Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/08/2017

Une société qui ne sait plus rien de l'Ascète, ni du Guerrier

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Dans une société qui ne sait plus rien de l'Ascète, ni du Guerrier ; dans une société où les mains des derniers aristocrates semblent faites davantage pour des raquettes de tennis ou des shakers de cocktails que pour des épées ou des sceptres; dans une société où le type de l'homme viril – quand il ne s'identifie pas à la larve blafarde appelée “intellectuel” ou “professeur”, au fantoche narcissique dénommé “artiste”, ou à cette petite machine affairée qu'est le banquier ou le politicien – est représenté par le boxeur ou l'acteur de cinéma; dans une telle société, il était naturel que la femme se révoltât. »

Julius Evola, Révolte contre le monde moderne

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/08/2017

Ils baptisent les lions moutons

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Ils sont sourds. Ils baptisent les lions moutons. Ils croient que le monde est une bergerie dont ils seront les pasteurs humanistes. Ils ne veulent plus savoir que toute vérité est une guerre, toute vie un combat, toute survie une âpre lutte. Ils ont oublié que la grandeur d'un peuple est d'abord faite de son égoïsme et que l'oubli de celui-ci le condamne à l'esclavage. Ils refusent de voir qu'on ne gagne jamais si on n'est pas habité par la rage de vaincre et que, pour être magnanime, il faut d'abord être vainqueur et qu'on est vainqueur que si l'on est fort. Ils sont sourds à ces simples cris. »

Jean Cau, La Barbe et la Rose

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Dire NON pour sauver notre OUI

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Ne pas succomber, ne pas rompre. Ne pas plier les genoux. Ne pas accepter la défaite qui en nous s'installe. Récuser la laideur qui nous lèche, de sa langue tiède. Dire NON pour sauver notre OUI. Notre courage, pour l'heure, est solitaire en cette forêt. Que faire ? Défricher. Tracer un sentier. »

Jean Cau, La grande prostituée

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/08/2017

Oligarchies capitalistes et politiques associées à une caste bureaucratique

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« L'État italien, bien qu'il se soit toujours solennellement déclaré libéral, démocrate et constitutionnel, n'a jamais représenté et ne représente pas les intérêts de la nation italienne ; il représente ceux d'oligarchies capitalistes et politiques associées à une caste bureaucratique qui est la vraie maîtresse de l'Italie. Car il n'y a pas d'État en Italie : il existe une caste bureaucratique qui s'identifie avec l'État. »

Curzio Malaparte, “Le cancer national”, in Prises de bec

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La vertu... Les vices...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Après avoir discrédité la vertu, ce siècle a réussi à discréditer les vices. Les perversions sont devenues des parcs d'attractions que fréquentent en famille les foules du dimanche. »

Nicolás Gómez Dávila, Les horreurs de la démocratie

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/08/2017

L'Italie est grande tandis que l'Etat italien est petit et misérable

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Tout le drame de notre vie nationale réside dans le fait que l'État italien n'est pas à la hauteur de la très antique et très noble tradition de notre civilisation, de culture, d'humanité et d'intelligence aussi de notre peuple, à quoi il faut ajouter que l'Italie est grande tandis que l'État italien est petit et misérable, pour ne pas dire pire encore ; l'Italie est un pays civilisé tandis que l'État italien est l'expression éthique, politique et administrative d'un mal aussi ancien que sont anciens l'injustice, l'inefficacité, la corruption, l'exploitation, l'abus de pouvoir. Il est faux de dire, c'est un fait que je ne me suis jamais lassé et ne me lasserai jamais de répéter, il est faux de dire que chaque peuple a l'État qu'il mérite. Le peuple italien mérite beaucoup mieux. »

Curzio Malaparte, “Le cancer national”, in Prises de bec

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Français du bistrot

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Français des croisades, ils sont devenus Français du bistrot : le bien-être et l'ennui. Rien n'est plus gênant que de voir une nation qui a abusé - à juste titre - de l'attribution “grand” - grande nation, grande armée, la grandeur de la France - se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur. Elle était réellement grande quand elle ne le cherchait pas. […] “Le Français moyen”, “le petit-bourgeois” : types honteux de circulation courante, qui ont fleuri sur les ruines des exploits du passé. Quelle ironie de la vie : le sacrifice des héros est suivi des fades délices du médiocre, comme si les idéaux ne jaillissaient de la gloire du sang que pour être piétinés par les doutes. »

Emil Cioran, De la France

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/08/2017

Notre monde est informe et refuse la forme qui est contrainte

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Notre agonie est d'autant plus colorée qu'elle est haletante car la couleur permet de se passer de dessein et stupéfie si bien le regard qu'aucune réflexion ne se met en marche. On ne choisit plus, on ne décide plus. On s'abandonne à l'effet. On est drogué par l'image violente contemplée, yeux ouverts, comme vision psychédélique, couleurs sur les écrans, dans la rue, sur les vêtements, couleurs carnavalesques dans ces lieux hideux et fous que sont les hyper-marchés. Matraquage des regards pour qu'ils s'agrandissent au rythme même ou ils se vident. Ils ne s'agit plus d'enchanter et de séduire mais de droguer. Et même le noir n'est plus couleur de tragédie mais (cf.les motards vêtus de cuir) de violence vide et parade creuse. Autrement dit, notre monde est informe et refuse la forme qui est contrainte, enserre le bouillonnant et nécessaire désordre dans ses traits et bride la licence , car “tout ce qui façonne pour la licence façonne pour la servitude”(Rousseau). »

