hey Hey My My de Neil Young qui avec lui était devenu un morceau de bravoure tant nos deux guitares, les soirs inspirés, déchiraient l’air environnant en notes acides et incisives. Et quand il envoyait le riff d’intro de notre chanson Vices et coutumes on se retrouvait face à la même montée d’adrénaline qu’avec le Rock and roll de Led Zeppelin revu et corrigé par le son cru et crasseux de Pearl Jam. Je me souviens d’une séance de travail durant laquelle Willy jouait pour se délasser un arpège qui attira aussitôt l’attention d’Eric James : « c’est pas mal ça ! », « ouais mais c’est pas de moi » renvoya humblement Willy et moi d’enchaîner : « c’est de Kiss » au grand dégoût d’Eric surpris de découvrir qu’il avait trouvé bien ce qui était l’introduction d’une chanson rock « bubble gum » d’un groupe qui était loin de figurer dans son Panthéon personnel.
Le premier écart que fit Willy au groupe arriva le 21 mars 1998, lors d’un concert donné à Feuquières dans l’Oise, un patelin de 1500 âmes, concert qui failli tourner à la baston avec les gars du bled, déçus par notre refus d’animer la soirée en jouant toute la nuit alors que malgré l’absence de Willy qui ne s’était pas présenté au rendez-vous, sans doute en lutte avec une existence qui se dérobait sous ses pieds, nous avions joué 1h40 alors que notre contrat stipulait que nous devions jouer 1h30. Si ma mémoire est bonne.
Puis il commença à négliger les répétitions. Avant que cet incendie chez lui, dont il n’avait pas lui-même été en mesure de nous donner une explication rationnelle, l’écarte définitivement du groupe. Nous lui avions rendu visite à l’hôpital où il récupérait mais toujours « borderline », dans une douce folie en même temps que dans la réalité. Comme j’aimerais être en mesure de mettre de l’ordre dans les évènements de ma conscience et les brandir avec force dans le haut domaine de l’écriture en les faisant vibrer avec un ton juste et précis dans chaque intelligence individuelle, chaque raison, chaque sensibilité pour dire ce qu’a été la présence de Willy durant cette courte année. Mais ma vie propre, alors, entrainée dans un manège composé de train fantôme, de montagnes russes et de labyrinthes de verre occupait les rares forces qui me restaient en dehors de VENICE afin de survivre. Ma mémoire est court-circuitée et orientée pour les années 1997/2000 par une histoire intime délabrée. Incarnation chancelante qui a laissé quelques beaux trophées : cicatrices de guerre et pages écrites par la possession. À les considérer aujourd’hui : décombres de guerre et ruines éteintes, après le grand incendie, éclairées par un soleil d’été grec.
Son passage dans VENICE a été d’une grande importance pour l’évolution d’Eric. C’est par Willy, probablement, je ne crois pas me tromper, qu’Eric a appris à lâcher un peu le contrôle du groupe sur lequel jusque là il voulait avoir un ascendant partiel important qui faisait poids. Car voyez-vous, Willy était incontrôlable. Juste en rentrant dans le groupe et en étant lui-même Willy était parvenu à faire plier Eric, là où trois membres (quatre du temps de James Dent) n’étaient pas parvenus à lui faire entendre raison. Après l’abandon de Willy les liens se ressoudèrent au sein de VENICE. En 1998, inconsciemment, nous savions que nous venions de parcourir 7 années d’une aventure, finalement, vertigineuse et humainement riche et que l’aspect éphémère des choses se devait de nous confier un peu plus de désinvolture et de détachement. Ce que personnellement je désirais ardemment depuis les tous débuts du groupe en septembre 1991. Ce qui nous conduisit à enregistrer, enfin, notre premier album l’année d’après. Un album qui n’avait pas vraiment de commencement, malgré que je me souvienne avec beaucoup de détails de l’enregistrement en question, car tout s’était joué « ailleurs », selon des dérives insoupçonnables.