Jean Cau, Contre-attaques : éloge incongrue du lourd

 

 

22:58 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/08/2017

Les plus forts ne s'abandonnent jamais à demi

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« J'aurais pu… j'aurais dû… mots effroyables ! Et s'il les surmontait une minute, il serait maître de nouveau ; ainsi le héros vaincu dicte à ses familiers son Mémorial, refait éternellement ses calculs et ressuscite le passé, pour étouffer l'avenir qui remue encore dans son cœur. Les plus forts ne s'abandonnent jamais à demi. Un ferme bon sens, sitôt certaines bornes franchies, va jusqu'au bout de son dérlire. »

Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ils sont coupés de la magie du monde

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« - Mais pourquoi les gens se suicident-ils? a demandé Cécile.
Lucien a secoué gravement la tête, l'air de méditer.
- C'est compliqué,a-t-il finalement dit en se tournant vers Cécile. Ça a rapport avec les Tupperware, c'est tout ce que je peux te dire.
Cécile a ouvert la bouche.
- Globalement, c'est parce qu'ils sont coupés de la magie du monde. Tu piges ?
- Non, a répondu Cécile.
- Ils se font chier.
-Moi aussi, je me fais chier, a dit Cécile.
- Ouais, ben fais gaffe alors. Commence par consommer moins et parle aux arbres. »

Olivier Maulin, En attendant le roi du monde

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Il était seul

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« A quoi bon les rejoindre? Qui l'attendait ? Il était seul. Simplement, la présence des autres, leurs questions et leurs cris lui dissimulaient parfois sa solitude, formaient entre elle et lui comme un écran dont il éprouvait à cet instant la transparence et l'irréalité. »

Jean-René Huguenin, La côte sauvage

 

00:08 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/08/2017

La vie est un photomaton

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Pas un seul visiteur du matin ne regarde la ville autrement qu'à travers son appareil. La vie est un Photomaton. La mémoire des hommes serait-elle devenue à ce point défaillante qu'il faille archiver chaque instant ? Ainsi des voyages modernes : on traverse le monde pour prendre une photo. Il n'y aura plus de récits de voyage, seulement des cartes postales. (…)
Qu'a fait de mal le monde pour qu'on tire des écrans sur lui ? Seuls les enfants, les vieillards et les oiseaux regardent la vue de leurs pleins yeux. Ce sont les derniers êtres à qui il restera des souvenirs. »

Sylvain Tesson, Une très légère oscillation

 

23:54 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/07/2017

Le bonheur

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« — Si vous trouviez le bonheur, n’éprouverez vous pas le besoin de partager la recette ? 
— Non.
— Moi, si — je ne croirais pas que je suis heureux si je ne voyais pas d’autres hommes vivre de la même manière que moi. Je fais ainsi la preuve de mon bonheur.

  
Tels étaient les discours d’un Belge qui, sans provocation de ma part, s’est attaché à moi pendant quatre heures pour me raconter qu’il était très riche, qu’il avait beaucoup de curiosités, qu’il était marié, qu’il avait voyagé, qu’il avait eu souvent le mal de mer, qu’il avait fui Paris à cause du choléra, qu’il possédait à Paris une fabrique dont tous les contremaîtres étaient décorés , — et tout cela parce que, espérant me débarrasser de lui, je lui avais dit qu’il n’y avait pour moi de bonheur que dans la solitude. »

Charles Baudelaire, La Belgique déshabillée

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/07/2017

Les Vertus...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Les vertus que vous cultiverez par-dessus tout sont le courage, le civisme, la fierté, la droiture, le mépris, le désintéressement, la politesse, la reconnaissance, et, d’une façon générale, tout ce qu’on entend par le mot de générosité. »

Henry de Montherlant, Lettre d’un père à son fils

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/06/2017

Répliques : Le grand déménagement du monde

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

&

 

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

Dans sa dernière émission de "Répliques", Finky reçoit Renaud Camus... et celui-ci, face au démographe Hervé Le Bras (tout pétri d'idéologie inclusive), envoie du bois...

 

 

Pour ceux qui veulent, éventuellement, avoir le fichier mp3 pour l'écouter ad vitam aeternam dans leur lecteur, c'est ICI que ça se passe...