D’une phrase à l’autre tout remonte, de ma naissance à ce jour, et ma vie se confond avec elles, fourmilière de mots, scalpels de sensations, idées en vrac, pensées oubliées ré-émergeant. Comme un voyage en plein ciel dessus ma carcasse se frayant un chemin ici-bas tant bien que mal. Willy fut présent durant cet enregistrement bien qu’il ne joua pas la moindre note dessus. Mais j’ai joué certaines choses dans son esprit. Le solo de Vices et coutumes par exemple, ou quelques notes rageuses sur Le rêve du Phénix ou, encore, les bien nommés Palmiers de chance. Willy serait resté dans le groupe, VENICE aurait certainement viré grunge, tellement il avait la classe de rendre même les chansons les plus « sucrées » que nous avions, sales, crues, telluriques, présentes, incarnées. D’éthérées elles devenaient charnelles.
Mine de rien, Willy était un prince et il l’ignorait. Un aristo du caniveau. Un poète du zinc. Un apache sorti du film Casque d'Or à l’orée du troisième millénaire. Il restera comme une belle empreinte dans la tension électrique de ma mémoire.
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Je n'ai toujours pas sous la main des morceaux enregistrés avec Willy, mais ça viendra un jour. En attendant et en guise de récapitulation, voici tous les morceaux que j'ai déjà mis en téléchargement sur mon blog, de ci, de là... cette fois ci groupés :
*Le Cyborg verse une larme (mp3)
*Ask The Angels(mp3) -- Reprise de Patti Smith --
*Hey Joe(mp3) -- Reprise de Jimi Hendrix --
*Alabama Song(mp3) -- Reprise des Doors --
*Born to be Wild(mp3) -- Reprise de Steppenwolf --
*Jumping Jack Flash(mp3) -- Reprise des Rolling Stones --
*Dancing Days(mp3) -- Reprise de Led Zeppelin --
*Helpless(mp3) -- Reprise de Sugar -- en version acoustique
*Face Of Desire(mp3) -- Reprise des Sentinels --
*Next to You(mp3) -- Reprise de Police --
*Tea In Sahara(mp3) -- Reprise de Police --
*Jajooka de Café(mp3), improvisation néfaste à une heure avancée de la nuit, dans le studio, histoire de faire les cons... et dans un état indescriptible.
*Feelgood Factor(mp3) -- Reprise de Dr Feelgood --
*Every Kinda Vice(mp3) -- Reprise de Dr Feelgood --
*Les Récifs du Mal(mp3) -- Version Démo --
*L'Art(mp3) -- Version Démo --
*Bon Appétit aux Tueurs(mp3) -- Version Démo --
*Danse du Soleil(mp3) -- Version Démo --
Concert du Printemps de Bourges 1993
*Interview du Chanteur, Eric James, avant le concert(mp3)
*(Ancient) Heroes (in the City of The Wise)(mp3)
*Interview du Chanteur, Eric James, après le concert(mp3)
De Gauche à droite : Franck Schaack (Batterie,Percussions)/Frédéric Laforêt (Basses, Programmations, Claviers, Guitare acoustique)/Eric James Guillemain (Chant)/ Nebo (Guitares)... cliquez sur la photo pour agrandissement
Je ne le répèterais jamais assez...
Vous voulez les albums ?
Soudain L'Ouverture : 10 Euros (port inclus)
Les Palmiers De Chance : 10 Euros (port inclus)
ATTENTION ! Le Package "Grande Aventure" ( Soudain L'Ouverture + Les Palmiers De Chance ) : 18 Euros (port inclus)
Envoyez vos chèques à l'ordre de : VENICE
Chez : BIPS BIZZARO 13, Rue De Châtillon 60100 Creil
Vous recevrez votre commande sous huit jours.
Et précisez bien votre adresse pour recevoir votre commande...
C'était l'Instant Pub ! Vive la Société de Consommation...
Je précise que Bips Bizzaro, notre ancien manager, est un gars honnête et droit, cette annonce n'est pas une arnaque. Le groupe n'existe plus, mais aidez-nous à rentrer dans nos frais. Thanx...
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22:26 Publié dans Musique : Rêve Vénitien... | Lien permanent | Commentaires (9) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
25/10/2008
Obama veut casser la baraque ?
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Les élections américaines sont pour très bientôt. Il est intéressant de voir la gigantesque Obamania qui s'est saisi de tout le monde et de l'intérêt littéralement racial porté au candidat dans l'espoir d'avoir, enfin, un changement conséquent aux USA. Mais Daniel Pipes n'est pas de cet avis. Et votre serviteur non plus...
"Colin Powell répétant désormais le mensonge selon lequel Barack Obama a toujours été un Chrétien, ce « en dépit des informations confirmant l'enfance musulmane d'Obama » (ainsi l'inscription à une école indonésienne le répertoriant comme musulman), on doit constater avec consternation que le candidat démocrate s'emploie à dissimuler la vérité sur cette question.
Portons notre attention, en ce contexte, sur un sujet connexe, les relations d'Obama tout au long de sa carrière avec l'islam extrémiste, et l'endettement moral impliqué. Sur un plan plus précis, Obama maintient des liens indirects, mais anciens et persistants, avec deux organisations, le Council on American Islamic Relations (CAIR), incriminé, sans mise en examen, par le gouvernement américain en 2007 comme complice de conspiration dans un procès concernant le financement du Hamas ; et The Nation of Islam, condamnée par l'Anti-Defamation League pour un passé marqué « de manière constante par le racisme et l'anti-sémitisme ».
Cliquez sur la photo...
Commençons par les liens d'Obama avec des islamistes :
Les relations à Khalid al-Mansour. Selon l'ancien président du quartier de Manhattan Percy Sutton, Al-Mansour a collecté de l'argent pour financer les « dépenses d'Obama à la Harvard Law School ». Al-Mansour un noir américain (nom de naissance Don Warden) est devenu un conseiller du prince saoudien Al-Walid bin Talal, le principal donateur du CAIR. Al-Mansour a des positions islamistes classiques : il nie que le gouvernement soudanais entérine l'esclavage, il nie les liens des Juifs à Jérusalem. Il a écrit une brochure appelée « Américains, prenez garde. Le complot sioniste contre l'Arabie saoudite ». (Obama et al-Mansour réfutent les déclarations de Sutton).
Les relations avec Kenny Gamble (connu aussi sous le nom de Luqman Abdul-Haqq) : Gamble, un producteur de musique pop autrefois connu, a coupé le ruban lors de l'inauguration d'un quartier général de campagne d'Obama situé dans un immeuble du sud de Philadelphie dont il est propriétaire. Gamble est un islamiste qui achète de nombreuses propriétés dans Philadelphie aux fins de créer une zone résidentielle réservée aux Musulmans. En tant qu'émir autoproclamé du United Muslim Movement, il a aussi des liens nombreux avec des organisations islamistes, dont le CAIR et la Muslim Alliance in North America. (Siraj Wahhaj, l'émir du MANA a été impliqué, sans mise en examen, pour complicité de conspiration dans l'attaque contre le World Trade Center en 1993).
Les relations avec Mazen Asbahi. Le premier coordinateur de la campagne d'Obama en direction des Musulmans a démissionné après des révélations montrant qu'il avait fait partie du bureau d'une organisation financée par l'Arabie saoudite, le North American Islamic Trust, position qu'il partageait avec Jamal Said, incriminé lui aussi, sans mise en examen, comme complice de conspiration dans le procès concernant le financement du Hamas en 2007. Asbahi a des liens avec les bureaux du CAIR à Detroit et à Chicago, avec l'Islamic Society of North America, incriminée elle-même, sans mise en examen, pour le financement du Hamas et d'autres organisations islamistes.
Les relations avec Minha Husaini. Le second coordinateur de la campagne d'Obama en direction des Musulmans a un passé islamiste et a travaillé comme stagiaire au Muslim Public Service Network. Immédiatement après sa nomination par Obama, elle a rencontré un groupe d'une trentaine de Musulmans incluant des gens aussi connus que Nihad Awad du CAIR, Mahdi Bray de la Muslim American Society, qui a soutenu publiquement des groupes terroristes tels le Hamas et le Hezbollah, et Johari Abdul Malik de la Dar Al-Hijrah Mosque de Falls Church en Virginie, qui a déclaré aux Musulmans Américains : « Vous pouvez faire sauter des ponts, mais vous ne pouvez pas tuer des gens innocents qui se rendent à leur travail ».
Passons aux liens d'Obama avec The Nation of Islam :
Le donateur et l'allié de longue date d'Obama, Antoin « Tony » Rezko a été, trois décennies durant, le partenaire de Jabir Herbert Muhammad, fils d'Elijah Muhammad, dirigeant de The Nation of Islam, et dit qu'il a donné à Jabir et à sa famille des « millions de dollars au fil des ans ». Rezko a aussi été directeur exécutif de la Muhammad Ali Foundation, une organisation douteuse qui, sans l'autorisation d'Ali, a utilisé le nom de celui-ci qui, par ailleurs, a été récompensé par le CAIR.
Jeremiah Wright, le pasteur estimé d'Obama pendant vingt ans, a des liens passés avec The Nation of Islam, a accepté récemment la protection d'un détachement de sécurité de The Nation of Islam, et a parlé louangeusement de Louis Farrakhan comme de « l'un des géants de l'expérience religieuse des Afro-Américains ». L'église de Wright a célébré Farrakhan pour avoir été « la parfaite illustration de la grandeur ».
Farrakhan lui-même a annoncé son soutien à Obama, le qualifiant d' « espoir du monde entier », de « celui qui peut relever l'Amérique après sa chute », et même de « Messie ».
Le fait que la biographie d'Obama montre des liens si fréquents avec des organisations aussi peu recommandables que le CAIR et The Nation of Islam devrait donner à réfléchir. Combien de politiciens ont-ils eu des liens avec une organisation de ce genre, et combien en ont eu avec sept d'entre elles ? John McCain appelle charitablement Obama « une personne dont vous ne devez pas avoir peur si elle devenait Président des Etats-Unis ». mais les liens multiples d'Obama avec des organisations anti-Américaines et subversives, signifie qu'il ne répondrait pas aux critères de sécurité exigés pour l'engagement des employés du gouvernement fédéral.
L'agression islamique constitue l'ennemi stratégique de l'Amérique. Les nombreuses relations insalubres d'Obama suscitent des doutes graves concernant son aptitude à être Commandant en chef des Etats-Unis d'Amérique."
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Source, pour le texte : Chez Daniel Pipes
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Je vous invite également à jeter un oeil vers chez "5 Years Later"
où j'ai trouvé ces vidéos qui parlent toutes seules, non ?
Les liens du Pasteur d'Obama avec la Nation of Islam
Jeremiah Wright, le pasteur, ami et mentor de Barack Obama, révisionniste faisant de Jésus un noir et axant ses discours et son prêchi-prêcha sur sa haine des blancs...
Barack Obama s'en prend aux actes de guerre de John McCain et refuse de présenter ses excuses
Mais McCain, pendant que Barack Obama jouait aux soldats de plomb et étudiait (en 1967) dans une école musulmane en Indonésie, avait un comportement héroïque dans les géôles vietnamiennes en tant que prisonnier de guerre de 1967 à 1972.
Un reportage français, retrouvé dans les archives de l'INA, l'atteste.
23:00 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (23) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
21/10/2008
Douce Folie - VI
18:15 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Terrible sera le jour de Dieu
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
"SONNET
sur le massacre des chrétiens en Bulgarie
Christ, es-tu bien vivant ? Ou tes os desséchés,
Dans le sépulcre en pierre, ont-ils blanchi sans trêve ?
Ta Résurrection ne fut-elle qu’un rêve
De celle qui, t’aimant, racheta ses péchés ?
L’air est horrible, et plein de cris d’hommes écorchés,
Les prêtres sont tués, qui invoquaient ton nom,
N’entends-tu pas l’amère lamentation
De ceux dont l’enfant gît, sur la dalle couché ?
Viens vers nous, Fils de Dieu ! L’ombre du crime tombe,
Couvrant tout le pays, et, dans ce ciel si noir,
Je vois ta Croix et un Croissant qui la menace !
Si tu as dit la vérité, brisé la tombe,
Viens vers nous, Fils de l’Homme ! et montre ton pouvoir,
Que Mahomet n’ait pas de couronne à Ta Place !"
L’histoire se répète pour ceux qui portent témoignage. Nuit noire et aube blanche et froide. Les cadavres fumant comme des encensoirs. Fous ceux qui croient que la paix est à ce prix. Les fantômes rendent la vie dure. L’Histoire veut qu’ils ressurgissent à un moment ou un autre et l’ignorer c’est conserver la braise ardente sous la cendre qu’on croit définitive. Mais viendra un jour, c’est une espérance, une cascade de feu et d’amour.
Eglise de la Sainte Trinité à Petric, au Kosovo, détruite en 1999 par les Albanais
07:03 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (7) | | del.icio.us | | Digg | Facebook