 

 

20:34 Publié dans Lectures, Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/06/2017

La patience

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Dans l’homme d’aujourd’hui, une vertu est morte, la patience. La patience : ce calme pressentiment qui s’éveille tandis que nous prenons fidèlement en garde ce que nous devons vouloir qu’il soit. C’est le souci se détournant de toute préoccupation bruyante pour faire retour vers le tout du Dasein. La patience, c’est la modalité véritablement humaine de la supériorité sur les choses. La vraie patience est l’une des vertus fondamentales du philosopher, celle qui comprend que nous devons constamment dresser le bûcher avec du bois approprié et choisi, jusqu’à ce qu’il prenne feu enfin. »

Martin Heidegger, La Phénoménologie de l’esprit de Hegel

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/06/2017

La création humaine, hideuse et fulgurante

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« On peut envisager le jour où la silencieuse création naturelle sera tout entière remplacée par la création humaine, hideuse et fulgurante, retentissante des clameurs révolutionnaires et guerrières, bruissante d'usines et de trains, définitive enfin et triomphante dans la course de l'histoire - ayant achevé sa tâche sur cette terre qui était peut-être de démontrer que tout ce qu'elle pouvait faire de grandiose et d'ahurissant pendant des milliers d'années ne valait pas le parfum fugitif de la rose sauvage, la vallée d'oliviers, le chien favori. »

Albert Camus, Carnets II

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/06/2017

Dans nos projectiles en acier inoxydable...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Nous avons encore beaucoup à faire. Levez la tête ! Regardez les étoiles ! Les avez-vous jamais vues aussi brillantes ? C’est vers elles que l’homme se dirige, loin dans les espaces infinis. Bien après que cette planète sera devenue un désert sans vie balayé par le vent, nous serons là-haut dans nos projectiles en acier inoxydable. Nous y serons par millions et pour des siècles et des siècles, à la recherche de la vie pour la détruire. »

Moritz Thomsen, Le plaisir le plus triste

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/06/2017

Des casiers où entreposer la force de travail pendant la nuit

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Ainsi l’espace vernaculaire de la demeure est remplacé par l’espace homogène d’un garage humain. Les grands ensembles ont le même aspect à Taïwan ou dans l’Ohio, à Lima ou à Pékin. Partout vous trouvez le même garage d’humains — des casiers où entreposer la force de travail pendant la nuit, toute prête à être convoyée vers son emploi. »

Ivan Illich, Dans le miroir du passé

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/06/2017

Cette vie au plein air, âpre, dure, violente, sans concessions...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« J’évite des Blancs que déversent en masse les soutes des avions. Pourtant, j’aime les hommes, tous les hommes de la Terre. Mais je n’arrive pas à admettre leur suffisance, leur arrogance, leur perfection de pacotille. J’aime trop la vie sauvage. Cette vie au plein air, âpre, dure, violente, sans concessions. Mais où trouver son lieu, le lieu ? Ce pan de terre et de ciel où l’esprit soit enfin en paix. »

Joël Vernet, La Montagne dans le dos

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/06/2017

La longue suite de désirs, de légendes, de masques et de chants...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« S’il reste un secret, c’est à l’intérieur de l’âme qu’il se trouve, dans la longue suite de désirs, de légendes, de masques et de chants, qui se mêle au temps et resurgit et court sur la peau des peuples à la manière des épars en été. »

J. M. G. Le Clézio, Raga, approche du continent invisible

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un mot qui a été détourné de son sens...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Aventure est le nom qu’il faut garder. Un mot qui a été détourné de son sens. Un mot aujourd’hui estropié, d’avoir servi de fourre-tout, de va-tout, d’exutoire aux incapacités. Un mot qu’il faut maintenant retourner : l’arracher comme un vêtement dans lequel se sont drapés les sinistres apôtres de la conquête et les profiteurs confits d’exotisme. »

J. M. G. Le Clézio, Raga, approche du continent invisible

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/06/2017

Un besoin de simplification

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il y a chez l’homme moderne un besoin de simplification qui tend à se satisfaire par tous les moyens. Et cette monotonie artificielle qu’il s’efforce de créer, et cette monotonie qui envahit de plus en plus le monde, cette monotonie est le signe de notre grandeur. Elle marque l’empreinte d’une volonté, d’une volonté utilitaire ; elle est l’expression d’une unité, d’une loi qui régit toute notre activité moderne : la loi de l’utilité. »

Blaise Cendrars, Moravagine

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/06/2017

Au quatrième top...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Je me demande si tout ceci — l'Europe — ne finira pas par une démence ou un ramollissement général. "Au quatrième top — il sera exactement 'la fin d'un Monde'." »

Paul Valéry, Cahiers - 1939

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/06/2017

L'humanité entière perdrait son passé

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il y va du destin de l'espèce humaine. Car de même que l'hitlérisation de l'Europe préparerait sans doute l'hitlérisation du globe terrestre, accomplie soit par les allemands, soit par leurs imitateurs jamponais — de même une américanisation de l'Europe préparerait sans doute une américanisation du globe terrestre. Le second mal est moindre que le premier, mis il vient immédiatement après. Dans les deux cas, l'humanité entière perdrait son passé. »

Simone Weil, Ecrits historiques et politiques - 1943

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook